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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 14:15

IMGP1179

 Source journal Oise hebdo. En rouge les municipalités favorables et en vert celles contestant le projet

 

Le projet d’installation de la centrale à Verberie est-il définitivement enterré ?

 

 L'assemblée générale de l’association « pas de centrale en Basse Automne a eu lieu le vendredi 28 janvier 2011 en présence de monsieur Didier Malé, président du ROSO (regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise) et de maître Faro, avocat de cette association. Les participants devaient faire un point sur la lutte engagée depuis 2008 et préparer un dossier pour contrecarrer les arguments présentés par certains élus en faveur de cette centrale.

 

La mobilisation contre ce projet piloté par l’entreprise « Direct Energie » est toujours aussi virulente. Outre les habitants de la région, une majorité de villes proches du secteur (22 au total), les professionnels de la santé, les associations, les agriculteurs ont rejoint la contestation.

Le projet initial situait la centrale électrique fonctionnant au gaz naturel sur des terres agricoles et la mairie de Verberie caresserait l’idée de les transformer rapidement en zone industrielle et espérerait contourner ainsi la décision du préfet annulant le permis de construire et le jugement du tribunal administratif d’Amiens abrogeant la modification  du plan local d’urbanisme (PLU). Décidément les terres agricoles ont une fâcheuse tendance à disparaître dans notre pays alors que l’agriculture est une activité économique primordiale dans le monde tout en participant à l’équilibre de l’écosystème de nos régions (notamment l’agriculture biologique et celle concernant le développement durable).

 

Si la révision du plan local d’urbanisme aboutissait, le combat s’intensifierait de nouveau avec une reprise des différentes procédures nécessaires pour contrecarrer le projet.

Actuellement l’association « pas de centrale en Basse Automne » a déposé un recours à l’encontre de la mairie de Verberie  auprès du tribunal administratif d’Amiens pour excès de pouvoir. 

Le maire de la commune, malgré le soutien  de cinq municipalités  de la communauté de communes de la Basse Automne et du sénateur maire de Compiègne, Philippe Marini (voir la lettre du président de l’agglomération de la région de Compiègne), pour des raisons prétendument économiques, reste isolé dans son entêtement à promouvoir coûte que coûte ce projet de centrale combiné gaz. Au vu des expériences antérieures, les emplois locaux créés se compteraient à peine sur les doigts d’une main et un effondrement du marché immobilier local deviendrait une réalité.

 

Pour conclure un tel projet n’a aucune légitimité économique mais il détruira automatiquement un biocorridor d’intérêt régional, déclenchera une pollution importante avec des rejets de gaz carbonique, de dioxyde de soufre avec au final des pluies acides destructibles pour la flore et la faune.

Dans une centrale à cycle combiné, le gaz brûle et fait tourner une turbine qui produit de l’électricité. Les gaz de combustion sont récupérés dans une chaudière qui produit de la vapeur avec l’eau pompée dans l’Oise. Cette vapeur fait tourner une deuxième turbine qui produit également de l’électricité. Une partie de l’eau est rejetée dans le fleuve, l’autre partie est rejetée dans l’atmosphère sous forme de vapeur et de brouillard près des zones d’habitation. Il se formera malheureusement une sorte de mini climat humide, fortement préjudiciable pour les enfants, les personnes âgées et celles ayant déjà des problèmes pulmonaires.

Il ne faut pas oublier de parler des pollutions sonores et lumineuses puisque le fonctionnement de l’installation sera bruyant et que la hauteur des cheminées nécessitera un éclairage permanent.

 

Le conseil scientifique régional du patrimoine naturel de Picardie (CSRPN) a déjà émis un avis défavorable. Des scientifiques, des médecins, une majorité de la population sont opposés à la construction d’une telle centrale.

 

Tout le monde serait perdant sauf la société « Direct Energie »

 

 

 

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 15:31

 

IMGP1188

 Pour faire suite à notre dernier article, notre association met en ligne le rapport de la CLIS du 17 décembre 2010. Les participants étaient au nombre de 12 dont :

    -     Deux représentants du sous-préfet de   Senlis ;

    -     Trois  responsables de la société K20 ;

    -      Le maire de Levignen ;

    -       Deux membres de l’association Crépy environnement et de la qualité de la vie ;

    -     Un représentant de l’association du ROSO (regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise) ;

-      Un maire adjoint de Crépy en Valois ;

-      Un responsable de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) ;

-      Un représentant du conseil général de l’Oise.

 

Le nombre et la qualité des participants indiquent l’importance de cette réunion et le  contrôle  auquel l’installation de déchets non dangereux (ISDND) de Crépy en Valois doit être constamment soumis par des organismes totalement indépendants.

                                                    

IMGP1189

 

 Des travaux de réaménagements se déroulent actuellement sur le site du centre de stockage de déchets et les habitants se plaignent des odeurs nauséabondes qui se propagent sur la ville. Les activités de l’ISDND, sont contrôlées. Le transfert des déchets doit se terminer fin mars 2011 et les odeurs nauséabondes devraient diminuer. Si vous êtes fortement incommodés par ces odeurs, vous pouvez contacter K2O au 0 800 001 912.

