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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 11:25

 

La CLIS s’est réunie le jeudi 26 janvier 2012 avec :

-      Deux responsables de SITA ;

-      Deux représentantes de la sous-préfecture ;

-      Une représentante du conseil général ;

-      Une représentante de la mairie ;

-      Un membre du ROSO ;

-      L’inspecteur des installations classées ;

-      Le maire de Lévignen ;

-      Quatre membres de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

 

La séance débuta par un bref historique de l’installation :

-      Ouverture en 1978 ;

-      Extension aux casiers n°1 et 2 en 1995 ;

-      Valorisation électrique du biogaz en avril 2002 ;

-      1ére mise en conformité à la suite d’un arrêté préfectoral d’avril 2003 ;

-      2ème mise en conformité en janvier 2008 ;

-      Suspension de l’activité de l’exploitation en juin 2009 ;

-      3ème mise en conformité après arrêté préfectoral de décembre 2010 ;

-      Travaux effectués à partir de janvier 2011 pour une réouverture du site en juin 2011 et mise en exploitation du casier n°3.

 

 CLIS JANVIER 2012

 

 

 

Le  responsable de l’agence de stockage SITA IDF-Oise, Mr CLISSON,  a  rappelé l’implantation de SITA IDF-OISE avec 8 centres de tri, 9 installations de valorisation énergétique, une unité de compostage et 12 ISDND. Il fit également une rapide description du site de 40 hectares avec 6,5 hectares en activité et dont la fin de l’exploitation est prévue pour 2019 suivi d’une surveillance d’une durée de 30 ans.

5 employés sont chargés de la gestion de l’ISDND de Crépy en Valois. Un composteur de déchets et un chargeur à chenilles sont deux engins de chantier nécessaires pour l’enfouissement des déchets.

Ce site, certifié ISO 9001 et 14001, a une capacité de 1 200 000 m3 dont 120 000 tonnes annuellement.

 

 L’accent a été mis sur l’imperméabilité passive et active.

Le dôme du casier N°1 s’élève à 25 m et la côte par rapport au niveau de la mer est de 162 m. Depuis la terre s’est compactée et un léger affaissement a été constaté.

L’aménagement en fond du casier n°3 est composé du bas vers le haut :

-      D’un géotextile de renforcement visant à assurer la parfaite stabilité dans le temps de l’ensemble ;

-      D’une couche d’1 mètre d’argiles venue de Vauciennes et de la région de Seine et Marne. Ces argiles ont été remaniées et compactées de façon à obtenir une très forte imperméabilité. Cette couche est renforcée par un géotextile bentonitique : la bentonite est une argile très fine et gonflante, parfaitement imperméable. Une goutte d’eau mettrait 30 ans pour traverser cette épaisseur ;

-      D’une géomembrane en polyéthylène haute densité ;

-      D’un géocomposite de protection et drainage.

 

 

CLIS 01.2012 N°2

 

Un point bas est aménagé en fond du casier et équipé d’un puits de pompage des lixiviats.

Les lixiviats (eaux de pluie ayant percolé au travers des déchets) sont collectés en fond de casier, pompés et traités sur la station communale exploitée par la SAUR.

Les eaux pluviales provenant des zones réaménagées sont collectées par des fossés périphériques et dirigées vers 3 bassins tampons et de décantation. Les eaux sont analysées par une société indépendante.

Si elles ne sont pas polluées, elles sont rejetées dans le milieu naturel. Si tel n’était pas le cas (jamais produit), elles seraient traitées  avec les lixiviats récupérés et traités au niveau de la station d’épuration par la SAUR. Les lixiviats sont analysés trimestriellement par une société indépendante et certifiée. La qualité des eaux souterraines, actuellement conforme, sauf  en aval  immédiat de l’ancienne zone dépourvue  de membrane imperméable, est contrôlée semestriellement par 6 piézomètres.

La récupération du biogaz est également en cours. Des puits installés tous les 30 mètres de diamètre aspirent le gaz véhiculé dans de nombreux tuyaux qui parcourent l’ensemble du site. Aucun risque de fuite puisque le circuit de récupération fonctionne en dépression et alimente la torchère et le moteur de production électrique.

La plateforme de valorisation du biogaz représente un investissement de 2 millions d’euros. Elle  condense le gaz, élimine l’humidité, refroidit et filtre ce matériau constamment analysé pour vérifier sa concentration et sa composition.

Ce gaz est injecté  dans un groupe électrogène composé d’un moteur de 1800 chevaux  et de 16 cylindres. Ce système peut brûler jusqu’à 750m3 de gaz par heure et produire 1250kw/h d’électricité 24 h sur 24, nécessaire à la consommation de 3500 foyers ou 9000 personnes. Cette électricité est revendue à EDF sur la base de 5 à 8 centimes le KW loin du prix payé par EDF aux particuliers. Au maximum 3 groupes de production d’électricité peuvent être aménagés sur le site de Crépy en Valois.

Un centre de supervision pilote l’ensemble de cette plateforme de valorisation. En cas d’arrêt inopiné du groupe électrogène, la torchère d’une capacité de 1000m3/heure entre automatiquement en fonction puisque la société a obligation d’éliminer le gaz extrait de la décomposition des déchets ménagers.

 

 CLIS 01.2012 N°3

              Vue aérienne du site d'une superficie de 40 hectares 

 

 

Depuis l’ouverture en juin 2011, stockage de près de 40 000 tonnes dont 15370 tonnes provenant de départements limitrophes dans la limite de 20% des déchets collectés. Les déchets ménagers ne représentent que 6300 tonnes (16%). Un système a été mis en place pour humidifier les déchets et provoquer une décomposition plus rapide. 14 000 tonnes de terres souillées ont été récupérées pour la couverture des déchets mais après une analyse du contenu.

Les déchets apportés par les industriels sont acceptés suivant un cahier des charges très strict.

 

La société SITA a pris conscience des enjeux écologiques avec un suivi des zones réaménagées (400 hectares sur l’ensemble des sites IDF-Oise). Elaboration d’indicateurs avec des professionnels de la protection de l’environnement.

Sur le site de Crépy en Valois un diagnostic sur la biodiversité sera effectué en 2012-2013. Sita espère intégrer ses sites dans une continuité écologique régionale avec une implantation de la flore et faune locale. La suppression des produits phytosanitaire sur les sites d’exploitation est une réalité et le développement naturel des différentes espèces est fortement conseillé.

 

L’inspecteur des installations classées a indiqué que le site de Crépy en Valois ne présente pas de problème actuellement. Monsieur CLISSON a précisé qu’un n° de téléphone est à la disposition des habitants en cas de mauvaises odeurs ou de demandes de renseignements (0800001912).

