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22 septembre 2022 4 22 /09 /septembre /2022 12:38

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Pour mémoire le parc de Géresme est un jardin public de grande qualité environnementale, le poumon vert de la ville de Crépy en Valois. Il est fréquenté par de nombreux habitants du pays de Valois.

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Une idée saugrenue et malheureuse a germé dans la tête de certains élus de la communauté de commune du pays de Valois : Coller sur les troncs d’une soixantaine d’arbres de grandes affiches représentant des portraits en noir et blanc de personnes habitant le pays de Valois.

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Bien sûr après cette opération de publicité mise en œuvre le 08 septembre 2022, il a fallu décoller ces affiches en lessivant et en grattant les troncs des arbres pour essayer d’enlever la colle acrylique, produit dangereux pour la nature, et en détériorant par la même occasion les écorces protectrices.

Ce collage de photos et le nettoyage auront pour conséquence de fragiliser encore plus les arbres ayant déjà subi une sécheresse catastrophique cette été. Certains arbres du parc sont mentionnés comme « arbres remarquables » sur les cartes IGN.

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Comment justifier cette initiative d’un coût total de 50.000€ alors qu’une exposition identique se tient actuellement dans les locaux de la Communauté de Communes du pays de Valois.

D’autres solutions plus raisonnables pour promouvoir la culture et des artistes sont disponibles dans le pays de Valois. Par exemple les nombreuses salles de Crépy en Valois.

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Le 14 mai 2017, le parc a été déclaré Refuge LPO par le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

En créant un Refuge LPO, la collectivité de Crépy-en-Valois devait  accueillir, protéger et favoriser la nature sur son site.

Pour cela, elle doit exclure la chasse et la pêche et s’engager à :

-          Préserver son Refuge de toutes les pollutions ;

-          Réduire son impact sur l’environnement.

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En 2019, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris (CNVVF) a attribué « le prix de l’Arbre » à la ville de Crépy-en-Valois. Ce prix récompense la collectivité qui assure, dans le cadre d’une politique globale cohérente de l’environnement et des paysages, une gestion exceptionnelle de son patrimoine arboré

L’affaire du collage d’affiches sur les arbres ne correspond pas à l’esprit du prix attribué.

Le LABEL site LPO se justifie-t-il toujours ?

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Par ailleurs, l’article L581-4 du Code de l’environnement dispose que toute publicité est interdite :

-       Sur les monuments naturels et dans les sites classés ;

-       Dans les cœurs des parcs nationaux et les réserves naturelles ;

-        Sur les arbres.

 

Pour information, un concours de pêche (non-kill) serait prévu le dimanche 25 septembre 2022 au parc de Géresme.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

 

Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche
Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche

Le parc de Géresme à Crépy en Valois après le collage et le décollage des affiches des affiche

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18 août 2022 4 18 /08 /août /2022 15:59

Voici l'agenda des animations nature du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France pour le mois de septembre 2022 sur votre territoire.

S'émerveiller, apprendre, flâner, prendre le frais… Ce sont autant d'occasions de découvrir ou de redécouvrir les espaces naturels près de chez vous en compagnie d’animateurs.

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Samedi 10 septembre / BONNEUIL-EN-VALOIS | VEZ

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Conférence sur le patrimoine naturel de la vallée de l'Automne

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Conférence sur la biodiversité exceptionnelle de la vallée de l'Automne dans un cadre tout aussi exceptionnel : l'Abbaye du Lieu Restauré.

De 18h00 à 20h00

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en septembre 2022

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Tous à Sacy pour ce patrimoine vivant !

Samedi 17 septembre / SACY-LE-GRAND, ROSOY, CINQUEUX, MONCEAUX

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Portes ouvertes aux propriétés départementales du Marais de Sacy !

À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, nous vous proposons, en plus des sorties nature, quelques activités originales et des découvertes sympathiques à réaliser en famille ou entre amis ! Curieux et habitués bienvenus ! En partenariat avec le Département de l’Oise.

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De 10h à 17h.

Prévoir des chaussures de marche.

Inscription auprès de l’office de tourisme Oise Pays d’Halatte au 03 44 72 35 90.
En partenariat avec 
le Département de l’Oise.

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Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en septembre 2022

Dimanche 18 septembre / FEIGNEUX

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Balade entre coteau et marais...

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Le Coteau du Châtel

Accompagné d’un Conservateur bénévole passionné, découvrez ce site formidable, logé au cœur de la vallée de lAutomne, pour apprécier les ambiances et espèces naturelles du moment ! À parcourir en famille ou entre amis !

De 09h à 12h.

Prévoir des chaussures de marche. Attention, bonne condition physique requise (fortes pentes).

 Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en septembre 2022

Le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France

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4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 13:25

1)VOUS TROUVEREZ CI-DESSOUS (et ci-joint) UN ARTICLE INTERESSANT DE QUECHOISIR SUR LES PNR - Derrière le label, quel engagement ?

2)LE 3 SEPTEMBRE, L’AP3F SERA PRESENTE AU COTE DU COLLECTIF DES BENEVOLES « ENSEMBLE SAUVONS LA FORET DE CHANTILLY » AU FORUM DES ASSOCIATIONS salle Decrombecque de 10 à 16 heures à CHANTILLY.

NOUS PARTAGERONS AUSSI LE STAND AVEC L’APTF (association pour la sauvegarde des Poteaux des Trois Forêts de Chantilly-Ermenonville et Halatte).

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Parcs naturels régionaux Derrière le label, quel engagement ? Que Choisir Publié le : 23/06/2022 

Si on connaît la fonction de protection des parcs nationaux, on sait moins à quoi servent les parcs naturels régionaux. À favoriser le tourisme ou le développement durable ? Enquête. 

