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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 10:48

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1.L’exploitation du sable

Le sable devient une denrée rare. On peut croire que c’est une plaisanterie puisque des milliards de tonnes de sable recouvrent de grandes étendues désertiques comme le Sahara.

Mais non ce sable est inexploitable pour la fabrication du béton nécessaire aux infrastructures routières, à la construction d’immeubles etc...

Ce sable du désert est lisse et celui recherché est d’aspect brut. Les grains sont pleins d’aspérités indispensables à la formation du béton.

Le sable des rivières, des fleuves, du littoral de la mer, du sous-sol est donc utilisé sous forme de granulats, d’où la recherche effrénée de ce matériau par certaines entreprises, quitte à détruire n’importe quel espace protégé, des plages, des forêts par exemple, pour satisfaire la demande et surtout engranger d’énormes bénéfices sans se soucier des nuisances apportées aux habitants proches des carrières d’extraction de ce sable et pire encore, au mépris de la santé de nos concitoyens.

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Il faut savoir que 200 tonnes de sable sont en moyenne nécessaires pour la construction d’une maison.

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2.L’exploitation du sable dans le pays de Valois

La société d’extraction de sable SIBELCO est une entreprise internationale avec un effectif de 10 000 employés dans le monde dont 350 en France et 3 sites en Picardie (Compiègne-Montgru et Crépy en Valois)

La carrière de Crépy en Valois a démarré son activité en 1955 (Sibelco depuis 1998, anciennement Bervialle) sur une superficie de 24 ha. Elle s’étend actuellement sur 70 ha et emploie une vingtaine d’employés.

En moyenne les concessions s’établissent sur une durée de 30 ans.

Un sable extra siliceux d’un taux de pureté de 99,7 % et 0,3% en teneur d’argile y est extrait. Ce sable est réservé pour le bâtiment, la verrerie, la céramique, les moules de fonderie, les peintures, la laine de verre, la laine de roche etc…

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Lors de l’exploitation, la couche supérieure (la terre végétale et les marno-calcaires) est enlevée sur une profondeur de 15 mètres maximum, stockée et réutilisée pour le réaménagement ultérieur du site.

Le sable extrait contenant 0,3% d’argile est transporté par tapis sur place vers l’usine. Il est lavé, essoré puis séché (3% à 4% d’humidité) avant d’être vendu aux clients. Une analyse du sable est réalisée tous les 1.5 m mètres et l’extraction du matériau s’effectue sur 3 couches.

L’eau nécessaire est puisée dans la nappe phréatique puis circule en circuit fermée avec peu de perte.

500 000 tonnes de sable sont extraites du site par an et 60 camions par jour en moyenne transportent ce matériau vers les clients.

Dans les années 1990, le recyclage du verre avait porté un rude coup à l’activité de l’entreprise. Depuis, celle-ci s’est diversifiée grâce à la récupération et à la vente du verre broyé.

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La Direction Régionale de l’environnement, de l’Aménagement, et du logement de Picardie (DREAL) inspecte cette société 1 fois par an au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Des efforts importants sont entrepris pour diminuer l’impact visuel de cette carrière. La terre stockée est réemployée pour combler en partie l’excavation. Les surfaces réhabilitées sont soit engazonnées, soit rendues aux agriculteurs. En cas d’arrêt de l’exploitation à la suite d’un dépôt de bilan par exemple, les assureurs interviennent pour le réaménagement du site.

Un analyseur de poussière fonctionne constamment sur la carrière. L’usine de conditionnement du sable rejette de la vapeur d’eau et du CO2.

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Cette société n’a jamais accueilli de déchets ménagers, de démolition ou dangereux, à contrario du projet de carrière et de décharge à l’intérieur du bois du roi, site sensible et bio-corridor indispensable entre la forêt d’Ermenonville et celle de Retz.

Le sable extrait de cette nouvelle carrière serait utilisé uniquement pour la construction immobilière ou les grandes infrastructures (Le Grand Paris par exemple).

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Toutefois, la société SIBELCO reçoit sur 3 carrières autorisées des déchets inertes (Seine et Marne, Eure et Loir). Ces déchets sont issus des déblais excavés avant travaux par exemple avec une procédure d’accueil très stricte : pas de béton, pas de déchets de démolition, uniquement des terres, des pierres et cailloux d’excavation non pollués (analyses faisant foi).