 

Une discussion a eu lieu sur l’opportunité :

-      De l’individualisation du paiement des ordures ménagères avec une incitation financière, puisqu’un changement  des mentalités est nécessaire au vu de certaines expériences dans l’Oise. Il existe également un manque de filières de recyclage en France ;

-      De l’installation d’un centre de stockage de déchets à l’intérieur du bois du roi et de ce fait de la pérennité de cet espace vert.

 

La séance est levée.

 

 

Depuis 1978 notre association suit l’évolution du centre de stockage des déchets à Crépy en Valois. De nombreux progrès ont été réalisés dans la gestion des déchets et  la préservation de l’environnement, notamment sous la pression des règlementations européennes. Toutefois nous sommes  contre la multiplication de centres d’enfouissement de déchets et d’incinérateurs. La meilleure solution est celle qui privilégie la diminution et le recyclage des déchets.

 

ISDND CREPY 01.2012

    Photographie du dôme et d'une partie du casier n°3 - janvier 2012

 

                                                    

 

 

                             

                                                                     

                                                                     

 

                         

                  

 

 

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 13:48

 

Bois du roi 4

Bois du roi 5

 

 

                                      _________________________________

 

 

Février 2012

 

 

Bois du roi 7

 

 

Ce n’est pas la première pierre mais une première porte grillagée installée récemment, interdisant l’accès d’un chemin qui fera peut-être office, le moment venu, de porte d’entrée de la décharge du bois du roi  pour les camions remplis de détritus et empruntant la D136.

Cette porte est-elle faite pour décourager les curieux ? Des travaux clandestins sont-ils déjà envisagés ?  A terme le bois du roi sera t'il entouré d’une barrière grillagée ?

 

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 20:18

 

Cet article a été publié en juillet 2010 dans le mensuel de la commune d’Ormoy Villers intitulé l’Ormoisien.

Le propriétaire de ce bois  essaye avec  acharnement  et  avec une certaine constance de faire aboutir ce projet de création d’une carrière d’extraction de sable et d’installation d’un centre d’enfouissement de déchets à l’intérieur d’un site classé. Certainement que les bénéfices financiers seront au rendez-vous pour lui en cas de réussite.

Le premier projet de décharge dans le trou de la sablière avait fait l’objet d’une enquête publique en novembre 1975 et le commissaire enquêteur avait émis un avis défavorable qui stoppa ce projet. Vous lirez dans cet article la chronologie des évènements depuis cette date. L’existence d’une carrière était beaucoup plus ancienne puisque dans les années 1960 il était déjà fait mention d’une telle installation fermée par la suite et suivie d’une politique de reboisement du site conformément à un arrêté préfectoral de janvier 1978.

                               

      Bois du roi 1                                

 

  Bois du roi 2

 Bois du roi 3

 

A suivre la semaine prochaine

 

 

Dernières information au sujet de la centrale à gaz de Verberie

 

L’état a jeté l’éponge. Seul le duo, majorité du conseil municipal de verberie et société Direct Energie a fait appel auprès du tribunal administratif de la décision annulant la révision simplifiée du plan local d’urbanisme. Ce nouveau PLU permettrait la construction de la centrale à gaz tant décriée.

 

Pour plus de précisions vous pouvez cliquer sur le lien « pas de centrale en basse automne » situé à droite de l’écran.

 

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 15:11

 

Monsieur Guillaume Pépy président de la SNCF, madame Lucette Vanlaeke représentant RFF, madame Séverine Lepere directrice de la ligne K, monsieur Stéphane Elie, responsable de la ligne K et TER, monsieur Arnaud Foubert maire de Crépy en Valois, monsieur Fabrice Dalongeville conseiller régional de Picardie, messieurs Lionel Toussaint et Roger Toussaint représentant l’ADU-FNAUT, ont participé à une réunion de travail à l’hôtel de ville le vendredi 20 janvier 2012.

Un état des lieux a été réalisé. De nombreuses questions ont été posées. Des solutions ont été proposées.

 

Pour de plus amples renseignements concernant cette réunion, vous pouvez cliquer sur le lien à droite de notre blog « association de défense des usagers ». 

 

Toutefois n’oubliez pas de lire l’article mis en ligne le jeudi 02 février 2012 sur la gestion des déchets dans l’Oise et la conférence de Dany Dietmann.

 

Tadeusz LEWANDOWSKI, secrétaire-adjoint de l'association Crépy environnement et qualité de la vie.

  

 

IMGP0948 Gare Crépy

                                                    Gare de Crépy en Valois

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 16:57

 

Conférence de Dany Dietmann, professeur des sciences de la vie  et de la Terre, Maire de la commune de Manspach et vice-président de la communauté de communes de la Porte d’Alsace :

Les solutions alternatives à l’incinération

 

Un incinérateur disperse les polluants, puis la nature s’occupe de les concentrer dans la chaîne alimentaire. Au bout, le cancer veille…

 

Les solutions alternatives à l’incinération existent, Dany Dietmann est venu nous présenter les siennes. Elles apportent un véritable bol d’air à la biosphère car, dans son département du Haut Rhin où il est maire et vice-président de sa communauté de communes, faute de « déchets », ils n’arrivent plus à remplir les incinérateurs et les décharges se vident.

 

La séance débuta vers 19h00  à l’auditorium de la manufacture de la tapisserie de Beauvais avec la présentation de plusieurs membres du collectif isarien de réflexion pour une gestion durable des déchets qui firent rapidement place à Monsieur Dany Dietmann. Le conférencier entama son monologue émaillé de nombreux graphiques et de nombreuses photos.

 

Conférence Dany Dietmann n°1

 

 

Intervention de Dany Dietmann

 

En France, la moyenne des poubelles est de 360kg par habitant et par an. Avec 24% de recyclage sur ce poids, nous sommes parmi les derniers d’Europe, les bonnes pratiques étant de l’ordre de 60%. J’ai réussi en 10 ans avec l’aide des élus et des habitants à obtenir 76% de taux de recyclage sur les poubelles de la communauté de communes de la Porte d’Alsace (CCPA). L’objectif à se fixer dès maintenant est de sortir 75% de produits résiduels du bac. En effet, une fois le choix de valorisation effectué, ses déchets deviennent des produits qui peuvent rapporter beaucoup.

 

 

Conférence Dany Dietmann n°4

 

 

Les solutions alternatives

 

A elle seule, la France a plus d’incinérateurs que tout le reste de l’Europe. La première des étapes est donc de ne pas choisir la construction d’un nouvel incinérateur, sinon, nous serions obligés de le remplir et donc nous ne trierons pas.