« Ah ça oui, quand tu vis dans un parc naturel régional (PNR), tu le sais, avec tous les panneaux qui le signalent au bord des routes ! », a réagi un collègue de Que Choisir, qui habite au cœur du Vexin français, lorsque le sujet a été évoqué. Mais encore ? « À part les nombreuses réunions dont on entend parler, je ne vois pas ce qui différencie cette zone du reste du département », a-t-il ajouté. Ça commençait mal. « Un PNR, ce ne sont pas des actions spectaculaires, confirme Loïc Bidault, ancien directeur du parc Loire-Anjou-Touraine et désormais vice-­président du Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire. Il s’agit d’un travail de longue haleine qui tisse de la confiance et du lien sur le territoire. Le parc part des activités humaines pour y intégrer des enjeux écologiques. N’ayant pas de pouvoir réglementaire, il s’appuie sur un engagement partagé entre les communes adhérentes, inclut l’environnement dans toutes ses décisions, avance sur la durée. Si les PNR reposent tous sur un socle commun [celui du Code de l’environnement], le curseur diffère d’un endroit à l’autre, selon les priorités locales. » Et Loïc Bidault de rappeler qu’ils ont une mission d’expérimentation en égrenant quelques-unes de leurs réussites : « Les atlas communaux de biodiversité, une création du PNR de Lorraine datant déjà de plus de 20 ans, la Maison du parc de Loire-Anjou-Touraine inaugurée en 2008, pionnière de la construction basse consommation destinée à faire école, le concours des prairies fleuries, une initiative qu’on doit au parc des Vosges du Nord. »

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1.Multiples expérimentations

Après avoir fait le pari d’une alimentation locale de qualité dès les années 1990, le parc du Luberon a été l’un des premiers territoires labellisés « projet alimentaire territorial ». Autre fait d’armes, nombre de territoires à énergie positive (Tepos) – qui cumulent développement local des énergies renouvelables et réduction des consommations d’énergie – se situent au sein de parcs naturels régionaux. De même, globalement, l’agriculture biologique y est plus présente qu’ailleurs. Encore qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur, là où les PNR en font le plus, la dynamique concerne en réalité toute la région, le bio y occupant plus de 30 % de la surface agricole totale.

À l’inverse, dans les Hauts-de-France, où il n’en représente qu’une part infime (2,5 % de la surface agricole totale), il faut toute la détermination d’un parc pour changer les pratiques. C’est le défi qu’a relevé celui de l’Avesnois. « Depuis la fin des années 2000, nous sommes engagés dans la préservation de notre bocage, de ses prairies et de ses haies, c’est essentiel pour la biodiversité et le stockage de carbone dans les sols, explique Caroline Rozalen, chargée de mission agriculture durable du PNR. Surtout, 75 % de nos communes sont implantées sur des aires d’alimentation de captages d’eau potable. Développer l’agriculture bio afin de préserver la ressource aquatique était une priorité. » Au lancement du projet, seulement 1,5 % de la surface agricole du PNR y était dédiée. En 2020, dernier chiffre connu, on atteignait 10 %. « Avec 170 exploitations en bio ou en conversion, contre 32 à l’origine, nous sommes le premier territoire bio des Hauts-de-France, complète Caroline Rozalen. Notre bocage faisant surtout de l’élevage laitier et bovin viande, le parc a aidé les agriculteurs à passer en bio et mobilisé des opérateurs économiques afin de leur trouver des débouchés. Il s’est appuyé sur les fermes pionnières pour en accompagner d’autres, a proposé du soutien technique et des formations, organisé des opérations portes ouvertes durant le Mois de la bio. Avec l’appui financier de l’Agence de l’eau, nous menons plus de 30 actions par an dans ce domaine. » Gérer les sites naturels protégés, voire les étendre ou créer de nouvelles réserves naturelles, c’est également le job des parcs. Là encore, s’ils s’y emploient plus ou moins, leurs territoires en comptent beaucoup plus qu’ailleurs.

Grâce à la loi d’Ornano de 1979 qui interdit la publicité sur leur périmètre, la lutte contre l’affichage publicitaire figure aussi dans leur ADN. Xavier Métay, coordinateur de France nature environnement (FNE) Pays de la Loire, le reconnaît : « Le PNR de Brière et celui du Marais poitevin se sont battus pour le réduire. Le résultat se voit dans le paysage, il n’est plus défiguré par la pub. » Mais il arrive que l’affichage soit toléré, surtout à proximité des villes. C’est que dans un PNR où s’associent communes, département et région, tout est affaire de souplesse, d’interprétations à la mode locale, de nuances. Le syndicat mixte, l’instance de gestion du parc, se compose d’élus représentant toutes les parties prenantes. Chacune ayant ses intérêts et ses priorités, le maintien de la cohésion se fait parfois aux dépens des ambitions des unes et des autres. Mais une vraie dynamique territoriale peut aussi se mettre en place pour les fédérer dans un même élan.

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2.Mettre tout le monde d’accord

Tout dépend également de la charte. Cette feuille de route détermine les objectifs à partir du socle commun imposé par le Code de l’environnement. Chaque territoire privilégie ses propres champs d’action et fixe un axe prioritaire. La charte devant mettre toutes les collectivités impliquées d’accord, l’élaborer prend du temps. Une fois que c’est fait, elle passe devant le Conseil national de la protection de la nature (CNPN). « On examine surtout les mesures concernant l’urbanisme, l’énergie, les paysages et la publicité, ainsi que les engagements sur la biodiversité, déclare Loïc Bidault, qui a été membre de la commission traitant des PNR pendant 12 ans. Le but étant de rendre le développement du territoire compatible avec les enjeux environnementaux, on vérifie qu’il s’implique dans toutes ses composantes, c’est indispensable pour progresser. Cependant, comme le niveau des exigences du CNPN s’est durci, certaines villes renoncent à intégrer le parc ou en sortent au moment de la révision de la charte, d’où sa forme parfois en dentelle, voire avec des trous. » Ainsi, une dizaine de communes ont refusé d’intégrer le PNR du Ballon des Vosges. « Lors de la création du parc, le débat sur la circulation des engins motorisés dans les espaces naturels a été vif, se souvient Olivier Claude, son directeur. La crainte de nouvelles obligations a pu conduire à rester en dehors. En réalité, le parc fait de la sensibilisation, il accompagne les communes, qui sont nombreuses à avoir pris des arrêtés d’interdiction d’y rouler. »

Adopter une charte volontariste, c’est bien, encore faut-il la mettre en œuvre, et tout repose sur la volonté des élus. Le parc peut aussi bien tenir de la coquille vide qu’influer fortement sur le développement de son territoire. « Les PNR, ça équivaut toujours à beaucoup de communication, mais pas forcément à de la protection de l’environnement, analyse Maxime Paquin, chargé de mission biodiversité de FNE. Certains possèdent des aires protégées fortes, d’autres n’ont fait que saisir des opportunités avec l’établissement de zones Natura 2000 [programme européen de préservation de la faune et de la flore]. Il y en a beaucoup dans les parcs, mais à part une étude évaluant les incidences d’un gros projet sur les espèces et les habitats, Natura 2000 n’impose rien. On peut, par exemple, y pratiquer une agriculture intensive, y faire passer une autoroute, y poursuivre l’urbanisation. Le site ne s’investit dans les enjeux de biodiversité que si le PNR le souhaite. » Les pesticides y sont même autorisés comme ailleurs. Il a fallu que FNE saisisse le Conseil d’État afin qu’un changement se profile. En novembre 2021, la plus haute juridiction administrative lui a donné raison, accordant six mois à l’exécutif pour réduire drastiquement, voire prohiber l’usage de produits phytosanitaires dans ces espaces, conformément au Code rural et de la pêche maritime. Aucun gouvernement n’avait jusqu’alors jugé nécessaire de le respecter !

