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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 11:54

 

Chers lecteurs vous êtes invités à consulter une vidéo sur le site http://youtu.be/raRgyExmnvc concernant la manifestation contre le projet  d’implantation d’un site industriel d’une superficie de 43 hectares au milieu du bois du roi, comprenant une carrière d’extraction de sable et une décharge pour les déchets  d'Ile de France.

Notre article paraîtra vendredi prochain avec quelques photos sur cette manifestation.

 

 

Coulée verte n°1

 

 

Ci-dessus le tracé de la coulée verte aux abords du bois du roi, qui sera amputé de 7 km si le projet du pôle de pollution porté par les sociétés PICHETA et COSSON se réalisait.

 

Tadeusz LEWANDOWSKI

Secrétaire-adjoint de l'association Crépy environnement et qualité de la vie.

 

 

 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 10:33

 

 

Bois du roi - Oise Hebdo

                                  Oise Hebdo du 26 septembre 2012

 

 

IMGP2219

                                         Le Parisien du 24 septembre 2012

 

Bois du roi - Courrier Picard

                                    Le Courrier Picard du 22 septembre 2012

 

Des adhérents de notre association participeront à la manifestation du samedi 29 septembre 2012 à 10h30 à Ormoy Villers. Venez soutenir cette action pour sauver le bois du roi en danger.

 

 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 11:10

 

 

Deux membres du bureau directeur de notre association se sont présentés à cette permanence pour apporter au commissaire enquêteur une lettre récapitulant tous les aspects négatifs concernant l’ouverture d’une carrière d’extraction  de minéraux et d’un centre d’enfouissement technique de déchets (une décharge) sur une surface initiale de 43 hectares à l’intérieur du bois du roi.

 

Plusieurs associations étaient déjà présentes ainsi que des habitants d’Ormoy Villers inquiets par ce projet qui va porter atteinte à la tranquillité du village et détruire un site boisé exceptionnel.

 

 

La séance fut animée. Le commissaire enquêteur présenta la demande de modification simplifiée du plan local d’urbanisme et les documents constituant le dossier de l’enquête publique.

 

  

Le dossier environnemental minimise les effets sur la flore et la faune à la suite de l’installation d’un ensemble industriel dénommé écopôle, une escroquerie linguistique.

 

  

Le commissaire enquêteur parle de 70 camions/jour mais au plus fort de l’exploitation ce seront 200 aller-retours/jour qui perturberont la tranquillité des habitants d’Ormoy Villers sans parler du concasseur.

 

 

Suivant une personne, membre d’une association, les pollutions sonores et atmosphériques feront fuir les animaux et le corridor vert entre la forêt d’Ermenonville et la forêt de Retz disparaîtra.

 

Monsieur MALE, président du R.O.S.O. (Regroupement des Organismes  de Sauvegarde de l’Oise) nota que le dossier du Commissaire enquêteur ne contenait pas les avis de la direction départementale des territoires, de la DREAL et de la Communauté des communes du pays de Valois.

 

Un habitant du village indiqua que plusieurs chemins forestiers empruntés actuellement par les promeneurs (celui « de la vache noire » par exemple) vont être supprimés et transformés en voie d’accès pour les poids lourds.

 

Avant de quitter la salle de réunion, chaque participant a inscrit ses remarques ou agrafa un courrier dans le cahier prévu à cet effet.

 

 

Bois du roi 2

                                                    Le bois du roi, lieu de promenade

 

Dernières nouvelles : L’enquête publique a été annulée pour vice de forme mais ce projet d’inspiration mercantile reste d’actualité. Il n’est que simplement retardé.

La manifestation prévue le samedi 29 septembre 2012 à 10H30 à Ormoy Villers au passage à niveau (D 136) est maintenue (voir le tract paru sur le blog la semaine dernière)

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 12:48

 

 

tract n°1 PLU Ormoy Villers 

Tract n°2 PLU Ormoy Villers

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 09:26

 

A propos de l’avis de la Direction Régionale de l’environnement de l’Aménagement et du Logement de Picardie (DREAL)

 

Cette autorité régionale, garante de la préservation de l’environnement, a donné un avis  défavorable en avril 2011 sur le PLU de Péroy les Gombries :

« En conclusion, le PLU ne fait pas suffisamment la preuve de la compatibilité du projet de carrière/centre d’enfouissement technique avec la sensibilité des milieux naturels. J’émets donc un avis défavorable sur ce PLU de Péroy les Gombries ».