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

 

La société SIBELCO à Crépy en Valois

La société SIBELCO à Crépy en Valois

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 14:05

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Plusieurs membres de l’association Crépy environnement et qualité de la vie, accompagnés d’un conseiller municipal de Crépy en Valois se sont rendus à la maison de l’environnement le mercredi 13 décembre 2017.

La démarche devait apporter des réponses sur les trajectoires des avions, les initiatives prises par les autorités pour diminuer les nuisances aériennes.

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1.L’aéroport ROISSY Charles de Gaulle (CDG)

L’aéroport ROISSY CDG, situé au nord de la capitale, a une superficie de 32 km2, le tiers de la ville de Paris. Il est le 2ème aéroport européen, derrière celui de Heathrow, près de Londres.

L’aéroport a été inauguré le 08 mars 1974 et n’a cessé de prendre de l’importance avec 3 terminaux en activité, un 4ème terminal en projet  (ouverture en 2025) et la possibilité d’accueillir 140 millions de passagers.

4 pistes sont actuellement disponibles.

En 2016, 66 millions de passagers ont transité par cette plateforme aéroportuaire. Les responsables espèrent qu’ADP atteindra rapidement les 100 millions de passagers.

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L’aéroport constitue un pôle d’activités majeur d’Ile-de-France et même pour d’autres régions, puisque 80.000 emplois y ont été créés. De plus 20.000 à 30.000 emplois ont été générés par des entreprises dont l’activité est directement liée à l’aéroport.

Terminal n°1 de l'aéroport ROISSY CTG

Terminal n°1 de l'aéroport ROISSY CTG

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2.L’impact environnemental et social

L’activité de cette immense plateforme aéroportuaire a, en contrepartie, un impact négatif sur les populations riveraines (plusieurs centaines de milliers d’habitants du Nord de l’Ile-de-France et des départements voisins) avec des survols d’avions à basse altitude (-1000 m).

Ces nuisances aériennes sonores ont des effets jusqu’à 90 km de l’aéroport puisque depuis novembre 2011, les trajectoires d’approche des avions ont été fortement élargies et d’autres départements sont actuellement touchés (Oise, Aisne, Seine-et-Marne par exemple).

Selon l’organisme indépendant Airparif, Roissy CDG pollue autant que le boulevard périphérique de Paris.

Le plan d’exposition au bruit s’applique désormais à 127 communes d’Île-de-France (Un nombre en constante augmentation).      

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3.La maison de l’environnement

La maison de l’environnement a déménagé ses bureaux et se trouve maintenant dans un bâtiment tout neuf, à proximité du terminal 3 situé 1 rue Louis Couhé à 93290 Tremblay-en-France.

Nous avons été reçus par le responsable de la communication, rejoint bientôt par le directeur de la maison de l’environnement.

Accueil a été très professionnel et nous avons pu poser nos questions sur les nuisances aériennes et voici les réponses :

  • L’instauration d’un couvre-feu total la nuit est impossible. Il ferait fuir des utilisateurs importants comme FEDEX (spécialiste du transport de fret) ;
  • Les avions les plus bruyants sont petit à petit éliminés des flottes ;
  • Depuis 10 ans, les vols ont été réduits de plus de 17% entre 00h00 et 05h00 ;
  • Pour le fret, 40% des vols s’effectuent tôt le matin ou tard le soir ;
  • Les avions les plus bruyants sont interdits de vol la nuit ;
  • Les approches en descentes continu sont actuellement incompatibles avec un trafic dense mais des expérimentations sont en cours ;
  • Les modifications des évents sous les ailes des avions de la famille des A 320 ont été effectuées chez Air France et Lufhansa. Ces cavités produisaient un bruit suraigu. Reste encore les compagnies low-cost mais aucune obligation n’a été instaurée ;
  • Le montant des amendes sera augmenté en cas de trajectoire non conforme.

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4.La nécessité de l’approche en descente continue

Ce dispositif appliqué aux phases d’approche et d’atterrissage est en phase d’expérimentation dans le cadre du programme européen de recherche (SESAR). Une expérimentation de descente continue est en cours également de 00h30 à 05h00 à ROISSY. Sa mise en œuvre conduirait à la réduction de la consommation de carburant et des nuisances sonores puisqu’il ne serait plus question de variations du régime des moteurs à basse altitude.