 

 La ville a un intérêt particulier au bon fonctionnement de cette installation puisque chaque tonne déposée donne lieu au paiement d’une redevance à la ville. Une source de revenus intéressante pour la commune.

 

Il est de nouveau question de récupérer les gaz provenant de l’ISDND pour  produire de l’énergie renouvelable, solution mieux adaptée aux problèmes d’environnement, que de transférer les déchets vers l’incinérateur de Villers St Paul pour les voir partir en fumée et parfois, ce qui est plus grave, en dioxine Ce système d’élimination des déchets par incinération était fortement  recommandé par certains élus locaux  mais fortement combattu par le ROSO et les riverains. Les contribuables de la communauté des communes du pays du Valois ont également remarqué  les effets inflationnistes sur la taxe des ordures ménagères. 

                                                                                                                                                                                                                           

                                   

 

Voici le compte-rendu :

 

Commission Locale d’Information et de Surveillance

Centre de Stockage des Déchets Non Dangereux

de Crépy en Valois

Réunion du vendredi 17 décembre 2010

La commission locale d’information et de surveillance (CLIS) du centre de stockage des déchets

(CSD) de Crépy-en-Valois s’est tenue le vendredi 17 décembre 2010, en sous-préfecture de Senlis

sous la présidence de Mme Jacquot, Secrétaire générale adjointe de la sous-préfecture de Senlis.

La liste des participants est annexée au présent relevé.

****

En préalable, Mme Jacquot excuse le Sous-Préfet retenu par d’autres obligations et propose de débuter

la séance de travail.

1. Présentation de l’arrêté préfectoral complémentaire modifiant les conditions

d’exploitation des installation de l’ISDND

Ce site était exploité par SITA FD. En juin 2009, la société K2O a fait une demande de changement

d’exploitant et déposé en août 2009 une première demande de modification des conditions

d’exploitations visant la mise aux normes de la barrière de sécurité passive conformément aux

prescriptions de l’arrêté ministériel du 9 septembre 1997 modifié le 18 juillet 2007.

Conformément à cette même réglementation, la réception des déchets a été temporairement

interrompue le 30 juin 2009.

K2O a été invité à compléter son dossier et une deuxième demande de modification a été déposée le

21 juillet 2010.

Cette demande a fait l’objet d’une tierce expertise réalisée par le BRGM et a reçu un avis favorable du

CODERST.

Un arrêté complémentaire sera pris prochainement, conformément à l’arrêté ministériel du

9 septembre 1997 modifié. Il portera sur les points suivants :

- Aménagement d’un nouveau casier dit casier 3

- Réaménagement définitif des casiers 1 et 2

- Mise en oeuvre du procédé bio réacteur par recirculation des lixiviats sur les casiers 1 et 3 afin

de pérenniser la valorisation électrique du biogaz

- Installation d’un dispositif de suivi en continu de la qualité des rejets des eaux pluviales.

Pour ce faire, 300 000m3 de déchets vont être transférés du casier 2 vers le casier 1, afin d’atteindre la

cote de réaménagement prévu par l’arrêté d’autorisation et ensuite procéder au réaménagement

définitif du casier 1.

Ensuite une barrière d’étanchéité sera aménagée afin de pouvoir poursuivre l’exploitation sur le

casier 3.

2. Présentation par l’exploitant des travaux

Rappel :

Un bureau d’étude indépendant « 2n environnement », spécialisé dans les installations de stockage a

conçu et réalisé le dossier, afin de compléter et modifier celui déposé en août 2009 au regard des

demandes de la DREAL et du MEEDDM. Ce dossier a ensuite été soumis à la tierce expertise du

BRGM.

Les enjeux techniques de cette demande sont les suivants :

- pérenniser les aménagements qui assurent le confinement des déchets et l’indépendance

hydraulique du nouveau casier

- assurer un captage optimal des effluents du casier 2 (lixiviats et biogaz)

- limiter les nuisances

Il sera alors possible de réaménager une partie du site et d’optimiser sa performance

environnementale.

Les études géotechniques qui ont été faites sur la barrière passive équivalente, sur les tassements et sur

la stabilité des talus et du massif de déchets ont démontrés les points suivants :

- le dispositif de fond de casier prévu pour la réalisation du casier 3 est équivalent au dispositif

réglementaire en vigueur (Arrêté ministériel du 9/07/1997 modifié)

- les conditions de réalisation des travaux sont sécurisés vis à vis des risques de glissement

- les tassements primaires et secondaires des déchets en place, surmontés des nouveaux déchets,

sont compatibles avec la mise en oeuvre d’une barrière de sécurité active et passive dont

l’intégrité et la pérennité sont garanties par la faible contrainte imposée par ces tassements

dans le temps

- la stabilité des talus dans les géométries les plus défavorables du site sont vérifiées et garanties

à long terme.

Ces études réalisées par des experts dans le domaine, montrent que sur le plan mécanique, les

conditions d’indépendance hydraulique des anciens casiers et du casier 3, ainsi que le dispositif de

collecte et de pompage des lixiviats sont efficaces et stables.

Présentation des travaux :

Tassement des déchets :

Un des enjeux des travaux est de gérer les tassements qui vont se produire.

Les déchets qui constituent le casier 2 sont âgés de plus de 6 ans mais la caractérisation a été faite sur

la base de déchets frais, ce qui est très conservateur.