De plus, à peine 14,6 % de la surface agricole des zones Natura 2000 bénéficient de mesures agroenvironnementales, selon un récent rapport conjoint de l’Office français de la biodiversité et du Museum national d’histoire naturelle. Et leur financement porte sur le maintien des prairies permanentes et des haies, quasiment jamais sur la transition du conventionnel vers une agriculture durable. Si les PNR s’investissent plus qu’ailleurs dans ces directives en encourageant la rotation des cultures ou la conservation de haies, voire leur plantation, face à la politique agricole commune qui rémunère avant tout la production intensive, la lutte s’avère inégale.

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3.Empilement des dispositifs de protection

Le label parc naturel régional est un atout touristique.

Du reste, si la Fédération des PNR de France pilote la marque Valeurs parc naturel régional pour promouvoir les produits alimentaires locaux, son cahier des charges ne brille pas par ses critères en matière d’environnement face à celui des parcs nationaux, Esprit parc national (lire l’encadré). « Il s’agit d’un outil d’animation destiné à faire progresser les agriculteurs, précise France Drugmant, chargée de mission agriculture et alimentation à la fédération. Son référentiel a évolué en 2021. Il prend mieux en compte le bien-être animal et les enjeux environnementaux. On sensibilise, on incite au changement, on construit un socle commun d’exigences pour des territoires très différents les uns des autres. Chacun peut l’adapter et aller au-delà. On élabore un référentiel parc par parc. »

Il est vrai que les premiers PNR sont nés dans les années 1960, à l’époque du gaullisme. Pouvait être classé comme tel un site « lorsqu’il présent[ait] un intérêt particulier par la qualité de son patrimoine naturel et culturel, pour la détente, le repos des hommes et le tourisme, et qu’il import[ait] de le protéger et de l’organiser ». Le but ? Créer des structures peu contraignantes dans les zones rurales aux patrimoines naturels remarquables, bien plus acceptables que les parcs nationaux, infiniment trop protecteurs aux yeux des élus locaux et de leurs administrés. Le Code de l’environnement a, depuis, défini leurs missions : ils contribuent à la protection de l’environnement, à l’aménagement, au développement économique et social du territoire, ainsi qu’à l’information du public. Enfin, ils innovent et expérimentent.

On ne peut pas dire que le terme « naturel » soit au cœur du projet. « Les PNR se sont créés en contre-modèle des parcs nationaux, et paradoxalement, le qualificatif “naturel” leur a été associé, alors qu’il ne figure pas dans l’appellation “parc national”, souligne Lionel Laslaz, enseignant-chercheur en géographie et en aménagement à l’université Savoie Mont Blanc. Ce mot prête à confusion, le degré de naturalité étant censé être supérieur dans les parcs nationaux. Ce qui sème aussi le trouble, c’est l’empilement des dispositifs de protection dans un même secteur : il y a les réserves naturelles, les zones Natura 2000, les sites classés, les espaces boisés classés, les espaces naturels sensibles, etc. Le parc naturel régional de Camargue en accumule, par exemple, 17 ; c’est peu lisible pour le grand public. Et cela n’empêche pas les cultures intensives d’occuper un quart de sa superficie. »

Les PNR semblent parfois impuissants à faire évoluer les pratiques. À l’instar du parc du Morvan. Au centre du territoire, 82 % de la surface d’une commune peut être boisée et, pour certaines, avec 85 % de résineux. On parle là-bas de « douglasaies », tant la monoculture intensive de douglas s’y est répandue, trouant les collines en raison de coupes rases sur de vastes étendues ; soit une industrie du bois incompatible avec l’environnement, cause majeure de perte de biodiversité et de banalisation des paysages. « Depuis la création du parc, nous sommes face à cet enrésinement intensif qui détruit la forêt naturelle de feuillus pour la remplacer par des douglas plantés en ligne, reconnaît Sylvain Mathieu, son président. La population nous reproche de ne pas la protéger, mais elle est privée à 85 %. Nous n’avons ni moyens d’action ni pouvoir réglementaire. L’outil parc n’est pas adapté pour la préserver, il faudrait un changement de réglementation sur les coupes à blanc. Nous avons engagé une procédure devant le Conseil d’État à ce sujet. »

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4.Pesticides à gogo

De son côté, le récent PNR du Médoc est situé en plein cœur de huit appellations prestigieuses de vins de Bordeaux, entre Médoc, Haut-Médoc, Saint-Estèphe, Pauillac, Saint-Julien, Listrac-­Médoc, Moulis-en-Médoc et Margaux, que complètent des centaines de petites exploitations moins réputées. Pourtant, la charte du site se garde bien d’aborder la question des traitements en viticulture conventionnelle, bien qu’ils soient incompatibles avec la protection de l’environnement, de la ressource en eau et de la fertilité des sols. S’attaquer à l’emploi massif des pesticides semble tabou. Bref, le parc zappe un enjeu majeur. « Il est vrai que les pratiques viticoles n’apparaissent pas comme une priorité dans notre charte, concède Aurélie Hocheux, directrice du PNR. Nous sommes dans le partage des acquis, nous accompagnons la création de haies, l’enherbement des inter-rangs et les moutons dans les vignes. Nous faisons entrer les exploitations dans une dynamique de changement. » Mais lorsque l’on sillonne les routes du Médoc, cette dernière n’est pas flagrante, excepté dans les châteaux convertis en bio.