Toutes les études menées par la Direction des Services de la Navigation Aérienne (DSNA) vont dans le sens de la recherche de l’industrialisation opérationnelle des descentes continues, dans une approche pragmatique, pas à pas, en fonction des capacités techniques et réglementaires actuelles. (http://www.entrevoisins.org/developpement%20durable/environnement/bruit/reduire_bruit/procedure.aspx

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5. Les projets d’agrandissement de l’aéroports ROISSY CDG

L’accroissement à 140 millions de passagers en transit à l’aéroport pose un grand défi à ADP et la DGAC malgré des avions de plus grande capacité et moins bruyants.

Les autorités aéroportuaires ne peuvent plus faire fi des centaines de milliers d’habitants dont la vie quotidienne est empoisonnée par les nuisances sonores et atmosphériques.

À l’étranger, notamment dans les pays anglo-saxons, l’attention portée aux populations est supérieure à celle des autorités françaises et cela depuis bien longtemps.

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6.Communauté de communes du pays de Valois et Crépy en Valois

La situation n’a pas changé, les avions survolent le pays de Valois et notre ville à une altitude moyenne de 2000 m (parfois plus bas) mais souvent lors d’un plafond nuageux bas, les pilotes, pour éviter les turbulences et pour le confort des passagers descendent sous les nuages (Altitude autour de 1300 m).

Les avions peuvent se succéder à un rythme soutenu (toutes les 90 secondes).

Des avions au-dessus de Crépy en ValoisDes avions au-dessus de Crépy en Valois

Des avions au-dessus de Crépy en Valois

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7.Une pile à combustible dans les avions

Bientôt, une pile à combustible, installée dans les soutes des avions, fonctionnera avec de l’hydrogène gazeux et produira la puissance électrique nécessaire pour le déplacement des avions au sol.

Le projet PIPAA (Pile à combustible Pour Applications Aéronautiques) est piloté par la société SAFRAN dans le but d’alimenter les systèmes électriques des avions et réduire la pollution sur les aéroports. (http://www.vipress.net).

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8. Conclusion

Nous ne sommes pas naïfs et savons que l’aéroport de ROISSY CDG est un acteur économique de premier plan en Île-de-France et les départements voisins mais il possible de conjuguer développement économique et préservation de la qualité de vie des populations riveraines en améliorant et priorisant toutes les procédures mises en places depuis pour diminuer les nuisances aériennes et pollutions atmosphériques selon les recommandations du rapport Bénisti-Bouillon (http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i3580.asp).

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Pour info, vous pouvez suivre la trajectoire d’un avion survolant Crépy en Valois où toutes villes ou villages de la communauté de communes du pays de Valois en cliquant sur www.flightradar24.com.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

Plusieurs photos de l'aéroport ROISSY CDG
Plusieurs photos de l'aéroport ROISSY CDG
Plusieurs photos de l'aéroport ROISSY CDG
Plusieurs photos de l'aéroport ROISSY CDG
Plusieurs photos de l'aéroport ROISSY CDG
Plusieurs photos de l'aéroport ROISSY CDG

Plusieurs photos de l'aéroport ROISSY CDG

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 11:30

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L’association Crépy environnement et qualité de la vie est favorable à l’extension du Parc Naturel Oise-Pays de France.

Si le bois du roi s’était trouvé dans le périmètre du PNR, les sociétés Cosson, Picheta et Bois du roi paysagé n’auraient pas pu imaginer un dossier d’implantation d’un site industriel polluant (Carrière et décharge) à l’intérieur de ce site boisé.

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Malheureusement encore trop d’élus locaux ne pensent qu’au développement économique, destructeur de l’environnement, sans aucune contrainte, quelles que soient les conséquences pour le patrimoine naturel et les terres agricoles. C’est souvent une idée fixe.

Au final cette conception désastreuse du développement économique, datant du 20ème siècle, ne tient compte ni de l’intérêt général, ni de la qualité de vie de leurs concitoyens, qui est indissociable de la préservation de la nature.

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Nous relayons cet article du journal Le Parisien où se trouvent des arguments pour ou contre l’adhésion des communes au PNR.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie

Le territoire du Parc Naturel Oise-Pays de France

Le territoire du Parc Naturel Oise-Pays de France

Pour ou contre le PNR Oise-Pays de France

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EXTENSION DU PNR UN ENJEU CRUCIAL POUR LES TERRITOIRES

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Malheureusement l’épisode de la centrale de Verberie n’a pas servi de leçon aux élus, c’est aux citoyens de s’emparer du débat.