Les tassements primaires et secondaires seront homogènes et compris entre 1,59 et 1,80m et

n’engendreront pas de diminution significative des pentes.

Captage du biogaz :

- durant la phase des travaux :

Le biogaz continuera à être collecté durant la phase des travaux.

Un collecteur est implanté en périphérie sur des zones non-impactées par les travaux de

terrassement. Les puits existants sont équipés de têtes de puits de type borgne et reliés au

collecteur périphérique par des gaines souples. Celles ci ne seront déconnectées que durant la

phase de terrassement proprement dite, limitée à une seule zone simultanément. Elles seront

rebranchées dès que la zone ne sera plus en travaux, le soir et le week-end.

- durant la phase définitive :

Pour les puits de captage du biogaz, les collecteurs temporaires qui équipent les puits borgnes

seront remplacés par des collecteur PEHD de diamètre 110 mm, connectés au réseau

périphérique.

Le drainage se fera par des tranchées drainantes (drain PEHD de collecte en 110 mm de

diamètre ainsi que par des géosynthétiques de drainage. Ceux-ci seront implantées dans le

massif sous la nouvelle barrière de sécurité afin de compléter le dispositif et d’assurer un

dégazage optimal du casier 2.

Ces puits et tranchées seront reliées au réseau périphérique par des collecteurs disposés le long

des talus et sous la nouvelle barrière de sécurité.

Les collecteurs seront conçus et implantés de façon à pouvoir coulisser afin d’accompagner les

tassements du massif du casier 2.

Captage des lixiviats :

Le puits de captage du lixiviat du casier 2 traversera les aménagements du nouveau casier 3 au niveau

de la risberme située à 3 mètres de hauteur par rapport au fond de forme du casier 3 . Son étanchéité

sera assurée par un dispositif coulissant pour assurer sa continuité.

Cette risberme sera recouverte sur ces flancs d’argile compactée à 10-9 m/s

La mise en place de déchets au niveau de ce talus n’interviendra que 3 ans après la mise en

exploitation du casier 3. Ce délai devrait permettre d’observer l’évolution de l’ouvrage.

Le marché de ces travaux a été réparti en trois lots :

- lot 1 : terrassement et barrière passive

- lot 2 : fourniture et pose de géosynthétiques

- lot 3 : gestion du biogaz (phase travaux et phase définitive)

Les travaux devraient débuter le 3 janvier 2011 et durée environ huit mois. La phase de terrassement

des déchets est limitée à 2 mois (de mi janvier à mi mars).

L’activité du site doit reprendre fin juin 2011.

3. Mesures et précautions prises par l’exploitant pour maîtriser d’éventuelles

nuisances

Des mouvements de déchets devraient se faire de janvier à mi-mars période pendant laquelle des

risques de nuisances olfactives pourraient être ressentir par les riverains.

L’exploitant a travaillé sur la réduction des impacts par les actions suivantes :

- Les travaux se font en hiver, sur une courte période (2 mois) et sur des zones de surface

réduite.

- Le massif sera oxygéné grâce aux puits de biogaz existants et par injection d’air de façon à

bloquer la biodégradation anaérobie. ;

- Le dégazage du massif sera maintenu pendant la phase de travaux par la pose d’un collecteur

périphérique et des antennes provisoires et démontables. ;

- Des produits masquant, anti-odeurs devraient être parsemés quotidiennement et renforcés lors

d’arrêts prolongés ou d’évènements climatiques particuliers par des rampes de brumisation et

d’équipements mobiles si nécessaire.

De plus, une opération de communication est prévue par :

- la mise en place d’un numéro vert : 0 800 001 912.

Une hôtesse enregistrera les appels du lundi au vendredi et un répondeur sera installé pour les

appels reçus la nuit et le week end.

Les habitants pourront ainsi alerter l’exploitant sur les nuisances olfactives ressenties afin qu’il

puisse agir au plus vite pour y remédier.

- La distribution d’une lettre d’information à chaque étape des travaux dans les boites aux

lettres et mise à disposition en mairie.

M . Foltan du ROSO souhaite savoir si ces travaux sensibles ont déjà été pratiqués sur d’autres sites en

France par l’exploitant.

L’exploitant répond que ces types de travaux ont déjà été réalisés. De plus, la société s’entoure

d’entreprises qui sont spécialisées et qualifiées dans ce genre d’opération.

Mme Tutoy vice présidente de l’association « Crépy environnement » souhaite connaître le coût de ces

travaux. L’exploitant précise qu’il est de 6 millions d’euros et sera amorti sur 8 ans.

Il ajoute que l’activité de ce site devrait reprendre fin juin.

Mme Jacquot propose de réunir la CLIS en juin ou septembre 2011 à l’issue des travaux ou si des

difficultés la rendait nécessaire.

L’exploitant propose également d’organiser, pendant la phase d’aménagement du site, des visites.

Pour le Sous- Préfet,

La Secrétaire Générale Adjointe,

SIGNÉ

Sandy JACQUOT

 

 

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 13:46

 

Notre association "Crépy environnement et de la  qualité de la vie" a pris la décision de mettre en ligne les documents que l'entreprise K2O, filiale de SITA, a présenté aux membres des conseils de quartiers de Crépy en valois et concernant les travaux de réaménagement au niveau de l'installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND), nouvelle appelation d'une décharge contrôlée.

