.
1.L’hydrogène
Outre les grands secteurs de l’économie française comme l’aéronautique, l’automobile, le tourisme, la gastronomie à protéger, il existe un grand groupe français de stature international « Air liquide », spécialiste de l’hydrogène et des gaz, au service du service de santé, très important pour lutter contre les coronavirus pulmonaires.
Pour l’émergence d’une société bas carbone, le développement de l’hydrogène est un véritable atout.
Effectivement l’hydrogène présente un fort potentiel pour les déplacements. Grâce à l’emploi d’une pile combustible alimentée par de l’hydrogène il est possible de produire de l’électricité en toute sécurité à bord de voitures, de bus, camions et trains.
L’hydrogène est également une solution qui permet de pallier à l’intermittence de l’électricité d’origine renouvelable (éolienne ou solaire). Une pile à combustible est suffisante pour transformer de l’hydrogène stockée en électricité propre.
.
2.Le plastique
Il y a 4 ans le gouvernement annonçait que le cap de 100% de recyclage des déchets plastiques serait atteint d’ici 2025.
Si le tri est bien effectué, il sera possible de mettre sur le marché que des bouteilles plastiques exclusivement recyclées. Actuellement le plastique collecté ne représente que 57% de la production. Mais tout dépendra également de la concertation en cours entre les professionnels de la boisson et les collectivités locales.
Des pépites françaises sont aux premières loges pour la protection de l’environnement par exemple : La société « Carbios », la société de chimie verte qui a mis au point un bioprocédé de recyclage enzymatique et de dégradation des plastiques à utiliser actuellement pour l’emballage des produits, des légumes et fruits. Une entreprise dont une partie du capital appartient à BPI France, banque publique d’investissement, organisme français de financement et de développement des entreprises nationales
.
Une autre entreprise « Soprema » une ETI de Strasbourg réalise le recyclage chimique des déchets plastique non recyclables en les transformant en mousse de polyuréthane de grande qualité pour ses panneaux d’isolation pour le bâtiment.
C’est une avancée dans l’économie circulaire après plusieurs années de recherche et de développement avec l’aide de l’Ademe, de CITEO et un investissement de 7 millions d’euros.
.
Une nouvelle loi contre le gaspillage et sur l’économie circulaire a été votée avec l’objectif d’éliminer en autre le plastique à usage unique d’ici 2040 (Tubes de dentifrice, bidons de lessive, bouteilles de shampoings, pots de yaourt). Toutefois 20 ans c’est trop long.
Pour ce qui concerne la disparition totale du plastique, il faut bien se rendre compte que notre environnement quotidien est envahi par le plastique (Petits appareils électriques, jouets, meubles, le packaging etc…). La disparition totale du plastique serait une révolution mais qui sera difficile à mettre en place rapidement.
Même si une avancée se profile avec la disparition de tous les plastiques superflus, tels que les emballages souples, les couverts d’ici 2 ans sachant que le recyclage n’est qu’une première étape et non la solution ultime.
Pour les produits bio il faut également résoudre le problème des films plastiques.
Un exemple dans l’agroalimentaire : La société Fleury Michon vient de lancer une production de plats cuisinés individuels de gratins dans une barquette en bois de peuplier français. Avec cet emballage et une nouvelle méthode de cuisson, la société compte éliminer 80% du plastique utilisé auparavant.
.
3.Le biométhane dans le département de l’Oise
La société WAGA Energy a inventé une technologie qui permet d’injecter directement dans les réseaux de distribution de gaz naturel géré par GRDF du biogaz sous forme de biométhane, après traitement et débarrassé de ses impuretés, issu des installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND).
Ce nouveau procédé participe à l’économie circulaire puisque ce gaz issu des déchets se substitue au gaz importé. Par ailleurs, plus le tri a été organisé en amont, plus le biométhane produit est pur.
La nouvelle technologie intitulée "Waga-box » a été implantée, dès le printemps 2017, sur l’ISDND de St Maximin dans le département de l’Oise, géré par la société SUEZ et peut ainsi fournir 20GWh de biométhane par an dans le réseau de gaz naturel, soit la consommation annuelle d’une ville de 3000 foyers.
.
D’autres pépites françaises sont à découvrir et à aider financièrement pour qu’elles puissent participer à la transition écologique.
.
Surtout ne pas laisser le plastique non recyclable redevenir indispensable et envahir notre quotidien à la suite de cette pandémie.
Les lobbies du plastique ne doivent pas à nouveau se frotter les mains.
.
Pour l’instant des relocalisations massives ne sont pas d’actualité puisqu’elles se heurteraient à des obstacles insurmontables (compétences locales, prix, matières premières etc…).
L’idéal est de multiplier les fournisseurs (certains plus proches) et d’entamer une grande réflexion sur les activités concourant à l’indépendance nationale et européenne.
.
Par ailleurs nous vous proposons de lire ci-dessous cet article intéressant paru dans le journal « Les Echos » le mercredi 27 mai 2020, page 06.
.
Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie
….
Le pacte vert sera au cœur de la relance européenne