 

L’avis rendu en juin 2012 par cette autorité sur la révision simplifiée du PLU d’Ormoy Villers correspond à un accord suivi d’un habillage rhétorique comprenant quelques réserves :

« Le dossier démontre la possibilité de coexistence d’un site industriel de traitement de déchets à proximité d’une zone naturelle très riche, sous réserve de l’application stricte de mesures d’évitement, de réduction et de compensation de l’impact accompagnées de mesures de suivi. Ces mesures seront reprises et précisées dans le cadre de la procédure de demande d’autorisation d’exploiter, liée à la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) ».

 

Pour deux dossiers étroitement liés, dont l’un ne se fera pas sans l’autre, les réponses de la DREAL sont contradictoires, ce qui est grave pour une autorité de l’Etat.

 

PNR OISE mars 2012

      Le bois du roi entre Ormoy Villers et Péroy les Gombries - Zone  de protection spéciale 

 

 

Voici le communiqué de presse du R.O.S.O. (Regroupement des Organismes de Sauvegarde de l’Oise)

 

 

 

Sauvons le site du Bois du Roi : alerte à la mobilisation générale

 

Le bois du Roi situé sur les communes d’Ormoy Villers et Péroy les Gombries est visé par un projet de centre d’enfouissement technique de plusieurs milliers de tonnes de déchets mené sous la houlette de l’entreprise Picheta-Cosson. Ce projet de décharge masqué sous le nom et la présentation d’un Ecopole va compromettre inéluctablement la richesse faunistique et floristique de ce site classé en zone naturelle écologique et floristique ( ZNIEFF) de type 1 et partiellement en zone de protection spéciale ( ZPS). Le site du Bois du Roi jouxte une zone Natura 2000 et constitue un formidable réservoir de biodiversité et corridor écologique (massif des trois forets et bois du Roi). Bien entendu le porteur du projet nous explique que son projet de centre d’enfouissement n’a aucun effet néfaste sur toute la faune et la flore et qu’il sera même bénéfique. !!! Mais alors pourquoi mettre en route projet de schéma régional des continuités écologiques ? Il n' y a qu'à multiplier ce type de projet dans l'Oise!!!
>

 

Sur ce site ,nous citerons par exemple : la véronique en épis ( espèce végétale inscrite sur la liste rouge régionale), l’engoulevent d’Europe, (espèce rare citée à l’annexe 1 de la directive oiseaux), la canche précoce et le carex des sables ( plantes assez rares), le lézard des souches et des murailles, le rougequeue à front blanc, l’ephippigére des vignes, le pic mar , le pic noir.....

 

En 1993 la préfecture de l’Oise a exclu de la zone de recherche en silice le secteur d’Ormoy Villers en raison de la qualité environnementale du bois du ROI…

 

Notre adhérent, l’association Valois Environnement se bat pour empêcher le monstre d’attaquer ce site remarquable et bien entendu contre la volonté des maires de Peroy les Gombries et Ormoy Villers.

 

Nous avons attaqué cette année au tribunal administratif, le PLU de Peroy les Gombries donnant le feu vert à ce projet et ce profil maintenant l’enquête publique sur la commune d’Ormoy Villers pour les mêmes motifs sur la révision simplifié du PLU ( enquête du 3 septembre au 3 octobre prochain). Bien entendu nous allons également attaquer la future délibération du PLU de Ormoy Villers au tribunal administratif et l’arrêté préfectoral d'exploiter.
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D’ici ce futur combat juridique, il va falloir enclencher une mobilisation générale sur le terrain et médiatique de grande ampleur. Les élus de tous les environs vont devoir être alertés. Un combat de la même ampleur que celui de Verberie se prépare. Nous allons établir un plan d’attaque avec Valois environnement et nous aurons besoin de vous toutes et tous. La manifestation publique est proche....Préparez vos banderoles!!! . Picardie Nature est associée dès à présent à notre action.
>

 

N’hésitez pas à faire passe ce message et en parler autour de vous….