 

Voici donc ces documents :

 

Présentation par K2O de l’installation de stockage de déchets non dangereux à Crépy en Valois

 

Remodelage d’une zone ancienne

 

Nouveaux aménagements

 

25 janvier 2011

 

 

 

 

ISDND CREPY2ISDND CREPY 3ISDND CREPY4ISDND CREPY 5ISDND CREPY6 ISDND CREPY7

 

 

Modalités du reprofilage

 

Le réaménagement définif du C1 implique le terrassement des déchets.

Phasage de l’opération : des moyens conséquents pour limiter le chantier à 2 mois (mi-janvier à mi-mars)

Cette opération peut provoquer la survenance d’odeurs (due à la fermentation des déchets) d’où mise en place d’actions préventives et curatives visant à limiter l’impact à l’extérieur du site.

Choix de réaliser les travaux en hiver

Limitation des surfaces concernées par les travaux

Continuitédu captage du biogaz

Utilisation de produits neutralisant les odeurs

Oxygénation du massif de déchetsde façon à stopper la fermentation

Couverture périodique des déchets avec des matériaux inertes

 

8

 

 

Origine et lutte contre les odeurs

 

Les odeurs peuvent provenir :

 

des déchets qui se dégradent à l’air libre (processus aérobie) ou

- des déchets en fermentation (processus anaérobie, qui se déroule en l’absence d’air et d’oxygène).

La fermentation produit du « biogaz » composé de :

- majoritairement : CH4, CO2, N2, H2O, O2

- en très faible concentrations : composés souffrés (H2S) et molécules appelées mercaptans, à l’origine des odeurs.

 

Le biogaz est capté en continu sur l’installation pour éliminer les odeurs émanant du centre et éviter leur dispersion.

Produits neutralisant les nuisances olfactives, basés sur une combinaison d’huiles essentielles naturelles et de synthèse.

 

9

 

Ces produits sont également couramment utilisés :

 

Incinérateurs, compostages, boues, déchets verts, ordures ménagères…

Stations d’épuration , réseaux d’eaux usées, lagunes,…

Industries :Papeteries, équarrissages, pétrochimie, industries agroalimentaires, brasseries, industries automobiles, industries diverses…

Ils n’ont aucun caractère de toxicité et ont fait l’objets de nombreux :

         tests officiels de biodégradabilité, non-toxicité oculaire, non-toxicité cutanée, accord de la Médecine du Travail, écotoxicité, phytotoxicité…

 

    tests d’efficacités :Etude ADEME / Université de Rennes – 2007

    Etude CIRCEE 2008 (Laboratoire de recherche groupe Suez-Lyonnaise des Eaux)

    Etude VEOLIA 2002

    Etude EOG sur de nombreux ISDND

     

10

 

ISDND 11

ISDND 12 (2)

 

Un bilan environnemental positif

 

La diminution de la production des lixiviats grâce au réaménagement final du casier 1

La limitation des émissions diffuses de gaz à effet de serre grâce à la mise en place d’une couverture étanche.

L’intégration paysagère du site avec la diminution de l’impact visuel de la zone réaménagée et revégétalisée

L’amélioration de la gestion des eaux pluviales : la mise en place d’un système d’analyses en continu des eaux pluviales avant évacuation

       Le développement et la protection de la biodiversité présente sur ce site de 20 hectares : l’inventaire réalisé avec notre partenaire le Muséum National d’Histoire Naturelle a mis en évidence des espèces remarquables ornithologiques (Polyommatus) et florales (listère à feuilles ovales et le sainfoin) sur les 39 espèces d’oiseaux et 122 espèces végétales inventoriées. Mise en place de la gestion différenciée des espaces : bassins, fossés, haies et prairies, offre des habitats privilégiés pour le ravitaillement, la reproduction, et le refuge de la flore et de la faune locale

       En harmonie avec les continuités écologiques locales et favoriser le développement de la biodiversité ordinaire et remarquable

Communication aux riverains

 

• Mise en place d’un numéro vert : 0 800 001 912

 

Pour prévenir les phénomènes d’odeurs, il est important que l’équipe d’exploitation en soit informée. Toutes les réclamations seront étudiées afin d’y remédier.

Une hôtesse enregistrera votre appel du lundi au vendredi. En dehors des horaires d’ouverture, la nuit et le week-end, un répondeur prend le relais. Pour que nous puissions traiter votre demande, n’oubliez pas de nous communiquer votre nom/adresse ainsi que la date et l’heure de votre appel.

 

Une lettre d’information à chaque étape des travaux en boites aux lettres relayée par l’Association de Qualité de Vie des habitants de Crépy, et disponible en mairie

Journée Portes Ouvertes en septembre 2011

Nouvelle Commission Locale d’Information et Surveillance (CLIS) après les travaux.

 

                                                              14



 

Commentaires : Depuis quelques temps des odeurs nauséabondes      envahissent la ville à la suite des travaux de réaménagement du

site.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 17:58

Travaux passage des pélerins 2

 

Les travaux passage des pèlerins

 

Les travaux ont bien commencé comme prévu le lundi 14 février 2011 et devront s’échelonner jusqu’au mois de mai 2010.