À regarder la carte des parcs naturels régionaux, beaucoup sont nés autour de sites emblématiques qui auraient pu vivre du tourisme sans eux, qu’on pense au Vercors, à la Camargue, au Luberon, au Marais poitevin, au mont Ventoux, au golfe du Morbihan, aux volcans d’Auvergne, à la Corse ou à bien d’autres encore. L’apport des PNR consiste à valoriser l’ensemble de leur territoire, à en être un outil d’aménagement et à lui apporter du cash grâce aux financements de la région, du département, de l’État et de l’Europe sur des projets précis. Il leur reste à faire honneur à leur nom en se distinguant par une agriculture durable sans intrants chimiques ni élevages industriels, par une préservation de la ressource aquatique et par une protection exemplaire de la biodiversité.

Histoire de marques • Une valorisation plus ou moins forte

Esprit parc national Cette marque valorise les services offerts sur le territoire des parcs et toute une gamme de produits alimentaires issus d’exploitations travaillant dans le respect de la biodiversité, sans pesticides, et pour l’élevage, avec des animaux qui pâturent. Seuls les vins doivent être certifiés bio, mais les intrants sont interdits au cœur des parcs nationaux et les cahiers des charges, exigeants.

Valeurs parc naturel régional exige, de son côté, une durée minimale de pâturage et un parcours extérieur pour les volailles et les porcs. La marque interdit les désherbants chimiques en viticulture, impose une démarche de réduction de l’usage des produits phytosanitaires. Cependant, seuls les pesticides cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction avérés sont prohibés par le cahier des charges.

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5.Marais poitevin • Un label perdu puis retrouvé

C’est un fait unique en France. Le parc naturel régional (PNR) du Marais poitevin, créé en 1979, a perdu son label en 1996. Motif du retrait : l’assèchement et le labourage de plus de 50 % de ses prairies naturelles humides afin de faire place à une agriculture intensive, alors qu’elles sont le socle de sa biodiversité. Trois ans après, la Cour de justice européenne a d’ailleurs condamné la France pour insuffisance de protection de cette « zone de très haute valeur ornithologique » et diminution de ses espaces humides très préjudiciable à certaines populations d’oiseaux. Menacé de lourdes astreintes financières en l’absence de mesures correctives, l’exécutif reprend alors la main et établit un plan de sauvetage du marais. Il faut stopper l’hémorragie de prairies humides et afficher un objectif de reconquête. Localement, un projet de PNR ressurgit, en évitant ce sujet sensible. Le gouvernement temporise, le temps de confier l’enjeu crucial de la gestion de l’eau et de la biodiversité à un établissement public d’État, qui s’installe en 2011.

Tel un phénix…

Le PNR du Marais poitevin renaît quelques années plus tard, en 2014, après des tentatives infructueuses. « Le territoire est trop complexe et trop conflictuel pour le laisser aux soins des seules collectivités locales, assène Yves Le Quellec, président de France nature environnement Vendée et grand connaisseur de cette zone. Aujourd’hui, l’établissement public d’État y joue un rôle essentiel à l’échelle du marais et de son bassin versant. Il a mis tous les acteurs autour de la table et tente d’harmoniser au mieux les intérêts environnementaux et agricoles. » La tâche est rude, le marais étant le réceptacle des eaux de son immense bassin versant, qui s’est couvert de cultures irriguées aux dépens de l’alimentation hydrique du marais. Devenu l’organisme unique de la gestion collective des prélèvements destinés à l’irrigation, l’établissement répartit annuellement le volume global entre tous les irrigants. L’objectif ? Le réduire, surtout au printemps et en été, en privilégiant le remplissage de réserves en hiver. « Si on peut stocker en période de hautes eaux sans impacter le fonctionnement des nappes et diminuer les prélèvements pour ne plus surexploiter la ressource, c’est bon pour le marais, approuve Yves Le Quellec. Il reste à faire évoluer le type d’agriculture en vigueur sur le bassin versant. »

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Le PNR du marais poitevin

Le PNR du marais poitevin

6.Quand un village se retire

Limitrophe de Senlis, au cœur du parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France, Chamant s’est retiré au moment du renouvellement de la charte. Le maire, Philippe Charrier, évoque deux sujets de discorde. « Le premier, c’est le projet d’implantation d’une aire de grand passage pour les gens du voyage à Senlis, en lisière de notre forêt, sur une zone que le parc avait classée “d’intérêt et de sensibilité paysagère”. J’ai demandé sa protection. Or, le PNR a laissé faire. » Le second motif ? Le site logistique d’Amazon à Senlis. « Il impactait fortement notre village sur le plan visuel, poursuit l’élu. J’ai réclamé une modification des plans des bâtiments […], sans résultat. » La charte du parc est opposable aux documents d’urbanisme, pas aux permis de construire. Quant à l’aire de grand passage, « nous avons [cherché] d’autres lieux. Le bureau a refusé d’attaquer la décision au tribunal administratif », justifie Sylvie Capron, directrice du PNR.

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Conclusion de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

On compte aujourd’hui 58 Parcs Naturels Régionaux ce qui est beaucoup mais contrairement aux parc nationaux et réserves naturelles, le PNR n’a pas de pouvoir réglementaire donc tous les acteurs locaux doivent se mettre d’accord bien souvent sur le plus petit dénominateur commun avec le moins de contraintes possible. Beaucoup reste à faire pour une préservation des écosystèmes, des paysages, de la biodiversité de l’habitat comparable à celle des parcs nationaux.

Le PNR ne met pas à l’abri de l’agriculture intensive ni de l’emploi massif d’engrais chimiques et de pesticides.

Toutefois certains PNR mettent l’accent sur une agriculture durable et essayent avec les acteurs locaux de mettre en place une politique de préservation des espaces naturels, de la biodiversité, de l’habitat, de promouvoir les énergies renouvelables.

 

 

Carte du nouveau périmètre du PNR Oise pays de France

Carte du nouveau périmètre du PNR Oise pays de France

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21 juillet 2022 4 21 /07 /juillet /2022 10:26

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Voici l'agenda des animations nature du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France pour le mois d’août 2022 sur votre territoire.

S'émerveiller, apprendre, flâner, prendre le frais… Ce sont autant d'occasions de découvrir ou de redécouvrir les espaces naturels près de chez vous en compagnie d’animateurs.

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Mardi 2 août / MOULIN-SOUS-TOUVENT

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La Vallée de l’Aigle dans les étoiles

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Le Larris de la Vallée de l’Aigle

Vénus ou Saturne... Venez observer les richesses du monde de la nuit, en levant la tête vers la voûte étoilée mais aussi en tendant loreille... les chouettes seront peut-être aussi là ?