 

Nous nous battrons jusqu’au bout pour empêcher ce nouveau massacre de biodiversité et nous n’avons pas besoin des centaines de milliers de tonnes déchets d’Ile de France.
>

 

Démontrons une fois de plus la force collective de nos 5000 sympathisants.
> Cordialement
>

 

--

 

 

Didier Malé

 

Président du ROSO

 

www.asso-roso.org

 

Tel : 06.07.28.79.58

 

ou 03.44.74.93.50

 

 

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 11:58

 

Un front supplémentaire s’est ouvert contre le bois du roi avec la révision simplifiée du plan local d’urbanisme de la commune d’Ormoy-Villers. En complément d’une activité de carrière d’extraction de minéraux et d’un centre d’enfouissement technique de déchets  sur la commune de Péroy les Gombries, la commune  d’Ormoy Villers accueillera  les voies routières et ferroviaires et des bâtiments nécessaires à l’exploitation industrielle plateforme de chargement, concasseur par exemple).

Tous ces projets se trouveront à l’intérieur du bois, saccageant tout l’écosystème de ce site classé en zone naturelle écologique et floristique (ZNIEFF de type 1) et partiellement en zone de protection spéciale (ZPS).

Les promoteurs avec un cynisme incomparable décrivent une opération industrielle suivie de chantiers écologiques dans le cadre de mesures de compensation environnementales dénommés pompeusement écopôle, minimisant largement les enjeux écologiques.

L’exploitation industrielle, l’installation d’un concasseur, l’aménagement de la plateforme ferroviaire entraineront l’élargissement de chemins ruraux et forestiers et la destruction d’une centaine de chênes sans compter la pollution d’un lieu exceptionnel de promenade.

Les rotations de deux cents camions par jour sur la départementale 136 et à travers le bois du roi perturberont également la tranquillité des habitants d’Ormoy Villers.

 

Les mesures de compensation environnementales ne sont qu’un leurre. Le plus souvent les entreprises mettent en avant le coût financier, et celles-ci tombent dans les oubliettes ou dans le meilleur des cas, bâclent la restauration du site endommagé comme cela fut déjà le cas dans les années 1970 pour le bois.

 

Ce genre d’activités a pour grave défaut de laisser de grandes cicatrices dans le paysage, difficilement réparables. De plus il est impossible de connaître à l’avance et suffisamment le périmètre et la durée de l’exploitation. Souvent les industriels réclament une prolongation du bail d’exploitation (80 ha et à terme 150 ha).

 

 

CET Ormoy Villers

                                                         Localisation du bois du roi

 

 

La destruction du bois du roi aura pour conséquences la disparition :

-      De la véronique en épis, espèce végétale  inscrite sur la liste rouge régionale ;

-      L’engoulevent d’Europe, espèce rare répertoriée dans l’annexe 1 de la directive « Oiseaux » de la ZPS ;

-      La Canche précoce et le Carex des sables, plantes exceptionnelles ;

-      Le lézard des souches et le lézard des murailles reptiles rares ;

-      Le rouge queue à front blanc, le pic mar et le pic noir oiseau nichant dans ce site boisé ;

-      L’Ephippigère des vignes, orthoptère signalé dans le bois.

 

Ces différentes espèces végétales et animales ont permis le classement du bois  en zone protégée.

 

Un peu  d’histoire

 

Depuis les années 1950, le bois du roi était régulièrement la proie de la société JADIRAT qui accéléra en 1975 le défrichement  de la forêt pour l’exploitation du sable. En 1990 une importante pétition circula pour la sauvegarde du bois de Roi soutenue par de nombreuses personnalités scientifiques du Museum National d’Histoire Naturelle. En mars 1991 la cessation d’exploitation fut enregistrait par la préfecture de l’Oise. Mais malheureusement rien n’est définitif puisqu’un nouveau projet d’exploitation du sable et d’ouverture d’un centre d’enfouissement technique de déchets réapparait actuellement au mépris des règles de préservation d’un site classé.