Le passage des pélerins a été fermé à la circulation dés le matin sauf pour les deux roues et les piètons. Les ouvriers de la ville ont commencé par nettoyer la route puis enlevé les grilles des puisards de récupération des eaux de pluie pour les mettre à niveau de la voie. 

De la  peinture neuve sur les murs redonnera un coup de jeune au souterrain.

Travaux passage des pélerins           

 

Le séquencement des travaux a été décidé pour éviter la paralysie totale de la circulation qui sera malgré tout fortement perturbée. Dés cette semaine, l’extrémité du boulevard Victor Hugo, près de la gare, est en effervescence, avec l’entrée en scène des pelleteuses chargées du creusement  des tranchées dans lesquelles seront installées les tuyaux des deux circuits d’écoulement des eaux usées et des eaux de pluie. Un espace est également prévu pour l’enfouissement de câbles énergétiques.

 

travaux BD Victor Hugo

                                     Les travaux sur le rond point près du passage des pèlerins     

 

 

Pour l’instant les poids lourds et les véhicules légers empruntent encore sans problème le boulevard. Une circulation alternée ou partiellement interdite seront mises en place et des restrictions de stationnement seront nécessaires  suivant l’avancement des tronçons de travaux. L’accès du parking de la gare resterait ouvert grâce à deux entrées et la place de la gare serait libre aux taxis, aux riverains et aux cars.

travaux rond point BD Victor Hugo

  

-         -1ère phase : Du lundi 14 février au vendredi 18 février 2010, travaux passage des pèlerins et aux abords ;

-        - 2ème phase : Du lundi 28 février au lundi 21 mars 2011, travaux de la place de la gare et rue Paul Pauchet ;

-        - 3ème phase jusqu’à mi-mai 2010, l’avenue Victor Hugo sera perturbée par les travaux.

 

Actuellement la circulation automobile est difficile aux heures de pointe, avenue Pasteur.

 

 

Tadeusz LEWANDOWSKI

 

 

 

 

 

 

 

   

 

                                                               

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 10:53

IMGP1175

En bleu la voie qui sera fermée à la circulation

En vert la déviation uniquement pour les véhicules légers

En marron, la déviation pour les poids lourds

 

Des travaux sur la route départementale  1324 (entre Senlis et Crépy en Valois) commenceront le mois prochain. Cette voie sera fermée à la circulation automobile  de mars 2011 à décembre 2011. Cette quasi-autoroute empruntée chaque jour par des milliers de poids lourds fera l’objet d’importants travaux entre Senlis et le carrefour Trumilly-Auger St Vincent. Le chantier sera  divisé en trois tronçons pour éviter le blocage des villages de Beaurain et de Barbery.

Le bitume sera remplacé et la voie sera élargie pour la mise en place de voies douces protégées, espérons le (pour être plus simple : des pistes cyclables).

Deux déviations seront ouvertes :

-      La première pour les véhicules légers : De Senlis – Mont l’Evêque-Baron-Nanteuil Le Haudouin-Ormoy Villers à Crépy en Valois ;

-      La deuxième dévolue aux poids lourds : De Senlis-Mont l’Evêque-Ermenonville-Le Plessis Belleville-Levignen à Crépy en Valois (Voir le croquis).

Les riverains de l’avenue de Senlis, du boulevard Victor Hugo, de la rue des Tournelles, de l’Avenue Sadi Carnot, de la rue Laroche et autres, pourront profiter d’une certaine tranquillité et d’un peu de répit. Enfin plus de poids lourds dans le centre ville (les voies précitées font bien partie du centre ville).

Pourtant un autre danger se profile puisque la circulation des camions peut être transférée vers l’avenue Kennedy et l’avenue Pasteur par le biais de la CD 136, car les poids lourds ont tendance à circuler un peu partout avec comme but d’atteindre le plus rapidement possible leur point d’arrivée et, le trajet le plus court  sera le tracé dévolu aux véhicules légers (la traversée des petits villages ne les gênent pas).

La mairie devra être très vigilante et demander à la police d’empêcher et de sanctionner à l’entrée de la ville les transporteurs routiers récalcitrants.

Une simple visualisation d’une carte de la ville permet de comprendre rapidement la menace d’envahissement des nouvelles rues précitées.

Pour l’instant aucun panneau de signalisation n’indique que la traversée de la ville est interdite aux poids lourds.

 

009Bd V Hugo

 Le boulevard Victor Hugo encombré de poids lourds

 

D’autres travaux sont prévus boulevard Victor Hugo pendant deux mois à partir de mi-février 2011 (dernières informations), dans le but de séparer les eaux usées des eaux de pluie et d’éviter par la suite des inondations dans la rue Charles de Gaulle. Ces travaux nécessiteront la fermeture du passage des pélerins et l’ouverture d’une déviation vers le pont St Ladre  ainsi qu’une circulation alternée sur ce boulevard.

Des perturbations importantes sont à prévoir au niveau des parkings SNCF et d’Intermarché. Pour ce qui concerne le parking d’Intermarché, il existe trois entrées pour malheureusement une unique sortie vers le boulevard Victor Hugo. La solution pour ce dernier parking est évidente. Les piétons et les riverains pourront se déplacer pendant les travaux. D’autres modifications majeures sont à prévoir par la suite.