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Plusieurs communes de l’Oise vont bientôt devoir voter pour ou contre l’adhésion au Parc naturel régional. Des maires s’y opposent déjà, tandis qu’une association appelle là écouter toutes les parties avant de se prononcer.

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A Béthisy-Saint-Pierre, les élus ont voulu se prononcer en connaissance de cause. Lors du dernier conseil municipal, ils ont reçu le président et la directrice du Parc naturel régional (PNR) Oise-Pays de France. Leurs arguments les ont semblent-ils convaincus puisque le conseil a voté pour l’adhésion du village au PNR.

Cette question, quinze communes de l’Oise vont devoir se la poser début 2018. Parmi elles, Néry, Saintines, Saint-Vaast-de-Longmont et Verberie. Mais les dés sont jetés. Plusieurs maires ont manifesté leur opposition, sans qu’un débat ait lieu. Pourtant, l’enjeu est de taille.

Le PNR est géré par un syndicat mixte composé de 59 communes. Il applique une charte établie pour 15 ans visant à préserver et valoriser le patrimoine naturel et culturel. En 2016, il a permis la réhabilitation du lavoir de Montlognon ou encore la création d’un circuit d’interprétation du patrimoine à Senlis.

Ces actions sont en grande partie financées par des subventions. Mais les communes doivent aussi mettre la main à la poche. D’où les réticences de certains à intégrer le PNR, qui s’inquiètent aussi pour leur développement urbain et économique.

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POUR. « C’est un contrat moral »Franck Deboise, président de l’association Pas de centrale en Basse Automne 

DR

Pourquoi avoir envoyé un courrier aux élus des communes de l’ex Basse-Automne (CCBA) ?

Opter ou non pour l’entrée dans le parc naturel régional (PNR) est une décision lourde de sens. Elle engage le mode de développement de nos communes pour quinze ans. Donc il faut la prendre en connaissance de cause. Or aujourd’hui, on n’entend qu’une seule voix : celle des opposants. L’Agglomération de la région de Compiègne (ARC) dit qu’il ne faut pas y aller et, malheureusement, cette sirène est relayée par les maires. Pour prendre une décision réfléchie et responsable, en dehors des pressions politiques, il y a une solution : recevoir les responsables du parc.

Pourquoi l’ARC influencerait-elle ces communes ?

Dans la récente enquête publique menée pour savoir si les communes de l’ex-CCBA doivent intégrer le PNR, les avis défavorables émis par les maires sont étrangement des copier-coller d’une motion prise par l’ARC en mai 2017 contre le parc. Il y a une volonté de la part de l’agglomération d’utiliser ces territoires pour développer à outrance une urbanisation qui ne tient pas compte du patrimoine et de la qualité du cadre de vie existant.

L’entrée dans le PNR serait-elle une façon de préserver les territoires ?

Le PNR est un bon outil. Il engage une politique de développement sur la durée. Il n’apporte pas de contraintes supplémentaires. C’est un contrat moral, qui valorise le territoire de chaque commune et par voie de conséquence les biens des habitants. Il nous préserve du risque de décisions qui détruiraient ce patrimoine. Si ces communes avaient été adhérentes, le projet de centrale électrique au gaz naturel à Verberie n’aurait pas existé.

Le PNR n’impose donc aucune contrainte ?

Il y a plus d’opportunités que de contraintes. Pourquoi les communes déjà adhérentes du PNR ont décidé de renouveler leur adhésion si elles n’y trouvaient pas leur compte ? C’est une façon notamment de bénéficier de financements extérieurs supplémentaires.

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CONTRE. « Le PNR a un impact direct sur les aménagements prévus »Michel Arnould, maire (SE) de Verberie 

LP/C.B.

Pourquoi ne souhaitez-vous pas intégrer le Parc naturel régional ?

D’une part, le projet de charte a un impact direct sur des aménagements prévus dans la commune. Il nous impose des contraintes supplémentaires, alors que celles existantes sont déjà importantes. D’autre part, les actions du PNR doivent être financées avec de l’argent public. Or, les communes ont de moins en moins de trésorerie. Par ailleurs, nous bénéficions déjà de services et d’une ingénierie développée, avec le pôle développement durable de l’Agglomération de la région de Compiègne, dont nous faisons partie. Nous n’avons pas besoin du PNR et rien ne sert de créer un mille-feuille administratif. De plus, en tant que maire ou adjoint, on est déjà beaucoup occupé. Si on va dans une autre structure, c’est pour s’impliquer, et pour cela, il faut avoir du temps.