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

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Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Jeudi 4 août / SACY-LE-GRAND, ROSOY, CINQUEUX, MONCEAUX

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Dragons et papillons d’été

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Les propriétés départementales du Marais de Sacy

Parfois ils s’évitent, parfois ils signorent et parfois ils se dévorent... Venez observer la terrible loi de la nature hostile des marécages inhospitaliers... Pour les petits et grands curieux ! En partenariat avec le Département de l’Oise

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Mardi 23 août / PEROY-LES-GOMBRIES

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Une palette de couleurs à la Pierre Glissoire !

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Le duo d’animateurs du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France sera accompagné dune aquarelliste pour vous donner lenvie de vous exprimer à travers le pinceau... À vos toiles, prêts ? Peignez...

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-

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Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Mercredi 24 août / SAINT-MAXIMIN

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Les demoiselles de Saint-Maximin

Maison de la Pierre

Après un petit diaporama en salle pour la mise en bouche, Clémence vous accompagnera au sein des carrières pour tenter de capter le signal de ces mammifères volants extraordinaires... Expérience renversante !

En collaboration avec le Parc naturel régional Oise Pays-de-FranceCreil Sud Oise Tourismela Maison de la Pierre et la commune, dans le cadre de “la Nuit de la Chauve-souris”.

Inscription auprès de la Maison de la Pierre du Sud de l’Oise au 03 44 61 18 54.

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Samedi 27 août / PONT-SAINTE-MAXENCE

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Le Mont Calipet la tête en bas !

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Après le traditionnel diaporama de présentation des bébêtes volantes, Clémence vous emmènera aux environs du Mont Calipet pour découvrir les espèces ayant élu refuge ici ! À frissonner en famille, dans la bonne humeur ! Proposée par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, dans le cadre de la Nuit de la Chauve-souris. En partenariat avec l’association Défense, protection et respect de lenvironnement et les communes de Pont-Sainte-Maxence et de Pontpoint.

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Dimanche 28 août / THIERS-SUR-THEVE

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Les papillons des prairies de la Thève

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Les prairies de la Thève

Armé d’un filet et de ses connaissances, le conservateur bénévole du Conservatoire d'espaces naturels vous emmène sur son terrain de découverte favori ! Les bêtes écaillées vont vous poudrer les yeux... À vivre en famille !

En collaboration avec le Parc naturel régional Oise Pays-de-France.

Inscription auprès du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France au 03.22.89.63.96 ou reservation@cen-hautsdefrance.org

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France en août 2022

Le conservatoire des espaces naturels des Hauts de France

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7 juillet 2022 4 07 /07 /juillet /2022 15:29

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Voici l'agenda des animations nature du Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France pour le mois de juillet 2022 sur votre territoire.

S'émerveiller, apprendre, flâner, prendre le frais… Ce sont autant d'occasions de découvrir ou de redécouvrir les espaces naturels près de chez vous en compagnie d’animateurs.

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Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France

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Samedi 23 juillet / ROUVILLE

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À la découverte de la lande

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Les Bruyères de Rouville

Au cours d’une balade naturaliste, découvrez un milieu dune rareté exceptionnelle ! Ambiance méditerranéenne garantie ! En partenariat avec la commune.

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France

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Mardi 26 juillet / SAINT-MAXIMIN

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La colline aux oiseaux à l’heure d’été !

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Nouveau site, nouvelles découvertes en perspective à vous proposer lors d’une belle balade familiale ! En collaboration avec le Parc naturel régional Oise Pays-de-France et la commune.

Département de l’Oise :  Les animations nature proposées par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France

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Le conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France

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30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 12:21

Communiqué de presse n°04/2002 de l’association départementale « Le Regroupement des Organisme de Sauvegarde l’Oise (Le ROSO) »

Le ROSO – suite à l’accord du maire de Breteuil – participe au comité de pilotage pour la reconquête de la qualité de l’eau du captage classé Grenelle de Vendeuil-Caply. Ce captage qui alimente la ville de Breteuil délivre une qualité de l’eau médiocre et subit les pressions urbaines et agricoles. C’est également le cas de nombreux captages de cette zone de la communauté de communes : Esquennoy (mise en demeure Européenne pour dépassement des nitrates), Oursel-Maison, Rouvroy-les-Merles, Tartigny….
Au fil des travaux, le ROSO a pu mesurer la lenteur des actions qui devraient être engagées depuis longtemps pour la reconquête de la qualité de l’eau.
Mais pour y arriver, il faudrait que la solidarité soit de mise chez les élus locaux, avec la volonté de créer des structures communes et de confier la compétence eau potable et assainissement à la communauté de communes.
Les derniers évènements en date ne semblent pas aller en ce sens ! En effet, la commune de Villers-Vicomte a refusé de délivrer son eau de bonne qualité dans le cadre d’une interconnexion avec la ville d’Esquennoy ! (seule solution à court terme pour la commune afin de remédier à la mise en demeure de l’Europe). La ville de Rouvroy-les-Merles se heurte – quant à elle – à la volonté de ne rien faire de la ville de Tartigny qui lui délivre de l’eau non conforme.
Nous ne sommes pas loin des romans de Marcel Pagnol “Jean de Florette” et “Manon des Sources” ! Les villes d’Esquennoy et de Rouvroy-les-Merles ont accepté, à la demande du ROSO, de mettre à disposition des femmes enceintes et nourrissons de l’eau en bouteille.
La guerre de l’eau est bien devenue un enjeu de notre société face à l’inaction des acteurs publics et du monde agricole.

Le ROSO

Des problèmes identiques se posent dans le pays de Valois. Vous pouvez lire un article intéressant à ce sujet en cliquant sur le lien suivant :

http://crepy-environnement.over-blog.fr/2022/02/communaute-de-communes-du-pays-de-valois-l-eau-potable-alimentee-par-les-forages-situes-sur-la-commune-d-auger-saint-vincent-est-pol

 

Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

 

Département de l’Oise : Toujours des problèmes d’eau potable

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10 juin 2022 5 10 /06 /juin /2022 13:40

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Près d’un tiers (29) des fruits produits en Europe dont la France sont contaminés par des pesticides à des taux inquiétants. Cette concentration de pesticides dans les fruits et dans les légumes également menace le bénéfice sanitaire de ces produits. Certains sont cancérigènes sur le long terme.