 

Une occasion unique se présente pour interdire définitivement la circulation des poids lourds dans le centre de Crépy en Valois

 

 

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 13:58


IMGP1119

 

Le CSDU se situe au sud de la carte, parallèlement à la rue Henri Laroche

 

 

 Actuellement les installations de stockage de déchets sont classées en fonction du type de déchets :

-      Les centres de stockage de classe 1 recevant les déchets industriels spéciaux ultimes, considérés comme dangereux, dotés d’un substrat d’une épaisseur minimale de 5 m avec une perméabilité de 10-9 m/s ;

-      Les centres de stockage de classe 2 accueillant les déchets ménagers et assimilés ultimes avec un substrat d’une épaisseur minimale de 1 m et une perméabilité de 10-9m/s puis une couche de 5 m d’épaisseur avec une perméabilité de 10-8m/s ;

-      Les centres de stockage de classe 3 recevant les déchets inertes (déblais, gravats) mais pas d’exigence de perméabilité.

 

Le CSDU (centre de stockage de déchets ultimes) est composé de casiers,

IMGP1091

 divisés en alvéoles (1.500 à 2.500 m2) dans lesquelles sont déversés les déchets. Les casiers doivent être étanches et cette étanchéité est assurée par plusieurs membranes imperméables et une couche d’argile qui agit comme un filtre (le liquide traverse l’argile d’environ 3 cm par an). Les lixiviats sont récupérés par drainage et traités.

 

Les CSDU présentent plusieurs types de nuisances :

 

-      Production importante d’odeurs incommodant les riverains mais des procédés permettent actuellement de minimiser ces inconvénients ;

-      Création de lixiviats, liquides provenant  de la décomposition des déchets, pouvant, si l’étanchéité de la décharge n’est pas correcte, provoquer une pollution des sous-sols ;

-      Génération de biogaz dont certains sont nocifs (acide fluorhydrique, chlorure d’hydrogène, acide sulfurique), brûlés sur place. Toutefois une partie du biogaz peut produire du chauffage et de l’électricité ;

-      Accroissement significatif de la circulation des poids lourds.

 

                                           

Prenons comme exemple la décharge contrôlée de Crépy en Valois.

IMGP1095

 Lors de la création du centre d’enfouissement technique (ancienne appellation), la première alvéole ne disposait pas de membrane imperméable mais son exploitation correspondait malheureusement aux normes règlementaires de l’époque.

 

Le CSDU situé à Crépy en Valois est de classe 2. L’autorisation préfectorale d’exploitation, a dû être faite suite à des études préalables sur les conditions géologiques, les contraintes hydrologiques, d’urbanisme, d’impact et paysagères, répondant à la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

La consultation du public et des conseils municipaux de la commune où le projet sera installé et des communes voisines est nécessaire.

Cette installation doit faire l’objet par la suite d’un contrôle administratif très strict de qualité et de conformité par un bureau spécialisé de surveillance ou une société de vérification.

 

La société K20 a obtenu en décembre 2010, l’accord de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) de poursuivre l’exploitation, suspendue le 30 juin 2009, après des travaux importants modifiant les conditions d’exploitation de ce site qui devra accueillir 120 000 tonnes de déchets dont 75% provenant de l’Oise et 25% hors d’Oise. En étant bref, les éléments enfouis dans le casier n°2 seront transférés dans le casier n°1 et des membranes imperméables d’un type différent, plus solides, tapisseront le fond du casier n°3. Le coût de ces travaux s’élèvera à 6 millions d’euros.

 

La production d’électricité provenant du biogaz à l’aide de générateurs permettrait d’alimenter 9000 habitants (ou habitations ?). Cette estimation est certainement trop optimiste comme souvent les déclarations des élus locaux et des industriels le sont. Il suffit de se rappeler le fiasco du premier projet  de création d’énergie verte précocement arrêté.

 

Une déchetterie a été ouverte  gratuitement depuis quelques années aux habitants de la communauté des communes de Valois et payante pour les professionnels. Elle se situe sur la route de Levignen et permet aux clients de déposer des déchets verts, cartons, gravats, huiles de vidange, récipients en verre, produits électriques usagers etc…

 

Pour plus de renseignements vous voudrez vous référer à la lettre d’information n°1 de K20.

 

Notre association espère que le comblement du dernier casier signifiera la fin de l’exploitation de ce CSDU et le début des travaux de réhabilitation du site. Nous suivrons avec attention l’évolution de cette décharge contrôlée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 13:54

 

Notre association publie la lettre ouverte que le R.O.S.O a adressée en 2010 aux communes de l'Oise. La mairie de Crépy en Valois a t'elle pris le temps de répondre à ce courrier ?

 

 

IMGP1173

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 13:36

IMGP0948 Gare Crépy

 

Arrivée d'un train, venant de Paris, en gare de Crépy en Valois 

 

Les cars assurent toujours la liaison entre Crépy en Valois et Roissy tous les jours ouvrables, samedis et dimanches. Les horaires sont à retirer soit à la gare SNCF, soit à la maison du conseil général de l’Oise.