Le bois du roi est une forêt privée composée de hêtres, de châtaigniers et de chênes, partiellement ouverte au public. Dans ce site remarquable, aménagé, des sentiers balisés de 3 à 6 kilomètres ont été créés pour les marcheurs. Il ne faut pas qu’il disparaisse pour des raisons bassement mercantiles ; 

 

En résumé voici les différents éléments négatifs :

 

-      L’accès des poids lourds transportant les déchets se fera après l’aménagement d’un chemin forestier en véritable voie de circulation, large de 6 à 8 m, nécessitant l’abattage de nombreux arbres ;

-      Chaque jour, des centaines de camions emprunteront la départementale D 136 déjà passablement encombrée à certains moments de la journée. Ils s’ajouteront à la circulation des véhicules légers et des autobus avec des risques potentiels d’accidents. Les pollutions atmosphérique et sonores seront démultipliées pour les riverains ;

-      Certains camions traverseront également  les villes de Crépy en Valois et d’Ormoy Villers ;

-      Le bois, site classé, sillonné par de nombreux citadins appréciant la beauté du site, sera gravement défiguré et la coulée verte prévue de longue date, sera amputée de plusieurs kilomètres (5 km au minimum) ;

-      Dans cette décharge seront entreposés 300 000 tonnes de déchets industriels et de déchets d’activités économiques provenant de la région parisienne (DEA – déchets de la restauration et des magasins d’alimentation), en partie triés et soit disant valorisés par la suite.

Malgré toutes les précautions prises il existera toujours un risque de pollution de la nappe phréatique alimentant plusieurs villes ;

-      La qualité de la vie des habitants résidant à proximité sera menacée (à 800 m des maisons les plus proches).  Le nombre d’emplois induits sera très réduit (8 tout au plus) et le marché immobilier perturbé ;

-      La disparition d’espèces végétales et animales rares ;

-      Créer une décharge et une carrière d’extraction de sable à l’intérieur d’un bois classé, non loin de deux installations identiques à Crépy en Valois, n’a aucun sens (distance de 5 km à vol d’oiseau environ). 

 

La commune d’Ormoy Villers ne sera plus une ville à la campagne mais une ville à proximité d’une décharge.

 

L’association Crépy environnement et qualité de la vie s’engage dans ce combat aux côtés de l’association Valois environnement et du R.O.S.O. pour la protection du bois du roi. Elle met un avis défavorable sur la demande de révision simplifiée du plan local d’urbanisme de la commune d’Ormoy Villers.

 

(Copie du courrier qui sera porté par notre association au commissaire enquêteur)

 

088

                              Chemin forestier au bois du roi

 

 

   

Une enquête publique est en cours. Un commissaire enquêteur a été nommé. Il siégera à la mairie :

-      Le lundi 03 septembre 2012, de 16h00 à 19h00 ;

-      Le vendredi 14 septembre 2012, de 16h00 à 19h00 ;

-      Le mercredi 03 octobre 2012, de 09h00 à 12h00.

Vous pourrez écrire vos remarques  sur un cahier spécialement préparé à cet effet.

 

(La suite vendredi prochain)      

 

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 10:35

 

« Un nouveau décret n°2011-832 du 12 juillet 2011 a été publié au journal officiel du 13 juillet 2011.

 

 Celui-ci fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au premier point de l'article R.141-21 du code de l'environnement, concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances. Pour pouvoir participer, une association devra désormais compter au moins 2 000 adhérents. Quant aux associations d'utilité publique, elles devraient exercer leur action sur la moitié des régions au moins, et disposer d'un minimum de 5 000 donateurs, pour pouvoir se faire entendre. Les seuls organismes ayant le droit de le faire entendre leur voix sur les politiques environnementales sont des organismes publics au sein desquels seules ces grandes associations ont le droit d'être représentées. De plus, l'Etat s'octroie le droit de vérifier les conditions de financement des associations pour s'assurer « de leur indépendance ».