 

La seconde étape est de passer d’une taxe sur les ordures ménagères (tu tries ou tu ne tries pas, tu payes) gérée par les services de l’état, à une redevance sur les ordures ménagères à gestion communale avec une facturation incitative (plus tu tries moins tu payes). L’eau est bien facturée au mètre cube, l’électricité au kilowatt/heure, le téléphone à la minute. Pourquoi les ordures « intriables » ne seraient-elles pas facturées au poids ? Bénéfice net 8% pour le contribuable, auquel il faut ajouter « la valeur ajoutée au geste du tri ». Tous les produits résiduels triés sont revendus, ce qui permet de réduire encore la facture. A titre d’exemple l’aluminium est vendu 900€ la tonne, le carton trouve preneur à 108€ et le fer oscille entre 130 et 300€. Autre facette, la mise en place à l’échelle nationale de ce concept de tri permettrait la création de 350 000 emplois, soit 3500 par département, presque 100 emplois nouveaux par canton.

  

 

Conférence Dany Dietmann n°5 

 

Mais pour que cette valorisation soit possible, il faut avant tout extraire des poubelles tout ce qui est décomposable. Il faut isoler la part des produits fermentescibles, soit 30% du volume de la poubelle, en favorisant le compostage individuel ou regroupé. La distribution de composteurs ou de plans pour les construire, le lombricompostage, l’installation de plateformes de compostage avec un maître composteur est une solution facile à adapter à chaque situation. Les apports de substance peuvent être volontaires ou le ramassage organisé. Une fois le compost préparé, il peut être à nouveau redistribué ou vendu. Pour l’habitat collectif, une collecte sélective en milieu urbain peut être envisagée en porte à porte. La ville de Fribourg et ses 450 000 habitants collectent ainsi 26 000 tonnes de fermentescibles par an. Chaque tonne produit 150kg de gaz, 310kg de compost et 500kg d’eau, ce qui permet à la ville de disposer de 17 000m3 de méthane quotidiennement.

 

Conférence Dany dietmann n°2

                           Famille composée de 4 personnes

 

 

La collecte des produits non « triables », les produits résiduels ultimes, s’effectue dans des poubelles équipées d’une puce pour permettre la pesée de chaque bac. C’est la pesée embarquée. Celle-ci est facturée 76 centimes, chaque propriétaire gère alors le taux de remplissage de son bac avant de le présenter au système de ramassage. Chaque poubelle est donc pesée à la montée et à la descente pour déterminer le poids à facturer, l’information étant transmise directement au service facturation de la commune. Pour l’habitat collectif, la mise en place de parcs à poubelles avec un peu d’organisation permet de procéder de même. Autre avantage, l’arrêt du véhicule de ramassage est moins fréquent, chaque foyer sortant sa poubelle en moyenne qu’une fois sur 3. Encore une économie et un gain de confort pour les usagers.

 

 

Conférence Dany Dietmann n°6

 

 

Une autre piste est la mise en place de plateformes de déballage à la sortie des caisses des commerces qui permet de gérer tous les emballages excédentaires.

 

Toutes ces solutions sont déjà en place dans plus de 200 communes en France, ce qui a permis à certaines de passer de 380kg de produits résiduels ultimes à 87kg en seulement 10 ans. La masse des encombrants a souvent diminué, jusqu’à parfois de 70%. La taxe de 93€ s’est transformée en redevance de 56€ par an et par habitant, soit une économie de 175€ par an pour un foyer de 5 personnes. Elles seront amenées à se développer encore davantage dans les prochains mois, les scandaleux contrats d’approvisionnement des incinérateurs étant maintenant interdits depuis le grenelle de l’environnement. De plus les futures lois sur les machefers (tout aussi scandaleux) devraient encore faire avancer le processus.

 

En résumé, ce n’est pas un incinérateur dont nous avons besoin pour maitriser le flux de nos déchets mais d’une implication de la population, des bailleurs et des élus pour la mise en place de véritables solutions. C’est un enjeu humain et non technique que je vous propose, car la pollution et la destruction n’est plus d’actualité. Il faut maintenant s’installer dans une économie plus locale, plus légère et remplacer le toujours plus par le toujours mieux.

 

(Source : Collectif isarien de réflexion pour une gestion durable des déchets)

 

 

Conférence Dany Dietmann n°8 

 

 

A la fin de l’intervention un dialogue se construisit entre la centaine de participants composés d’un représentant du conseil régional, du vice-président du conseil général, chargé de l’environnement, de nombreux élus de tous bords, de membres d’associations, du public et  monsieur Dany Dietmann. Il est regrettable qu’aucun membre de la communauté de communes du pays du Valois ne se soit déplacé. Seule l’association Crépy environnement et qualité de la vie était représentée.

 

Voici les réponses qu’il fit aux différentes questions posées :

-      La communication, plus que l’incitation financière, est un élément fondamental à la réussite du projet. Il faut que les habitants se sentent acteurs de cette démarche citoyenne ;

-      Depuis les lois du Grenelle 2 de l’environnement, les contrats d’approvisionnement des incinérateurs prévoyant des pénalités en cas de rupture entre les sociétés privées gestionnaires de cet outil et les collectivités locales sont interdits.

 

Conférence Dany dietmann n°15

 

 

La communauté de communes du pays de Valois a-t-elle signé ce genre de contrat ?Il est aberrant que les déchets de cette communauté partent vers l’incinérateur de Villers Saint Paul alors qu’il existe un ISDND (centre d’enfouissement des déchets) à Crépy en Valois avec à la clef une augmentation significative de la taxe des ordures ménagères ;

-      Les machefers, déchets ultimes des incinérateurs, ne doivent pas être en contact avec le milieu hydrique, donc ne peuvent  pas être utilisés pour le remblaiement des route, sous peine de pollution du milieu, contrairement aux dires des commerciaux des sociétés gestionnaires des incinérateurs ;

-      Les unités de valorisation énergétiques (UVE) sic, nouvelle appellation des incinérateurs, ne sont valables  que près d’entreprises ou d’une grande collectivité locale ayant besoin d’un important réseau de chaleur. Ce qui n’est pas le cas de l’incinérateur de Villers Saint Paul qui diffuse ses diverses toxines dans l’atmosphère bientôt absorbées par le sol avant de se retrouver dans l’alimentation ;

-      Dans le département du Haut Rhin il existe deux incinérateurs (Colmar – Mulhouse) et sur la carte de ce département, les communautés de communes proche de ces outils ont pris un retard significatif dans le système de tri, conséquence de la proximité de ces UVE qu’il faut alimenter à tout prix ;

-      La représentante de la communauté de la basse Automne demande à Monsieur Dany Dietmann si le problème des décharges sauvages a été résolu. Il lui répondit par l’affirmative et qu’au bout de 10 années le problème a complètement disparu.

