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Comme vous le savez l’association Crépy environnement et qualité de la vie suit avec grand intérêt l’évolution des 2 projets qui doivent améliorer la situation médicale dans le pays de Valois : Celui du centre de santé porté par les médecins de la maison médicale et celui de la maison médicale interdisciplinaire porté par la clinique privée St Côme, le dernier avec l’aide de la mairie de Crépy en Valois.
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Notre préférence va vers le projet porté par les médecins de la maison médicale accompagné également par l’association citoyenne pour un centre santé. Les raisons sont celles que nous avons déjà énumérées dans plusieurs articles précédents.
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Nous nous permettons de publier ci-dessous plusieurs comptes-rendus très intéressants sur ce sujet établis par l’association citoyenne pour un centre de santé.
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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie
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1.Rencontre à la mairie de Crépy le 9 mai.
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Étaient présents : M. Bruno Fortier, maire, M. Pascal Fayolle, 1er adjoint, M. Vesselle, directeur de St Côme, le Directeur des services, la secrétaire.
Pour l’association citoyenne pour un centre de santé : Martine Gilton, Evelyne Jaroszek, Daniel Kléo, Hélène Masure
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Ce rendez-vous a été demandé par M. Fayolle pour que nous puissions être bien informés par M. Vesselle, directeur de St Côme, de son projet à Crépy.
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M. Vesselle commence par faire un historique de son projet. A l’origine, il cherchait 3 bureaux pour mettre en place des consultations de spécialistes.
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M. Fortier et M. Vesselle racontent leurs échanges avec les médecins de la Maison médicale en l’absence de ceux-ci. Aucun accord ne s’est dégagé entre eux.
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M. Vesselle dit vouloir fédérer la Maison médicale avec son projet, constitué ainsi : un centre d’hémodialyse (géré par l’association ECHO), le centre d’imagerie médicale (rachetée par l’ACRIM en lien avec St Côme), un nouveau laboratoire, l’actuel ayant refusé de rejoindre St Côme. Il précise bien : « on n’amène pas de médecins généralistes » mais il prévoit 10 cabinets de généralistes et 3 de spécialistes dans sa maison de santé. Il affirme qu’il n’y a pas incompatibilité à y faire exercer des médecins libéraux et des médecins salariés. Il dit même qu’il accueillerait notre association avec des médecins salariés.
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Nous réaffirmons à plusieurs reprises que seul, un centre de santé ayant déposé un projet de santé validé par l’ARS, peut recruter des médecins salariés. Aucun de nos interlocuteurs ne semble prendre au sérieux cette réalité ni notre projet, leurs propos étant toujours confus sur ce point-là. Nous avons bien précisé que notre association ne visait pas à gérer un centre de santé mais à obtenir que la CCPV s’empare du projet.
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Le seul argument de M. Vesselle est que si les locaux ne sont pas attractifs, il est difficile de faire venir de jeunes médecins. Il va donc constituer une société immobilière, SCI, ouverte aux professionnels de santé car « quand on est propriétaire de son outil de travail, on est plus motivé pour que ça marche bien ». Afin d’attirer des médecins, il va demander à l’architecte une plaquette en 3D des plans du futur bâtiment. Prévision d’ouverture du pôle de santé : 1er semestre 2022.
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Nous avons demandé au Maire de Crépy, 1er vice-président de la CCPV, de proposer une réunion de l’assemblée communautaire sur la question de la désertification et de notre projet de centre de santé. M. Fortier a répondu positivement. Mais sur la CCPV, il n’a évoqué que l’absence d’esprit communautaire entre certaines communes : les unes réalisant leur projet sur leur territoire (Morienval), les autres se disputant leurs médecins (Lagny récupérant ceux du Plessis-Belleville).
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Nous avons réaffirmé que le centre de santé était la structure qui pouvait fédérer les communes autour d’un projet commun.
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Nous avons évoqué les nouveaux habitants à venir avec les projets immobiliers en cours. M. Fortier, chiffres à l’appui, nous a répondu que cela représentait 1% d’augmentation de la population par an car il n’y avait quasiment pas eu de constructions dans les 1ères années de son mandat.
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La réunion s’est déroulée dans un climat serein. Nous avons eu l’impression que l’on voulait persuader notre association de collaborer avec St Côme.
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Cela s’est vérifié puisque, le lendemain de cette réunion, nous avons reçu un appel téléphonique de la Fédération nationale des centres de santé, souhaitant avoir des informations sur notre projet car elle avait été sollicitée par M. Fayolle qui voulait examiner un projet d’intégration d’un centre de santé (notre projet) dans le pôle de santé de St Côme.
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2.Entretien téléphonique le 16 mai 2019 entre M. Benoît Haquin, Président de la CCPV et Hélène Masure, présidente de l’association citoyenne pour un centre de santé
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C’est moi qui ai demandé cet entretien afin d’informer M. Haquin du résultat de l’enquête, des échanges que nous avons eus avec des maires et d’autres élus de la CCPV et pour lui demander qu’une réunion de la CCPV mette à l’ordre du jour la question de la désertification médicale et le projet de centre de santé que nous proposons.
Cet entretien fait suite au débat du 2 mai où ces sujets ont été exposés et débattus.
Il s’est déroulé de façon simple et cordiale.
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M. Haquin, informé du projet d’ouverture d’un centre de santé par l’association de gestion du Dr Dahan, dans les locaux de la Maison médicale, l’apprécie positivement. Il indique qu’après son ouverture, avec ses collègues, ils iront « explorer d’autres centres de santé » afin de compléter leurs connaissances sur ce type d’établissement en fonctionnement.
Lui ayant indiqué que l’association de gestion ne gérerait pas indéfiniment le centre de santé et serait prête à le céder à la CCPV, M. Haquin a dit qu’il contacterait l’ARS (Agence régionale de santé) pour être informé des modalités concrètes possibles.
Il estime qu’il vaut mieux utiliser l’existant et accueillir toutes les bonnes volontés.
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J’ai fait remarquer que le centre de santé était la structure qui pouvait à la fois résoudre la pénurie de médecins et fédérer les communes autour d’un projet commun élaboré en concertation.
A ma question sur la possibilité de mettre à l’ordre du jour ce sujet, M. Haquin m’a répondu qu’il pourrait l’évoquer au Conseil communautaire soit début juillet soit fin septembre.
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Association citoyenne pour un centre de santé