 

  

 Ce texte est liberticide au regard de la liberté d'association ou plus précisément du droit des associations à se faire entendre. Il exclut en particulier toutes les associations d'experts qui ont fait l'essentiel du travail en termes d'alerte au cours des dernières années. Mouvement des générations futures – Criirad, Criigen, réseau santé environnement, Inf'OGM, pour n'en citer que quelques-uns – n'auront aux termes de ce texte plus le droit de participer, voire plus le droit d'être agréés puisque c'est l'agrément au titre de l'environnement lui-même qui est touché par ce décret. C'est la capacité des associations les plus dérangeantes pour les lobbies qui est ici mise en cause. En effet, sans agrément, la capacité de porter plainte avec constitution de partie civile reste très réduite. Dans ces conditions, les procès mettant en cause ces lobbies deviennent beaucoup plus difficiles. De la même manière, le fait que les agréments soient conditionnés par le nombre de personnes rendra très difficile la tâche des associations locales, constituées contre tel ou tel projet, telle ou telle infrastructure. Les préfets pourront toujours soutenir qu'elles ne remplissent pas les conditions.»

    

 Commentaires de Corinne Lepage

 

 

 

En fait les pouvoirs publics essayent  d’enrayer la constitution d’associations de circonstance, en première ligne, lors d’un projet d’infrastructure mettant en cause l’environnement, la qualité de vie des citoyens. Le problème de fond est comment aménager le territoire sans continuer de détruire l’espace naturel.

 

  

 Carte implantation ROSO

 

 

Réflexions de monsieur Male, président du ROSO, sur la circulaire d’application du 14 mai 2012 relative à l’agrément des associations au titre de la protection de l’environnement.

 

      

Cette circulaire ne doit pas compromettre l’agrément du ROSO. Néanmoins, il faut noter que :

 

  

-      L’agrément ne sera délivré qu’à l’échelon départemental, régional ou national. Les associations locales ne pourront plus être agréées « protection de l’environnement » si leur action n’est que communale ou intercommunale ;

-      L’agrément sera renouvelable tous les 5 ans ;

-      L’association doit impérativement œuvrer pour la protection de l’environnement ;

-      La DREAL (la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) doit rendre un avis motivé au préfet lors de la demande.

 

En fonction des dates, l’agrément actuel du ROSO deviendra caduque au 31 décembre 2013.

 

Il est rappelé qu’il existe un agrément dit d’association locale d’usager dont le territoire est communal ou intercommunal. Il relève du code de l’urbanisme et ouvre notamment le droit aux associations d’être consultées à leur demande dans le cadre de l’élaboration des Scot et PLU.

 

Ces nouveaux textes vont obliger les associations à se regrouper et se fédérer par département. En ce sens le ROSO était en avance sur son temps puisqu’il existe depuis 1975 !

 

La DREAL de Picardie est en cours de délivrer ses instructions aux préfets de département.

 

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 10:09

 

 

 

Pendant des siècles l’homme a défriché les forêts, asséché les zones humides, exterminer la faune et la flore de régions entières. Cette destruction massive s’est accélérée avec l’industrialisation de nos pays.

 

Le bien-être économique et les progrès scientifiques étaient les bases de nos sociétés modernes.

 

En Europe et en France depuis le 20ème siècle, les projets d’aménagement se sont multipliés nécessitant de plus en plus de surfaces foncières :

-      Autoroutes ;

-      Parcs d’attractions ;

-      Centres commerciaux et zones industrielles ;

-      Lotissements de maisons individuelles ;

-      Aéroports etc…

 

La liste est longue mais depuis les années 1970 des voix se sont élevées pour essayer d’arrêter le massacre. La population a commencé à prendre conscience que les sociétés développées ne pouvaient plus continuer dans cette direction. Sous la pression de certains scientifiques, des habitants souvent regroupés en association qui ont commencé à défendre leur qualité de vie, une première loi sur la protection de l’environnement a été votée en 1976 obligeant les aménageurs à une étude d’impact pour leur projet. Si des destructions d’espèces protégées ou de sites remarquables se sont avérées nécessaires, l’aménageur doit procéder à une compensation au moins équivalente par le biais d’une acquisition foncière permettant la réalisation d’un site protégé géré sur une durée de 15 à 20 ans. Son dossier est alors instruit par le conseil national de protection de la nature qui émet un avis consultatif et propose des solutions souvent imposées par les préfets (Les ratios peuvent atteindre de 1 à 10). Malheureusement les grands aménageurs publics suivent ces obligations de compensation mais les petits projets, souvent ne sont pas compensés car les entreprises arrivent à démontrer que cette opération sera difficilement réalisable (prix, manque d’espaces naturels).