 

Conférence Dany Dietmann n°9 

 

Le vice-président du conseil général, chargé de l’environnement prit la parole et remercia monsieur Dietmann pour son intervention qui lui a permis d’ouvrir d’autres horizons pour le PDEDMA, retoqué par le préfet de l’Oise, au motif qu’il est trop ambitieux. Cet élu est fermement opposé à la construction d’un 2ème incinérateur à Villers Saint Sépulcre, totalement inutile. De plus il se dit très intéressé par une visite à la communauté des communes de la porte d’Alsace et au conseil général du Haut Rhin pour obtenir des conseils sur la mise en place d’un système dans l’Oise similaire à celui de la collectivité  locale d’Alsace.

 

 

Conférence Dany Dietmann n°14

 

 

Conclusion de Monsieur Dany Dietmann

 

Il faut :

-      Simplifier le système incitatif de collecte et de tri des déchets ménagers pour arriver à une uniformisation du process ;

-      Mutualiser les énergies, les compétences des élus, des associations, des citoyens.

Selon les dires d’un dirigeant d’une grande société cotée : « Il y a plus de coups à prendre avec l’incinérateur que d’argent à gagner ».

 

Le rêve de Monsieur Dany Dietmann : « Que l’habitant se fasse payer pour donner sa poubelle ! ». Applaudissements.

 

La présidente du collectif isarien de réflexion pour une gestion durable des déchets a mis fin à la séance également sous les applaudissements.

 

(Source : Association Crépy environnement et qualité de la vie)

 

 

Conférence Dany dietmann n°11

 

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 13:49

 

L’association Crépy en Valois et qualité de la vie veut contribuer à l’agenda 21 en publiant ce dossier.

 

 

 Communiqué de presse du collectif isarien  de réflexion pour une gestion durable des déchets le 9 novembre 2011

 

A la suite d’une réunion organisée par l’association Accide le 11 juillet 2011, douze associations ont décidé de s’unir autour des problématiques isariennes de gestion des déchets car elles considèrent que le débat public n’est pas satisfaisant sur ce sujet. La présence de plusieurs associations lors de cette réunion d’opposition au projet d’incinération et la volonté d’avancer ensemble en unissant les forces et les compétences de chacun a permis de faire émerger une détermination commune :

La nécessité de mettre en place un réel dialogue sur la gestion des déchets sur le territoire isarien.

 

Cette nécessité s’est avérée d’autant plus forte que le territoire de l’Oise est régi par un plan départemental de gestion des déchets (PDEDMA) obsolète. Le plan actuellement en vigueur date de 1999 et est arrivé à échéance en 2005. Nous sommes en 2011. Comme le rappelle le site web du conseil général : « la période 1999-2006 a été marquée par une importante évolution de la réglementation. Il s’agit donc d’intégrer ces évolutions réglementaires nationales et européennes, ainsi que les orientations du grenelle de l’environnement ».

 

Cette réflexion s’avère également nécessaire car le territoire voit actuellement 4 projets de structures de traitement de déchets qui soulèvent des interrogations : 3 sites d’enfouissement et 1 incinérateur pour un traitement total de 510.000 tonnes par an !

 

Sur un territoire qui enfouit actuellement 405.000 tonnes par an dans ses 5 sites et possède déjà un incinérateur qui ne tourne pas en plein régime, on peut légitimement s’interroger sur les pertinences des projets en cours.

 

Dans un département rural qui possède la plus vieille « ressourcerie » de France (Les ateliers de la bergerette), on peut s’étonner que si peu de place soit laissée aux propositions alternatives et novatrices en termes de gestion des déchets.

 

Ne pourrait-on pas être un département exemplaire ? Un département moteur et précurseur dans une gestion vertueuse de nos ressources ?

 

 Le collectif isarien de réflexion pour une gestion durable

                                               Les représentants du collectif isarien

 

En ce sens, le collectif des associations souhaite nouer le dialogue avec les élus régionaux, départementaux, locaux ainsi que les citoyens. La conférence du 25 novembre 2011 avec la venue de M. Dany Dietmann, maire de Manspach et vice-président de la communauté de communes des Portes d’Alsace, a pour objectif de montrer la détermination des associations à ouvrir ce débat publiquement. Cette action d’ouverture intègre le programme national de semaine européenne de réduction des déchets (SERD – http://www.reduisonsdechets.fr/serd/presentation-objectifs.html).

Le collectif se veut force de propositions. « Nos déchets valent de l’or » et nous devons nous en charger – c’est ce que le collectif veut faire comprendre aux citoyens et aux politiques à travers cette conférence animée par un élu volontaire et enthousiaste.

 

Concrètement, le souhait du collectif est d’obtenir la transparence sur les projets en cours et de participer activement à la mise en place du futur PDEDMA.

 

 Le collectif isarien de réflexion pour une gestion durable des déchets  est né à la suite d’une réunion organisée par l’association Accide le 11 juillet 2011. La présence de plusieurs associations lors de cette réunion d’apposition au projet d’incinération et la volonté d’avancer ensemble en unissant les forces et les compétences de chacun a permis de faire émerger une détermination commune :

La nécessité de mettre en place un réel dialogue sur la gestion des déchets sur le territoire isarien.

 

Ce collectif n’est pas clos et intègre à ce jour 12 associations qui échangent et ont décidé de travailler ensemble.

 

Composition de ce collectif : (collectifisariendechets@gmail.com)

 

Ressourcerie :

ATELIERS DE LA BERGERETTE

 

Associations nationales :

CNIID (Centre d’Information Indépendante sur les Déchets)

GENERATIONS FUTURES

AMIS DE LA TERRE

 

Associations régionales :

PICARDIE NATURE

ASSEPIC

 

Associations locales :

ACCIDE

ADEBA

TRACY ENVIRONNEMENT

VALOIS ENVIRONNEMENT

ALERTE AUX DECHETS

LES AMIS DU BOCHET

 

La gestion des déchets dans l'Oise - Les structures exista        Les différents acteurs de la gestion des déchets dans l'Oise

 

La gestion des déchets dans l’Oise

 

1.   Les structures existantes :

-      1 incinérateur à Villers Saint Paul ;

-      5 centres de stockage de déchets ménagers ;

-      3 syndicats (le SMVO à l’est, le SYMOVE au sud-ouest, un syndicat interdépartemental le SMITOB au nord-ouest) ;

-      Des EPCI indépendants (Etablissements publics de coopération intercommunale).