C’est un échec que ce soit au niveau national ou au niveau européen.

Ci-dessous un article intéressant paru dans le Monde.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

Beaucoup de fruits et de légumes contaminés en Europe par des pesticides
Beaucoup de fruits et de légumes contaminés en Europe par des pesticides
Beaucoup de fruits et de légumes contaminés en Europe par des pesticides
Beaucoup de fruits et de légumes contaminés en Europe par des pesticides
Beaucoup de fruits et de légumes contaminés en Europe par des pesticides

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2 juin 2022 4 02 /06 /juin /2022 10:34

L’association Crépy environnement et qualité de la vie met en ligne la dernière feuille de liaison de l’AP3F très intéressante à lire. Le PNR est un bien commun qu’il faut protéger des convoitises mercantiles. Par ailleurs entre 80% et 90% des zones humides ont disparues de la France en 3 siècles.

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Chers adhérents et amis.

Après Presles en 2021, au sud du Parc, notre assemblée générale s’est tenue à Pontpoint, au nord, le 2 avril dernier. Quel objectif peuvent bien poursuivre ensemble ces deux communes, éloignées de près de 50 kms, sinon la volonté partagée d’adhérer à un projet territorial que représente la charte du PNR Oise-Pays de France.

Ceci devrait être vrai pour les 70 communes du Parc.

 

On sait les atouts du territoire de notre PNR : qualité des patrimoines naturel, culturel, architectural, la renommée de « sa » terre et de « sa » forêt, l’attractivité touristique, la vivacité de l’activité économique, le cadre de vie, le tout dans un environnement qui n’en est pas moins fragile et vulnérable. Et si sa sociologie évolue, elle doit s’accommoder de l’identité de ce territoire d’exception qui est à préserver et qui fait sa singularité aux portes de Paris.

 

Les PNR de France, réunis en fédération, ont un slogan : « une autre vie s’invente ici ».

Alors quoi faire, comment faire pour que ce ne soit pas qu’un slogan mais le début d’une réalité ? Cela implique sûrement des remises en question et un changement de nos habitudes qu’interrogent les crises que nous traversons ?

Il faut insuffler une volonté de faire, de l’audace, de la détermination de la part des élus du territoire et du PNR lui-même avec ses nombreux partenaires (ONF, services de l’Etat, des départements, des régions, CCI, chambres d’agriculture, fédérations de chasseurs, etc) impliquant l’adhésion de ses citoyens (on a quelques beaux exemples comme l’engagement de bénévoles dans le programme « Ensemble, sauvons la forêt de Chantilly »).

 

 

Et, si le PNR–OPF s’appuie sur une charte ambitieuse engageant 70 communes adhérentes, que cette charte constitue un bel outil d’aménagement du territoire avec des objectifs vertueux, elle ne s’impose pas aux tiers et surtout, le PNR ne dispose d’aucun pouvoir réglementaire. On voit donc ici les limites de l’exercice.

 

Ceci dit,

Quand l’Autorité Environnementale, composée d’experts indépendants, déclare que « la transition écologique n’est pas amorcée en France et que la plupart des projets d’aménagement et programmes publics ne prennent pas en compte l’impact sur le climat ou la biodiversité » pour le PNR OPF, sur son territoire, c’est, dans le cadre de ses missions et de ses compétences, s’affirmer, rappeler les objectifs de sa charte et agir pour éviter sinon réduire ces impacts.

Quand la commission de Bruxelles (pas réputée pour son extrémisme) estime que la politique agricole de la France ne permet « d’accompagner que partiellement la transition écologique des secteurs agricoles et forestiers », pour le PNR OPF, c’est encore, à son niveau, multiplier les initiatives, amplifier les actions (comme le développement des circuits courts ou son engagement pour une forêt durable en Chantilly) pour soutenir dans leur mutation ces filières qui participent au rayonnement de notre région. Comme l’invite à le faire Stéphane Ledentru, entrepreneur forestier et agricole, fondateur du groupe SLB, il faut que le Parc joue sa partition en plaidant « pour une agriculture durable qui passe –entre autres leviers- par la régénération des sols (ils sont un quart de la biodiversité et le plus grand réservoir de carbone), par le changement de nos modes de consommation, par la lutte contre le gaspillage alimentaire ».

 

Quant au recul de la biodiversité. Là aussi, le Parc doit être ferme dès qu’elle est menacée. Etre à la hauteur des actions ambitieuses qu’il conduit avec ses partenaires (Picardie nature, Conservatoire des espaces naturels, …) pour identifier, inventorier les espèces faunistiques et floristiques, dresser des atlas de la biodiversité à l’échelle des communes, constater des disparitions d’espèces, en découvrir de nouvelles (signe des temps, la découverte de nouvelles espèces végétales à tendance méditerranéenne n’est plus rare) et surtout mettre en place des conventions pour préserver et protéger. Le Parc ne manque pas de tenter de toucher le plus grand nombre à commencer par les élèves pour élever les consciences, « parler à la fois à la tête, au cœur et au ventre » selon l’expression du directeur de l’OFB (Office français de la biodiversité).

 

 

Si ces enjeux sont globaux et universels, ils font partie des défis à relever « au ras » de notre territoire. Notre PNR doit y prendre toute sa part en s’appuyant sur les deux premiers axes d’actions de sa charte : axe n°1 « le maintien de la diversité biologique et les continuités écologiques », axe n°2, en faire un espace « accueillant et responsable face au changement climatique ».

 

Le PNR est ce que les élus veulent en faire ; Et nous, société civile, associations, citoyens, d’être un petit peu « les poils à gratter », dans une démarche constructive, justement pour participer à l’invention d’une autre vie ici.

A tous les strates des exécutifs qui dessinent la vie publique, de l’Etat jusqu’aux collectivités locales, la vision doit être claire en matière de transition écologique. Comme le met en garde le Cercle de la réforme de l’Etat et qui s’applique tout autant au niveau local, « la gouvernance de l’écologie doit être conçue comme irriguant la transformation de l’Etat (et de nos collectivité locales). C’est l’une des conditions pour éviter que l’écologie demeure, ou devienne plus encore, un argument de communication sans rapport ni avec la réalité des enjeux ni avec celles des actions conduites, alimentant l’incompréhension des citoyens ».

 

 

Vous lirez ci-dessous quelques informations concernant l’association et certaines de ses actions ainsi que des annonces d’évènements pour les semaines prochaines.