Ces lignes d’autobus, pour certaines le départ se situe à Soissons, sont complémentaires de la ligne SNCF K (Paris – LAON). Elles sont financées par le conseil régional de Picardie dans la perspective de diminuer la circulation sur l’axe nationale 2 – aéroport de Roissy et d’offrir une alternative à l’automobile.

La ligne SNCF K cumule toujours de nombreux handicaps :

-      Maints retards sans aucune explication ;

-      Matériels vieillissants avec des pannes récurrentes ;

-      Grèves à répétition.

Ces dysfonctionnements exaspèrent les nombreux voyageurs qui empruntent chaque jour cette ligne pour rejoindre leur lieu de travail. Les clients, il ne faut plus parler d’usagers, terme péjoratif souvent employé par la direction de la SNCF pour désigner les voyageurs captifs, sont  désespérés  par les incidents continuels agrémentant  leurs trajets quotidiens. De plus, les employeurs de la région parisienne hésitent de plus en plus à embaucher du personnel provenant  de l’Oise.

L’association ADU-FNAUT milite de longue date pour une amélioration des conditions de transports sur cette ligne K largement décriée. Va t’elle enfin obtenir gain de cause ?

Il semble que les autorités compétentes au niveau des transports publics prennent conscience de la gravité de la situation sur cette ligne SNCF K puisque l’ADU-FNAUT a été reçue le :

-      20 avril 2010 par Jean-François TRESTARD, directeur de cabinet de Guillaume PEPY, président  de la SNCF ;

-      10 mai 2010 par Jean-Claude PIERRE, maire-adjoint de Villers-Cotterêt, présidant le comité de ligne animé par Daniel BEURDELEY, vice-président du comité régional de Picardie. La SNCF étant représentée par Jean-Louis BOUTELEUX, directeur délégué TER, Christian ZEPANIAK,  responsable transilien et Bruno ZUCCHI »Manager » de ligne. (Le nombre important de représentants de la SNCF  prouve peut-être que la société ferroviaire s’est rendue compte de l’importance du problème) ;

-      Le 04 novembre 2010 par le Syndicat des transports  d’Ile de France (STIF). Cette rencontre est une première historique.

-      Le 30 novembre2010  par la mairie de Crépy en Valois.

011

 

Gare de Crépy en Valois

 

Quel est le bilan de toutes ces réunions :

-      Les matériels « corail » à bout de souffle seront  remplacés à partir de 2013 et les trains bimodes doivent prochainement prendre le relais ;

-      Les clients seront rapidement indemnisés en cas de retards importants ou de suppressions de trains ;

-      Les clients devront être avertis plus rapidement en cas de retard ou de suppression d’un train ;

-      Il faut noter que pour les retards de trains, la SNCF essaye de faire porter le chapeau à réseau ferré de France (RFF), société responsable des infrastructures, de la signalisation et des voies ferrées. Mais cette nouvelle entité, créée lors de la scission de l’entreprise publique, emploie exclusivement du personnel de la SNCF pour l’entretien des infrastructures et des voies ferrées (c’est le serpent qui se mord la queue).

Pour plus de renseignements je vous invite à consulter le blog de l’ADU-FNAUT.

Par ailleurs la SNCF doit prendre conscience qu’à partir de 2011, elle sera concurrencée par le cabotage autorisé des bus de longue distance. C'est-à-dire qu’un voyageur prenant le bus à Paris pour Varsovie (Pologne) pourra descendra à Lille ou dans toute autre ville en France. Ce qui lui est interdit actuellement. Véolia transports  prépare des lignes d’autocars Paris-Strasbourg-Allemagne et Paris-Tours-Poitiers-Bordeaux-Espagne et vers l’Italie également, avec des tarifs équivalant à la moitié des tarifs TGV.

Des transporteurs ferroviaires allemand, italien et même français vont  s’attaquer au monopole de la SNCF tant sur le plan du fret que sur le plan des voyageurs. Une nouvelle bataille du rail se prépare.  

La SNCF a des cartes à jouer et ne doit pas les perdre. Il faut qu’elle participe au renouveau des différents modes de transports (fluviaux, autocars, tramways, etc) face au tout automobile et tout camion, permettant ainsi de diminuer la pollution atmosphérique.

Ces jours ci, sous la pression médiatique, la direction de la SNCF a publié une liste noire de 12 lignes ferroviaires fortement perturbées avec un plan  pour résoudre les problèmes conjoncturels, mais dans laquelle la ligne K (Paris-Laon) n’est pas présente. Cette liste est-elle définitive ?

 

 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 16:40

IMGP1051

 Le plan local d'urbanisme de Péroy les Gombries

 

Dans un article récent notre association a fait part aux lecteurs de notre blog, du projet de mise en place d’un C.S.D.U. dans le bois du roi, près d’Ormoy Villers avec la bénédiction de la municipalité de cette ville, en contradiction avec les prescriptions Natura 2000.

 

 Le 27 janvier 2010, dans le plan local d’urbanisme (P.L.U.) de la commune de Péroy les Gombries, appelé pompeusement : « projet d’aménagement et de développement durable », l’article 2.4 de ce document est passé totalement inaperçu. Il prépare un projet  de reprise de l’exploitation de l’ancienne                                             

carrière de sable dans le bois du roi avec son comblement par la suite.