 

    2. Les capacités d’enfouissement restantes :

-      Liancourt Saint Pierre :           700 000 tonnes

-      Saint Maximin :                        800 000 tonnes

-      Villeneuve-sous-Verberie :    1 000 000 tonnes

-      Crépy en Valois :                    3 800 000 tonnes

-      Bresles/Bailleul :                       500 000 tonnes   

 

Soit 6 800 000 tonnes encore disponibles.

Tonnage annuel enfoui = 405 000 tonnes donc plus de 16 ans de capacités restantes.

Sans compter l’incinérateur à Villers Saint Paul.

 

3.   Les structures en projet :

     A ces informations, il faut ajouter les projets suivants :

-      Villers Saint Sépulcre –Incinérateur de 110 000 tonnes + 20 000 tonnes de compostage par an ;

-      Hardivillers – CSDU K2 de 150 000 tonnes par ans sur 21 ans ;

-      Péroy les Gombries – Centre de tri K2 avec apport de 300 000 tonnes par an dont CSDU K2 de 150 000 tonnes par an ;

-      Moulin sous Touvent – CSDU K2 de 100 000 tonnes par an.

 

(Rapports annuels 2009 et PDEDMA en projet de 2010)

 

Dany Dietmann

                                            Dany Dietmann lors de sa conférence

 

Au secours, la poubelle déborde !

(Article paru en 2008)

 

Toujours plus de déchets

 

N’en jetez plus ! En France la quantité de déchets a doublé entre 1980 et 2002, passant de 180 à 360 kg par personne et par an. En cause, le développement de la consommation, l’augmentation des familles à taille réduite (donc des emballages individuels), et le packaging des produits. Par exemple, le café en dosette utilise 10 fois plus d’emballage qu’un paquet de 250 g.

 

Malgré l’effort des collectivités, seuls 12% des déchets sont aujourd’hui recyclés. 51% sont mis en décharge sans aucune valorisation et 26% sont incinérés avec récupération d’énergie. En Belgique, dans la région wallonne, on est proche de 70% des déchets recyclés remarque Hélène Bourge, du centre national d’information indépendante sur les déchets. Et on ne parle même pas du compostage, qui concerne actuellement à peine 9% des déchets.

 

Une poubelle de tri sélectif sur trois est renvoyée vers un incinérateur

 

Bref, on l’a compris, la majorité de nos déchets prend la route de l’incinérateur. A cela plusieurs raisons. D’abord, c’est à chaque commune de décider ou non du tri sélectif et de la couleur des poubelles (jaune, rouge, bleu, sacs transparents…). Pas facile pour les usagers de s’y retrouver. Du coup, une poubelle de tri sélectif sur trois est renvoyée vers un incinérateur. D’autre part, le système fiscal n’est guère incitatif : la taxe d’ordures ménagère est la même quel que soit le volume des déchets du foyer (voir combien ça coûte).

 

Pour les associations écologistes, la faible part du recyclage en France tient d’une volonté politique. Elles accusent les incinérateurs surdimensionnés, qui réclament un minimum de déchets pour fonctionner. Du coup, certaines poubelles triées atterrissent parmi les déchets ordinaires pour nourrir l’incinérateur. Un reproche injustifié, se défendent les industriels. « De toutes façons, on doit utiliser du pétrole en complément pour bien faire brûler les ordures » explique Anne de Lander, responsable de la communication à Eco-emballage. « Alors autant utiliser un pot de yaourt à la place, de toute façon trop difficile à recycler ».

 

D’ailleurs, seuls 134 incinérateurs sont encore aujourd’hui en fonctionnement, contre 300 il y a dix ans. Et 10 départements français se trouvent encore en situation de saturation pour le traitement de leurs déchets. Reste que la France devra, encore une fois, faire des efforts sous la contrainte européenne : Une directive a fixé un objectif de 55% des emballages recyclés d’ici à 2008.

 

(Source : http://www.journaldesfemmes.com/shopping/pratique/guide-recyclage/volume-dechets.shtml)

 

 

 

Les alternatives proposées par l’Accide en 2009

 

Créée en janvier de cette année, l’ACCIDE (association citoyenne contre l’implantation d’un incinérateur de déchets et pour la défense de l’environnement) a un discours tranché. « L’incinérateur est un choix très contestable au niveau sanitaire. Or il existe d’autres solutions qui peuvent être mises en place de façon très simple » explique Agnès Wawrin, présidente de l’association à l’origine de sa création.

« Au lieu de faire disparaître nos déchets en les brûlant, il faut les réduire à la source. C’est la loi des 3 R : réduire, réutiliser, recycler » continue la présidente. Selon les membres d’Accide, il serait facile de réduire la quantité de déchets produite avec des gestes simples :

-      Réduire les emballages :

« Dans cinq ans sera mise en place la pesée embarquée : chaque personne payera en fonction du poids de ses poubelle. Forcément, les gens feront plus attention » démontre Agnès Wawrin ;

-      Consommer plus intelligemment :

« Boire de l’eau du robinet au lieu d’eau en bouteille représente dix kilos de déchets de moins par an pour un habitant. Refuser les prospectus dans les boites aux lettres, c’est moins de 40kg » argumente l’association ;

-      Trier les déchets organiques :

« Un tiers de nos déchets sont fermentescibles et partent en décharge ou en incinérateur alors que ces déchets pourraient créer de l’énergie grâce à la méthanisation » expose l’Accide.

Avec ces quelques petits efforts quotidiens, il y aurait nettement moins de déchets à brûler. Il y a déjà un incinérateur dans l’Oise, à Villers Saint Paul, qui ne tourne qu’à 80% de ses capacités. Si on enlevait la partie de déchets fermentescibles, si on améliorait le tri, cet incinérateur pourrait brûler les déchets de tout le département » prévoit Agnès Wawrin.

Cependant, la présidente est consciente du chemin qu’il reste à accomplir. « Il y a beaucoup de choses et de mentalités à changer et on est conscient que ça ne se fera pas du jour au lendemain. Mais ce sont les élus qui ont le pouvoir de mettre cela en place ou pas » continue-t-elle. Selon l’Accide, les élus ont un rôle d’accompagnement, d’éducation et de prévention auprès de leurs administrés, pour que le système fonctionne.