 

L’ensemble du Conseil d’Administration se joint à moi pour vous souhaiter un bon été.

A bientôt.

 

Gilles Sinet

Président

 

Nouveau périmètre du Parc Naturel régional Oise pays de France

Nouveau périmètre du Parc Naturel régional Oise pays de France

Le nouveau bureau de l’AP3F : Jean-Claude Bocquillon Président d’honneur, Gilles Sinet Président, Jean-Charles Bocquet Vice-Président, Dominique Lance Secrétaire, Hervé Sang Trésorier.

 

 

Adhésion à l’association : si cela vous avait échappé, vous pouvez toujours renouveler votre adhésion en faisant un virement sur le compte AP3F:  IBAN: FR76 1870 6000 0095 2787 0011 469    Code BIC - Code SWIFT : AGRIFRPP887 et en le confirmant par mail à notre trésorier Hervé Sang (herve.sang@gmail.com) (en précisant nom, prénom, adresse, adresse mail et n° de téléphone).

 

 

RD1330 : suite à l’annulation en février par le tribunal d’Amiens de la Déclaration d’Utilité Publique de mise en 2X2 voies entre Senlis et le carrefour de La Faisanderie pour insuffisance d’étude d’impact, nous avons écrit, avec le ROSO (regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise), la SAFHEC (société des amis des forêts d’Halatte, Ermenonville, Chantilly) et Oise Nature à la Présidente du département (maitre d’ouvrage) pour demander un rendez-vous et privilégier à nouveau une médiation pour sortir de ce dossier par le haut. En dépit de nos rencontres avec P Marchand, Président du PNR OPF et Conseiller départemental et avec I Wojtowiez, Maire Chantilly et Conseillère départementale pour leur demander d’appuyer notre demande, nous n’avons obtenu aucune réponse à notre courrier sinon d’apprendre par voie judiciaire la décision du département avec la Préfecture de faire appel de cette décision…

 

 

Ecopont au-dessus de l’A1 : les travaux avancent pour une mise en service estimée en juin 2023. Il est prévu d’ici là la signature de la charte d’engagement des différents partenaires –dont l’AP3F- pour qu’ils assurent, chacun, en responsabilité, le bon fonctionnement dans le temps de cet ouvrage, gage du renforcement de la continuité forestière entre les massifs de Pontarmé et d’Ermenonville.

 

 

Ensemble Sauvons la Forêt de Chantilly : une grosse campagne de prélèvements de sol est en cours, avec l'objectif de prélever 13 000 échantillons qui seront analysés pour une meilleure connaissance du sol.

Cette campagne se déroule jusqu'au 8 juillet prochain. Les bonnes volontés disposées à venir passer, toujours dans la bonne humeur et la convivialité, des demi-journées et mieux encore, des journées aux côtés des chercheurs et équipes de terrain sont les bienvenues. 

Les personnes intéressées peuvent contacter Jean-Charles Bocquet, vice-président de l’AP3F et responsable des bénévoles (Tel 06 42 31 36 73 et  jeancharlesbocquet13@gmail.compour qu’il vous  ajoute au fichier des bénévoles et vous donne accès au lien framadate afin qu'elles s'inscrivent.

Jean-Charles Bocquet, est encore à la recherche de bonnes volontés.

Partagez avec vos amis et familles. N'hésitez pas à relayer les vidéos ci-dessous auprès de vos réseaux, amis, collèges/lycées, groupes de randonneurs, vttistes...

https://www.youtube.com/watch?v=e2J0wS39fDw&ab_channel=Parcnaturelr%C3%A9gionalOise-PaysdeFrance

https://www.youtube.com/watch?v=vVXIFjF8gNk&ab_channel=Parcnaturelr%C3%A9gionalOise-PaysdeFrance

Merci encore pour votre implication et ce que vous faites pour nos forêts et en particulier la forêt de Chantilly.

 

 

Corridor écologique de la vallée Pannier : L’Institut de France, la fédération des chasseurs, les propriétaires riverains, le PNR et l’AP3F espèrent sceller rapidement un accord avec l’agriculteur pour « préserver et renforcer » ce corridor conformément aux objectifs de la charte et pérenniser enfin ce qui doit être sauvé de la continuité écologique entre Chantilly et Halatte.

 

 

Evènements :

Deuxième édition des Balades Photographiques de l'Oise présentant le travail de 9 photographes de Coye la Forêt, Chantilly, Senlis, Vineuil et Plailly. 

Exposition du 21 mai au 10 juillet Place de la Mairie de Coye La Forêt ET aux Etangs de Commelles

 

Département de l’Oise : Union des Amis du Parc Naturel Régional Oise Pays de France et de ses Trois Forêts AP3F  - BP 20343 – 60634 CHANTILLY Association N° W604000624

Projection du film Le Chêne de L. Charbonnier le 2 juin à 20h30 au cinéma de l’Ysieux à Fosses, 8 Place de La Liberté. Le film sera suivi d’un échange en présence de Jean-Charles Bocquet, vice-président de l’AP3F et responsable des bénévoles « Ensemble, sauvons la forêt de Chantilly » et de Benjamin Couturier, technicien ONF en forêt de Chantilly.

Synopsis : Il était une fois l’histoire d’un chêne, vieux de 210 ans, devenu un pilier en son royaume. Ce film d’aventure spectaculaire rassemble un casting hors du commun : écureuils, balanins, geais, fourmis, mulots…. Tout ce petit monde vibrant, vrombissant et merveilleux scelle sa destinée autour de cet arbre majestueux qui les accueille, les nourrit, les protège de ses racines jusqu’à sa cime. Une ode poétique à la vie où la nature est seule à s’exprimer.

 

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Le Festival Les Nuits des forêts du 17 au 26 juin: animations pour petits et grands, gratuites mais sur réservation car le nombre de places est limité. https://nuitsdesforets.com/

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Communication PNR :

 

Fort intéressant, autant pour les non-initiés que pour ceux qui connaissent déjà.

http://flowpaper.com/flipbook/Livret_Abeilles_Sauvages8zSy

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Soyez sûr de recevoir chez vous par courrier le magazine Soyons Parc « en envoyant un mail avec votre adresse précise à contact@parc-oise-paysdefrance.fr.