CET Ormoy Villers

 Voici la teneur cet article :

« 2.4. PERMETTRE UNE EXPLOITATION RATIONNELLE DES GISEMENTS DE MATERIAUX

 

Le gisement de sable existant en limite nord de la commune n’a été que partiellement exploité et a été abandonné sans une complète remise en état. Dans le cadre d’une bonne gestion  des matériaux non renouvelables, il est indispensable de permettre et d’organiser l’extraction des ressources non exploitées de manière à ne pas perdre une matière première encore disponible. De plus après l’extraction, la remise en l’état du site doit être une opportunité pour organiser l’enfouissement de matériaux dans les conditions compatibles avec l’intérêt écologique du site.

Permettre l’extraction des matériaux présentant un intérêt pour tous, ceci dans un cadre contrôlé pour exploiter au mieux le gisement puis remettre en état le site exploité à des fins de valorisation écologique sont des enjeux majeurs du P.L.U. 

Les excavations qui pourront ainsi être créées, doivent impérativement être suivies d’une remise en état par comblement avec des matériaux non dangereux et dans le cadre d’un projet de valorisation du milieu forestier et de l’intérêt du milieu acidophile, en préservant toute la biodiversité.

C’est pourquoi, le plan local d’urbanisme doit donc :

 

-      Permettre la reprise des exploitations désaffectées tant que toute la richesse du sol n’est pas exploitée ;

-      Organiser la remise en état de l’ensemble (tant de la partie nouvellement exploitée que celle qui a été laissée à l’abandon) pour, à long terme, combler les excavations puis créer un secteur de revalorisation de la biodiversité locale. »

 

Il faut savoir qu’un arrêté préfectoral datant de 1994 avait mis fin à cette carrière avec obligation de réhabilitation du site. Ce genre d’activité a pour grave défaut de laisser de grandes cicatrices dans le paysage, difficilement réparables. De plus il est impossible de connaître à l’avance le périmètre et la durée d’exploitation.                      

IMGP1055

        Il faut savoir qu’un arrêté préfectoral datant de 1994 avait mis fin à cette carrière avec obligation de réhabilitation du site. Ce genre d’activité a pour grave défaut de laisser de grandes cicatrices dans le paysage, difficilement réparables. De plus il est impossible de connaître à l’avance le périmètre et la durée d’exploitation. 

 Mais les communes d’Ormoy Villers et Péroy les Gombries organisent sournoisement un projet d’extraction du sable et un centre d’enfouissement des déchets à l’intérieur du bois du Roi. Sous couvert d’une idéologie prétendument écologique et d’un programme de développement durable, les deux villes se préparent à installer des lignes de transport de poids lourds chargés de sable  et de déchets qui envahiront in fine toute la CD 136 qui longe le bois du roi.

 

Le » bois du roi est une forêt privée composée de hêtres, châtaigniers, chênes. Une partie près d’Ormoy Villers est ouverte au public. Dans ce site aménagé,  des sentiers balisés de 3 à 6 km ont été créés pour les marcheurs.

Une coulée verte devrait voir le jour prochainement et les piétons, cavaliers, cyclistes pourront emprunter l’ancienne voie de chemin fer d’Ormoy Villers à Mareuil-sur-Ourcq. Malheureusement l’installation de la carrière de sable et du centre de stockage de déchets en bordure d’un secteur classé natura 2000, amputera cette coulée verte de plusieurs kilomètres (5 km au minimum).

Nous vous rappelons que l’association « Valois environnement » milite depuis 2006 contre ces projets  portés par les sociétés PICHETA  et COSSON, associées à une filiale de COLAS, appelée FDBR.

 

A gauche, en haut, le bois du roi et à gauche en bas le plan de l'almanach de la poste

 

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 11:35

047

Le marché du dimanche matin est un élément essentiel de l’animation et un espace de convivialité  du quartier sud de la ville.

 En effet depuis quelques années il a pris une importance telle qu’il a peu à peu éclipsé celui du mercredi matin situé au centre ville.

De plus en plus de commerçants ambulants se pressent sur le parking  et certains dimanches,  quelques étals sont installés face à la boucherie et la pharmacie.

Actuellement les places disponibles sont  gérées par l’association Giraux, détenant une sorte de délégation de service public et qui les loue par la suite au commerçants (environ 11,78€ TTC pour 3m suivant les dires des exposants interviewés).

 

IMGP1009 Marché

  Le marché du centre ville du mercredi est fortement concurrencé par d’autres manifestations du même type dans des villes proches beaucoup plus attractives. Il végète donc depuis longtemps. Quel dommage !

Celui du dimanche matin situé dans le quartier du sud de la ville est dynamique mais malheureusement un manque de places limite souvent le nombre de commerçants.

Une réflexion au niveau de la mairie doit s’engager pour  trouver une solution d’agrandissement de ce marché. Bien sûr il faut éviter les nuisances que pourrait par exemple générer l’installation très tôt d’une partie des étals place Jean-Philippe Rameau.

 

En haut à gauche, le marché des quartiers sud et en bas à gauche, le marché sur la place de la république.

 

 

 

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