Et l’association a plus d’un argument dans sa poche. « Il faut savoir que la construction d’un incinérateur génère autant de déchets qu’il ne va en traiter toute sa vie » confie Agnès Wawrin.

Enfin selon les membres de l’Accide, un incinérateur ne serait pas la meilleure solution non plus au niveau de la création d’emplois.

« Un incinérateur crée environ un emploi pour 10 000 habitants, soit 20 emplois dans la région. Alors que créer des ressourceries, des centres de tris, des ambassadeurs, générerait environ 250 emplois », soit dix fois plus. Une donnée qui, selon l’association, devrait également être prise en compte dans les décisions des élus quant à l’avenir de la région.

 

(Source : Oise Hebdo – édition de Beauvais, Vexin – 29.04.2009)

 

A suivre : La semaine prochaine :  La Conférence de Mr Dany Dietmann

 

Dernières nouvelles : Le conseil municipal de Péroy les Gombries a entériné le plan local d’urbanisme incluant l’ouverture d’une carrière d’extraction de minéraux et d’un centre de stockage de déchets de 80 hectares à l’intérieur du bois du roi.

 

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 13:46

 

Le maire de Verberie, Patrick FLOURY, maintient le cap contre vents et marées, quitte à faire chavirer le conseil municipal en 2014.

Malgré l’opposition de nombreuses associations, d’élus de la communauté des communes de la basse Automne, du parc naturel régional Oise-Picardie (PNR), de la justice, du préfet , du commissaire enquêteur  et d’une partie de la population, le conseil municipal a décidé de faire appel de la décision du tribunal administratif d’Amiens en date du 29 novembre 2011 qui avait décidé d’annuler la révision simplifiée du plan local d’urbanisme (PLU). Celle-ci permettrait de transformer des terres agricoles en terrains industriels, premiers pas pour la construction de la centrale à cycle combiné au gaz sur la commune de Verberie.

 

IMGP1179

                             Source :Oise Hebdo

 

Le conseil Municipal du lundi 9 janvier 2012 ne se passa pas en catimini puisque la salle du conseil, trop petite, fut envahie par une vague de concitoyens avides de connaître le résultat du vote.

 Le maire met en avant le développement économique de la ville (Des exemples montrent que le nombre d’emplois locaux induits par un tel projet est anecdotique) mais la qualité de vie des habitants de la ville passe au second plan. Puis, sans débat, rapidement,  la majorité des conseillers municipaux optèrent  pour la solution de rejeter la décision du tribunal administratif d’Amiens et de continuer la bataille juridique.

 

 

Centrale à Verberie

                                     Localisation du projet de la centrale

 

L’adhésion au PNR fut également rejetée dans la foulée, montrée du doigt par le maire et assimilée à un frein pour l’économie du pays, mais l’installation de cette centrale à cycle combiné au gaz risque d’avoir un impact négatif sur le marché immobilier local à Verberie.

 

L’association « Pas de centrale en basse Automne » reste déterminée à combattre ce projet. L’association « Crépy environnement et qualité de la vie » s’associe à cette démarche.

 

 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 13:49

 Logo association Crépy environnement et qualité -copie-1 

 

A la suite de la lecture du projet du plan  de déplacements urbains de Crépy en Valois, notre association exprime les observations suivantes :

 

Tout d’abord la création d’une ligne de bus gratuite est une initiative positive pour une amélioration de la mobilité des habitants de la ville et un désengorgement du centre-ville mais certaines personnes du quartier Ramon bordant la route de Senlis se demandent pourquoi cette ligne régulière ne traverse pas leur quartier.

 La création de cette première ligne, englobant déjà des espaces essentiels dans la ville, a un coût, et du temps est nécessaire pour vérifier le succès de cette initiative avant d’améliorer ce service (Nouvelle ligne ou prolongement de la ligne, accessibilité aux personnes handicapées, construction de zones d’arrêt abritées comme définies dans le PDU).

 La mairie envisage, en cas de forte fréquentation (Arrivée ou départ de trains), de mettre en place des bus standards en doublon et en modifiant légèrement l’itinéraire.

Une place de stationnement pour handicapés a été supprimée, remplacée par un arrêt de bus prés de la place du docteur Dupuis. Une autre a-t’elle été recréée ?

 

Une gare intermodale devient indispensable  pour que la circulation des piétons, des deux roues, des bus, des voitures se fasse plus facilement. Actuellement avec le passage continuel des poids lourds, la gare SNCF est le point le plus dangereux de la ville. Les autres carrefours indiqués ci-dessus présentent également des dangers pour les cyclistes et les piétons. Aucune mention du parking situé au sud de la gare SNCF (près des anciens docks du bâtiment).

 

L’installation de plusieurs pistes cyclables est louable à condition que celles-ci soient sécurisées par rapport à la circulation automobile et qu’une véritable continuité soit réalisée comme indiquée sur le plan. Le mauvais exemple reste la route de Senlis où les pistes cyclables sont impraticables. 

Un plan plus ambitieux pourrait voir le jour avec l’implication de la communauté des communes du pays de Valois et les villages limitrophes avec des dessertes  (suivant le projet du PDU):

-      Crépy en Valois – Ormoy Villers pour rejoindre la coulée verte ;

-      Crépy en Valois  -  Lévignen dans la perspective de rejoindre l’autre extrémité de la  coulée verte (Mareuil sur Ourcq) ;

-      Crépy en Valois – Glaignes.

Ainsi se dessine, si le projet de la coulée verte se concrétise, une grande boucle cyclable. Mais la liaison cyclable Crépy en valois – Vaumoise n’est plus mentionnée.

 

La volonté de favoriser le vélo à Crépy en Valois se heurte malheureusement à une densification de la circulation automobile en centre ville et un manque d’emplacements pour le stationnement sécurisé des cycles. Si les trottoirs du centre ville restent à la disposition des piétons, dans certains quartiers périphériques les véhicules envahissent encore trop souvent les trottoirs.

 

A la suite, du stationnement de camions livrant des marchandises, des habitants désirant rejoindre en V.L. le marché situé place de la république le mercredi, la circulation devient difficile avec des risques d’asphyxie.

 

L’association Crépy environnement et qualité de la vie est favorable à toute initiative  proposant une priorité aux déplacements en transport en commun, à l’amélioration de la circulation et de la sécurité des deux roues et des piétons.

 

Le projet du plan de déplacement urbain est une initiative intéressante pour lequel l’association est favorable dans son ensemble et espère que les constats indiqués dans l’évaluation environnementale seront suivis d’actions concrètes énumérés dans le projet du P.D.U. et par celles proposées par d’autres organismes.