Département de l’Oise : Union des Amis du Parc Naturel Régional Oise Pays de France et de ses Trois Forêts AP3F  - BP 20343 – 60634 CHANTILLY Association N° W604000624

Prenez connaissance du rapport d'activités 2021 qui permet d’avoir une vision exhaustive de toutes les actions menées par le PNR OPF en 2021. Lien : https://www.parc-oise-paysdefrance.fr/mon-parc/actions/rapport-dactivite-2018/

 

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Recevez par mail chaque vendredi la newsletter du PNR et demandez votre inscription en contactant contact@parc-oise-paysdefrance.fr

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19 mai 2022 4 19 /05 /mai /2022 15:52

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L’association Crépy environnement et qualité de la vie met en ligne sur son blog l’avis et les recommandations du commissaire enquêteur sur ce projet de la société SIBELCO concernant le renouvellement de la carrière de sables siliceux de Crépy en Valois avec une modification des conditions de remise en état.

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Il vous est également possible de lire la totalité du compte-rendu du commissaire enquêteur et la lettre que nous lui avons adressée lors de l’enquête publique en cliquant sur les liens suivants :

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https://www.oise.gouv.fr/content/download/72016/434887/file/220416%20Conclusions%20du%20CE-%20Autorisation%20environnementale%20SIBELCO%20-%20A%20FERTE.pdf

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http://crepy-environnement.over-blog.fr/2022/03/communaute-de-communes-du-pays-de-valois-lettre-au-commissaire-enqueteur-concernant-sibelco.html

 

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Comité de rédaction de l’association, Crépy environnement et qualité de la vie

Communauté de communes du pays de Valois : Avis et recommandations du commissaire enquêteur concernant la demande d’autorisation environnementale formulée par la société SIBELCO pour un projet de renouvellement de la carrière de sables siliceux de Crépy en Valois avec une modification des conditions de remise en état.
Communauté de communes du pays de Valois : Avis et recommandations du commissaire enquêteur concernant la demande d’autorisation environnementale formulée par la société SIBELCO pour un projet de renouvellement de la carrière de sables siliceux de Crépy en Valois avec une modification des conditions de remise en état.
Communauté de communes du pays de Valois : Avis et recommandations du commissaire enquêteur concernant la demande d’autorisation environnementale formulée par la société SIBELCO pour un projet de renouvellement de la carrière de sables siliceux de Crépy en Valois avec une modification des conditions de remise en état.
Communauté de communes du pays de Valois : Avis et recommandations du commissaire enquêteur concernant la demande d’autorisation environnementale formulée par la société SIBELCO pour un projet de renouvellement de la carrière de sables siliceux de Crépy en Valois avec une modification des conditions de remise en état.
Communauté de communes du pays de Valois : Avis et recommandations du commissaire enquêteur concernant la demande d’autorisation environnementale formulée par la société SIBELCO pour un projet de renouvellement de la carrière de sables siliceux de Crépy en Valois avec une modification des conditions de remise en état.
Communauté de communes du pays de Valois : Avis et recommandations du commissaire enquêteur concernant la demande d’autorisation environnementale formulée par la société SIBELCO pour un projet de renouvellement de la carrière de sables siliceux de Crépy en Valois avec une modification des conditions de remise en état.

RECOMMANDATION N°1 :

Communication auprès du public concernant le fonctionnement et l’organisation de l’exploitation de la carrière.

Il est recommandé à la société SIBELCO de développer une communication auprès du public et des scolaires, en particulier, pour leur présenter l’organisation et el fonctionnement de la carrière de Crépy en Valois. Cette communication, par exemple, sous forme d’exposition et de visites, permettra au public de mieux appréhender l’activité et le fonctionnement de la carrière et de mieux accepter les impacts en matière de transport ;

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RECOMMANDATION N°2 :

Mise en œuvre des mesures de réduction des impacts liés au transport de matériaux.

Il est recommandé à la société SIBELCO de veiller à une mise en place effective et rigoureuse des mesures de réduction des trajets de camions grâce au mécanisme de double flux et au lissage des apports de déchets inertes sur les différentes années de l’autorisation ;

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RECOMMANDATION N°3 :

Suivi des mesures d’évitement et de réduction des impacts de l’exploitation de la carrière sur l’environnement.

Il est recommandé à la société SIBELCO d’assurer un suivi effectif et rigoureux des mesures de suivi des impacts et des mesures d’évitement et de réduction. Ce suivi, mené notamment à l’aide des bilans annuels et pluriannuels (selon les sujets) permettra, ensuite, d’associer les partenaires et associations locales intervenant dans le domaine de l’environnement.

 

Samedi 16 avril 2022

Le commissaire enquêteur

Augustin FERTE

Site de la société SIBELCO à Crépy en Valois

Site de la société SIBELCO à Crépy en Valois

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12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 09:52

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1.La fête au parc de Géresme à Crépy en Valois

La fête du parc de Géresme se déroulera le dimanche 22 mai 2022 et accueillera de nombreuses animations de 10h à 18h.

Une trentaine de stands seront implantés. Des photographes, des peintres, la LPO, mais aussi le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) pour des conseils sur les essences à choisir pour créer une haie bien adaptée à notre territoire, des auteurs jeunesse et pour les grands avec le concours de la librairie Études et Loisirs…

Dominique de Saint Mars sera présente. Parce que Max et Lili, deux personnages chéris des petits, se préoccupent d’environnement. De nombreux ateliers seront proposés pour petits et grands, des toiles format XXL pour peindre la nature… On l’entend sur RTL, France Inter, on le voit sur Arte, on le lit dans « Libé », François Lasserre – entomologiste de renom assurera des causeries. Il parlera des bêtes qui font peur. Aider les insectes, comment et pourquoi ? s’interrogera-t-il. Avec un programme de causeries riche. Et plein d’autres choses encore.

Une exposition photos consacrée à la nature vous sera présentée avec à la clé un vote pour les trois meilleures photos.

Entrée libre et gratuiteRestauration sur place.

 

2.L’assemblée générale de notre association

N’oubliez pas notre assemblée générale qui se tiendra à l’Espace Rameau, Avenue Kennedy, au-dessus de la bibliothèque à Crépy en Valois, le vendredi 13 mai 2022 à 21h00.

Toutes les personnes intéressées par la préservation de l’environnement et du cadre de vie de notre région y sont cordialement invitées.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

 

Communauté de Communes du pays de Valois : La fête du parc de Géresme à Crépy en Valois
Communauté de Communes du pays de Valois : La fête du parc de Géresme à Crépy en Valois

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