Donc les citoyens, les associations doivent rester très vigilant lorsque les décideurs politiques ou économiques décident d’un projet d’aménagement.

Depuis l’Europe a pris le relais avec la mise en place des ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique), des  ZICO (zone importante pour la conservation des oiseaux), NATURA 2000,  des espaces naturels sensibles (ENS), ainsi les projets d’infrastructures deviennent de plus en plus compliqués.

 

Actuellement, les aménageurs, les agriculteurs inquiets à juste titre de voir les meilleures terres agricoles disparaître pour cause d’aménagement du territoire et de compensation par la suite, les collectivités locales, les associations, négocient âprement au ministère de l’écologie pour instaurer de nouvelles règles.

 

 

Centrale à Verberie

                                               Centrale combiné-gaz à Verberie

 

 

 

 Par exemple des manœuvres de contournement sont mise en place par des élus locaux avec la complicité d’entreprises ou de propriétaires fonciers privés.

 

Citons deux cas emblématiques en vallée de basse Automne et pays de Valois, avec le projet de construction d’une centrale combiné-gaz et le projet d’installation d’un centre de stockage de déchets et d’une carrière d’exploitation de sable. Les municipalités de Verberie et de Péroy les Gombries, sous le couvert d’une modification d’un plan local d’urbanisme ou d’un schéma de cohérence territoriale, avancent leurs pions sans indiquer clairement les raisons premières de ces modifications. Ce sont des projets de taille modeste mais  avec un impact désastreux sur l’environnement local protégé et sur la qualité de vie des riverains.

 

 

 

CDC biodiversité, un opérateur public, filiale de la Caisse des Dépôts et consignations, propose des « unités de biodiversité » à des aménageurs qui peuvent acheter ces unités sans être propriétaire du foncier. Un marché de compensation se met en place petit à petit malgré un manque d’espace foncier. Des contrats sont signés avec l’approbation du ministère de l’écologie. Ce marché se développera car la pratique de la compensation s’imposera à la suite des directives européennes de plus en plus exigeantes, du grenelle de l’environnement, des interventions des associations et des citoyens, désirant défendre une certaine qualité de vie.

 

 

 

Il est certain que cette procédure n’est qu’un pis-aller, mais de plus en plus contraignante, au point que certains textes gouvernementaux, laissent entrevoir des conditions plus strictes pour l’intervention des associations de défense de l’environnement. Toutefois dans l’absolu un espace naturel est irremplaçable.

 

 

A suivre

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 10:13

 

Voici la copie de la lettre de Philippe MARINI, sénateur-maire de Compiègne  du 21 juin 2012 :

 

Monsieur le préfet,

 

Le Comité Syndical du Syndicat Mixte de la Vallée de l’Oise, réuni hier au soir à Méru, a débattu des enjeux du traitement des déchets dans le département de l’Oise, après avoir pris connaissance d’une note prospective sur l’évolution du gisement d’ordures ménagères résiduelles, établie par nos services, et dont vous trouverez une copie jointe au présent courrier.

 

Les cinquante sept élus délégués présents, représentant toutes les communes, communautés de communes, d’agglomération, membres de notre syndicat, qui trie, traite et valorise les déchets de 473.000 habitants de l’Oise, ont été unanimes pour constater que le projet de centre de traitement des déchets  « SYMEO », porté par le SYMOVE et la société VEOLIA, à Villers-Saint-Sépulcre, ne répond à aucune nécessité économique.

 

En effet, selon nos estimations, en 2015, donc au moment où le centre SYMEO devrait être mis en service, le SYMOVE n’aura guère plus de 70.000 tonnes de déchets ménagers à y apporter, alors même qu’à cette échéance de 2015, le centre de valorisation énergétique de Villers-Saint-Paul, propriété du SMVO, disposera déjà d’une capacité disponible de 52.000 tonnes dans le scénario le moins favorable. Et la quasi-totalité des déchets du SYMOVE et des collectivités de l’Oise qui n’adhèrent encore à aucun syndicat de traitement pourrait être traitée au CVE de Villers-Saint-Paul à l’horizon 2020. Dans le scénario le plus défavorable, il resterait 21.000 tonnes à traiter par d’autres modes.