 

Toutefois notre association émet quelques remarques. Il est souhaitable :

 

-      De maitriser l’étalement urbain (Utiliser les friches urbaines et si c’est possible les friches industrielles) et garantir la protection des espaces naturels ;

-      Que les travaux prévus aux abords de la gare et à la porte de Paris  favorisent les déplacements des piétons et des deux roues ;

-      Que des discussions entre la SNCF, la communauté des communes du pays de Valois, les associations soient engagées pour cerner les besoins des habitants du pays au niveau du réseau ferré ;

-      Que l’implantation du complexe cinématographique, avec la proximité du magasin Intermarché, de la gare SNCF et de la circulation des PL et voitures automobiles, n’entraine pas un goulot d’étranglement et une zone dangereuse pour les piétons et les deux roues ;

-      D’imposer dans les prochains programmes de constructions d’habitation, l’obligation d’inclure au minimum deux places de stationnement, afin de limiter le phénomène des voitures ventouses ;

-      D’améliorer l’attractivité du centre et de la ville en général, en réduisant  l’encombrement des rues  et des trottoirs par les voitures. Repenser la place et le nombre de « parkings » pour les véhicules légers avec la création  dans un premier temps d’une zone piétonnière expérimentale dans le centre ville (voir plan en annexe).Le transport gratuit « Cypré » est un premier élément positif mais insuffisant ;

-      De parfaire le plus rapidement possible l’accessibilité des voies de circulation aux personnes handicapés et aux familles accompagnées de jeunes enfants ;

-      Que les associations intéressées participent  également aux travaux d’études concernant les évaluations et les divers expérimentations prévues dans le PDU ;

-      D’impliquer la communauté des communes du pays du Valois pour un plan général des déplacements au niveau de l’intercommunalité ;

-      De déterminer la durée des travaux et vérifier leurs compatibilités avec les capacités financières de la ville. La plupart des projets définis dans le PDU ne pourront être réalisés qu’à partir de 2012 et au-delà.

 

Par ailleurs un seul dossier pour le projet du PDU à la disposition du public à la mairie ce n‘est pas suffisant. Pourquoi ne pas avoir mis ce dossier en ligne pour permettre aux habitants de le consulter plus facilement. La communication doit être encore améliorée.

 

 

Yves MOUNY                                                 Philippe MARAT

Président de l’association,                              Secrétaire de l’association,

Signé MOUNY                                                Signé MARAT

 

 

 

 

Tadeusz LEWANDOWSKI

Secrétaire-adjoint de l’association,

Signé LEWANDOWSKI

 

Plan centre-ville Crépy en Valois

                Plan du centre-ville de Crépy en Valois (en vert le projet de zone piétonnière)

 

 

J’ai été reçu à la mairie par Madame Anne-Marie FARVAQUE-BERA, commissaire enquêteur le samedi 07 février 2012.

L’entretien s’est bien passé et le commissaire enquêteur était à l’écoute de mes observations et a noté sur le registre mes remarques complémentaires :

-      Les arrêts de bus, rues Berlioz, Zola, Flaubert, Couperin et des érables notamment sont situés sur des espaces verts ou boueux  dangereux pour les usagers ;

-       A la suite de travaux, la piste cyclable, rue Levallois-Perret, a été amputée de plusieurs centaines de mètres ;

-      Rue des cèdres (face au lycée Monnet) il manque plusieurs mètres de trottoir ;

-      Le rapport du commissaire enquêteur doit être publié sur le net.

Le  commissaire enquêteur m’a signalé que le projet du P.D.U. a  été mis en ligne vers le 14 décembre 2011, mais l’enquête publique a démarré le lundi 05 décembre 2011.

 

 

Tadeusz LEWANDOWSKI

Secrétaire-adjoint de l’association

 

 

piste cyclable rue levallois Perret                    Rue Levallois-Perret, voie cyclable amputée 

 

 

Trottoir manquant Parking Jean Monnet                            Rue des cèdres, trottoir manquant       

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 10:01

 

Crépy en Valois : Enquête publique concernant le plan de déplacements urbains (PDU) se tient du lundi 5 décembre 2011 au samedi 7 janvier 2012 à la mairie

 

A la suite de la réunion publique présentant le plan global de déplacement à Crépy en Valois le 18.11.2010 et après avis de plusieurs associations et organismes publics, l’enquête publique sur le plan de déplacements urbains est mise en place.  « Crépy environnement et qualité de la vie » s’associe à cet événement.

 

 Notre association présente les éléments les plus importants de ce projet de PDU. Elle développera ses idées pour l’enquête publique à la fin de l’article.

 

Ce document se décline en 4 parties :

-      Le plan de déplacements urbains proprement dit ;

-      L’annexe 1 - Fiches actions ;

-      L’annexe 2 – Compatibilité du PDU avec les autre documents d’urbanismes ;

-      L’annexe 3 – Evaluation environnementale.

 

 

Circuits bus                                      Les circuits de bus

 

La première partie du plan de déplacements urbains résume les différentes solutions de déplacements pour les habitants de Crépy en Valois :

-      La SNCF avec des lignes Laon-Paris et Crépy en Valois-Paris ;

-      Ligne régulière de bus avec 13 allers-retours journaliers de Crépy en Valois à Roissy, du lundi à Vendredi, 3 aller-retours le samedi et les jours fériées et  au départ de Soissons vers Roissy, tôt le matin et un retour le soir à Soissons, 7 jours sur 7 ;

-      La  route nationale n°2 avec le doublement de la voie (2X2) avec les tronçons  Le Plessis –Nanteuil le Haudouin – Levignen – Vauciennes qui s’échelonneront jusqu’en 2015 et peut être au-delà ;

-      Les circuits de bus scolaires (Circuit n°1, départ St Germain à 07H50 – Circuit n°2, départ Hazemont à 07H47 - Circuit n     °3, départ Calmette à 07H40) ;

-      La création d’une ligne régulière de bus (19 places au maximum) depuis le 1er décembre 2011 avec un cadencement de 15 minutes du lundi au samedi, de 06h00 à 20H00 (Départ place de la République, terminus le parc d’activités et 10 arrêts) ;

 

IMGP1733

 

Ces solutions seront complétées ultérieurement  par un projet de déviation du sud de Crépy en Valois, (La liaison RD200/RN2) obligeant les poids lourds à contourner la ville.

 

Dans une première approche il est souhaitable que les services municipaux continuent de réaliser dans leur totalité les services actuels à l’exception de la desserte de la gare et qu’ils prennent en charge la desserte du lycée.

 

Il existe également un service de transport à la demande (TAD) organisé au niveau de la commune des communautés du pays de Valois avec néanmoins un coût important pour la collectivité et son extension doit être sérieusement examinée. Sur certaines zones de l’intercommunalité où la demande est faible, des chèques transport pourraient être utilisés.

 

Voici également les points importants qui ont motivé l’élaboration du plan de déplacements urbains :

-      Une forte mobilité domicile-travail ;

-      Un réseau de transport en commun scolaire défaillant ;

-      Un système de transport public interne inexistant ;

-      Un système de transport en commun intercommunal absent ;

-      Un réseau viaire fonctionnel (potentiel d’aménagement des espaces publics inexploité).

 

 PDU N°1

                            Le projet place de la gare

 

Les points de dysfonctionnement importants de circulation ont été répertoriés dans ce PDU :

 

-      Place de gare, surtout lors d’un départ ou l’arrivée d’un train. Les piétons, les véhicules légers, les poids lourds, les transports en commun se croisent. L’installation d’un rond point est proposé, facilitant la circulation des bus et avec un tourne à gauche vers la porte de Paris pour les véhicules passant devant la gare. Un feu tricolore pourra améliorer la sortie des voitures des parkings aux heures de pointe, couplé à la création d’une gare multimodale avec une aire de stationnement spécifique pour les bus, une zone pour le covoiturage. Des coques à vélos pourraient être mise en place et une offre de location de vélos pourraient être proposée aux clients de la SNCF. Suivant certains calculs il manquerait 50 places de stationnement. Période de réalisation possible : 2012 et au-delà ; 

 

 

-      La porte de Paris, un rond-point sera également construit dans le prolongement du précédent avec un sens unique au niveau de l’avenue Levallois-Perret. Période de réalisation possible 2013 ;

 

-      Le Pont St Ladre, et la création d’un axe giratoire décalé vers l’ouest et d’une voie supplémentaire se déroulant à travers l’ex-site Poclain . Période possible de réalisation : 2013 ;

 

-      Le carrefour des Tournelles est également un point de circulation dangereux à réaménager.

 

PDU N°3

                                  Le projet porte de Paris

 

Les promoteurs de ce PDU indiquent que «  d’une manière générale la circulation des piétons s’effectue dans de bonnes conditions sur notre commune. Les difficultés se situent dans le franchissement des grands carrefours dont le traitement très routiers n’a pas été réalisé en prenant en compte suffisamment ces usagers et les aménagements correspondants sont proposés dans le chapitre spécifique au traitement des principaux carrefours de la ville ».

 

Un chapitre est réservé aux déplacements des enfants : 

-      « Favoriser les déplacements des enfants à pied en direction de leurs écoles tout en sécurisant les itinéraires ;

-      Donner aux enfants les moyens de leur autonomie dès l’âge de 7 ans, permet d’engager l’avenir et de limiter les déplacements en voiture des parents ;

-      Engager au sein de chaque quartier de Crépy et de chaque commune environnante entre acteurs publics, les élus, les parents et les enseignants, les débats nécessaire à l’élaboration d’un programme de travail pour mener à bien un plan de déplacement école ;

-      Sécuriser les cheminements en ouvrant notamment des sentes piétonnes, en limitant les vitesses des VL, en marquant les traversées piétonnes ;

-      Accompagner les enfants les plus jeunes à partir de point de ralliement en direction de leur école, le matin et en sens inverse, le soir (réaliser un Pédibus) ».

 

PDU N°4

                              Le projet Pont St Ladre

 

Un 2ème chapitre es dévolu aux déplacements des écoliers et collégiens dans lequel il est question de sécuriser les itinéraires en densifiant le réseau cyclable, en renforçant les traversées des voiries primaires et en mettant en place une signalisation adaptée.

La commune souhaite équiper d’ici 2012 toutes les écoles de garages à vélos sécurisés dans le but de limiter également les actes de vandalisme.

Une concertation est proposée comprenant les mêmes acteurs que dans le chapitre précédant.

 

Une politique plus active sera définie pour la création  de pistes cyclables dans la ville et entre villes proches dans le cadre de l’intercommunalité. Le passage trop étroit sous les voies ferrées sera affecté uniquement aux piétons. Le 2ème sera à double sens (Vélo +piétons).

 

 

Pistes cyclables

                                Les pistes cyclables en ville

 

 

Le PDU préconise également la mise en place de normes de stationnement des cycles adaptées à chaque lieu de travail, de loisir ou de logement avec une intégration de ces normes à toutes les opérations récentes ou futures d’urbanisme.

 

Les heures de livraisons doivent être respectées et les véhicules doivent avoir des dimensions adaptées aux possibilités de stationnement.

Les deux roues motorisées sont un mode déplacement bruyant, polluant et accidentogène. Il faut donc définir un mobilier urbain non dangereux.

La rue des érables sera interdite aux poids lourds.

 

On constate que ce schéma indiquant les aménagements des mesures d’apaisement de la circulation recoupe très largement celui des itinéraires cyclables prioritaires

Ces travaux d’aménagement incluant des rétrécissements de chaussées, des coussins berlinois, l’installation de pistes cyclables avec des parkings pour vélos (dans les écoles notamment) et d’arrêts de bus, seront réalisés en fonction des capacités financières de la ville.

 

Zones d'apaisement

           Les zones dites d'apaisement de la circulation à aménager 

 

Toutes les photos proviennent du projet du P.D.U.

 

Notre association publiera la semaine prochaine la lettre adressée au commissaire enquêteur mentionnant toutes les observations concernant le plan de déplacements urbains.

 

Par ailleurs les membres du bureau directeur adressent aux lecteurs leurs meilleurs vœux pour l’année 2012.

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 11:19

 

Incinérateur de St sépulcre

 Incinérateur de st Sépulcre 2

 

 

 

Une  victoire  pour les associations et les habitants de la région qui combattent le projet d’installation d’un incinérateur à Villers St Sépulcre dans l'Oise.

L’association Crépy environnement et qualité de la vie s’est associée à cette lutte et proposera dans un prochain article une vrai alternative à la multiplication inutile des incinérateurs et des centres d’enfouissement de déchets ménagers, souvent responsables de graves pollutions mettant en jeux la santé des riverains.

 Il ne faut pas que le département de l’Oise devienne la poubelle de l’Ile de France.

 

Tadeusz LEWANDOWSKI

Secrétaire-adjoint de l’association

 

 

Incinérateur de St Paul

                              L'incinérateur de Villers St paul dans l'Oise déjà en sous-alimentation

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