 

Au regard du contexte actuel de baisse tendancielle de la production d’ordures ménagères résiduelles par nos concitoyens, mais aussi des lois  « Grenelle de l’environnement » dont les effets sur la réduction des déchets ménagers sont encore largement à venir, la présence de deux centres de valorisation énergétique des déchets ménagers dans l’Oise à 30 kms de distance, constituerait une aberration environnementale et économique. En premier lieu, les collectivités seraient moins incitées à conduire des démarches de réduction de la production de déchets. Mais en plus les coûts résultant d’un investissement global surdimensionné seraient exorbitants : Les contribuables de l’ouest de l’Oise seraient sans doute les premiers à être lourdement pénalisés par une telle situation, mais ceux de notre territoire le seraient également dans la mesure où notre politique drastique de maîtrise des coûts serait progressivement compromise par la difficulté à saturer la capacité des installations.

 

Au moment où vous avez préparé la décision importante d’autoriser ou non la réalisation du centre SYMEO de Villers-Saint-Sépulcre, je tenais à vous faire part de l’analyse des élus de notre syndicat à l’égard de ce projet qui ferait manquer à notre département de l’Oise une vraie chance d’organiser à cette échelle, un dispositif de valorisation des déchets conforme aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui, et aux attentes de nos concitoyens en matière de maîtrise des dépenses publiques.

 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

 

Le président

Philippe MARINI

 

Incinérateur de St Paul

                        Incinérateur de Villers st Paul

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 11:49

 

Cette commission, après le rapport défavorable du commissaire enquêteur, doit donner un avis sur la construction d’un incinérateur à Villers St Sépulcre. Cette décision d’ajournement de la réunion fait suite à l’envoi au préfet de l’Oise  d’un courrier du sénateur-maire et président de l’agglomération de Compiègne, P. MARINI. Madame C. CAYEUX, présidente de  l’agglomération de Beauvais a déjà manifesté son désaccord. Ces élus locaux sont opposés à ce projet non viable économiquement, aussi inutile que coûteux, puisque l’incinérateur installé à Villers St Paul fonctionne en deçà de ses capacités. Les habitants de Crépy en Valois ont déjà subi les conséquences du fonctionnement de ce premier incinérateur, avec l’augmentation de 34% de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères lors de la mise en route de ce soi-disant centre de valorisation énergétique. Les gestionnaires n’ont d’autres choix, pour rentabiliser cet outil, que d’apporter en masse des déchets des départements limitrophes par camions ou par voie ferrée.

La politique du Conseil Général est plutôt à la réduction des déchets. L’Oise possède les capacités nécessaires pour gérer les déchets produits dans le département.

Actuellement il n’y a pas de place pour les projets dispendieux qui sont toujours payés par les contribuables.

 

Le rôle du CODERST

 

Le CODERST est une commission départementale consultative. Elle donne son avis, avant décision du préfet,  au niveau de la protection de l’environnement, de la gestion des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques pour toutes les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) (donc les installations pouvant avoir une incidence sur la qualité de l’air, de l’eau, les milieux aquatiques, la biodiversité, l’environnement, et sur la qualité de vie des habitants).

Cette commission se réunit sous la présidence du préfet du département ou de son représentant. Il comprend des conseillers généraux, des maires, des personnes désignées en raison de leurs compétences, de représentants du monde professionnel et associatif. Elle permet de recueillir des avis extérieurs à l’administration et de mettre en place un dialogue sur le dossier examiné.

 

La composition du CODERST

 

Le CODERST est présidé par le préfet et se compose de 25 membres :

-      7 représentants des services de l’Etat ;

-      5 représentants des collectivités territoriales ;

-      3 représentants d’associations agréées (pêche, consommateurs environnement) ;

-      3 membres de professions concernées (agriculture, industrie par exemple) ;

-      3  experts (architecte, ingénieur etc…) ;

-      4 personnalités qualifiées (médecin, hydrologue et…).

 

Les membres sont nommés par l’Etat pour 3 ans renouvelables, se réunissent une fois par mois et se prononcent à la majorité des voix présentes ou représentées.

 

Mais le préfet n’est pas lié par l’avis rendu. Donc rien n’est joué.

 

(A suivre)

 

 

 IMGP2128

                          Localisation des incinérateurs

 

 

 

 

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