Selon vous, quels projets pourraient être touchés à cause du PNR ?

On avait le projet de développement d’une zone artisanale sur le secteur de la Main-Fermée. Et on sent bien que l’on n’est pas dans la même logique que le PNR. Un autre exemple, c’est la liaison N 2/N 31 qui doit désenclaver la Vallée de l’Automne. Elle doit traverser Verberie et donc des zones parfois sensibles. Des contraintes paysagères sont aussi instaurées. On nous dit qu’elles ne pourront pas nous être imposées, mais la charte demeure tout de même un document contractuel. L’Etat va nous faire remarquer que l’on doit respecter ce que l’on a signé.

On accuse l’ARC d’influencer les ex-communes de la Basse-Automne. Qu’en pensez-vous ?

Je n’ai pas eu de pression de l’agglomération ! Dès l’été 2016, avant même d’avoir fusionné avec l’ARC, j’avais déjà fait part de mon ressenti. L’agglomération a présenté une délibération et j’ai voté en mon âme et conscience contre l’entrée des communes au PNR. Les associations jouent leur rôle selon leurs convictions, mais elles n’ont pas forcément une vue globale de l’intérêt de la politique d’un territoire.

Repères

27, c’est le nombre de communes concernées par l’extension de la charte du Parc naturel régional Oise Pays de France. Quinze d’entre elles se situent dans l’Oise dont Béthisy-Saint-Pierre, Néry, Saintines, Saint-Vaast-de-Longmont et Verberie. Si elles décident d’adhérer à la charte établie pour quinze ans, elles viendront rejoindre les 59 communes du réseau.

47 dossiers ont été examinés en 2016 par le bureau du PNR. Le programme d’actions a comporté 21 opérations pour un coût global de 877 707 €. Les recettes proviennent à 20 % des communes, 10 % de l’Etat et 70 % des régions Hauts-de-France et Ile-de-France et des départements de l’Oise et du Val-d’Oise.

2004, c’est l’année de création du Parc naturel régional Oise-Pays de France. Il est l’un des 51 membres de la Fédération des PNR de France.

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Le Parisien 01.012.2017

 

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 11:46

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La charte du PNR Oise-Pays de France

L’association Crépy environnement et qualité de la vie a participé en mars 2017 à l’enquête publique ouverte pour le renouvellement de la charte du Parc Naturel Régional Oise-Pays de France (PNR).

En effet ce renouvellement est primordial pour l’intégrité de ce parc qui est un modèle de gestion très intéressant où se conjuguent développement économique et préservation de l’environnement.

Il est donc urgent que la charte soit renouvelée pour 12 ans.

Le Parc est amené à donner son avis lors de l’élaboration ou la révision des PLU et des SCOT qui doivent être compatibles avec la charte du Parc.

Un avis consultatif du Parc est nécessaire dans les enquêtes publiques sur tous les projets concernant les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement- ICPE (Carrières, décharges, infrastructures, équipements etc…).

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De plus, c’est un territoire riche en biodiversité mais actuellement très menacé par le projet du « Grand Paris » qui génèrera une importante pression foncière sur ce patrimoine naturel et culturel (La multiplication de centres commerciaux inutiles par exemple sur des terres agricoles en constante diminution)). Ce parc s’étend sur les départements de l’Oise et du Val d’Oise et compte 59 communes actuellement.

Cet emblème du développement durable ne doit pas disparaître, ne doit pas devenir la proie des promoteurs et industriels avides. Nous avons un exemple dans le pays de Valois avec le lobbying forcené des sociétés Cosson, et Picheta auprès de la communauté de communes du pays de Valois pour obtenir une autorisation d’ouverture d’un site industriel polluant au cœur du bois du roi (Carrière d’extraction de sable et décharge avec le risque de pollution de la nappe phréatique).

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Pour mieux connaître ce parc régional situé sur notre territoire, cliquez sur son site internet :

http://www.parc-oise-paysdefrance.fr

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Vous pouvez également lire ci-dessous la fiche de liaison de l’association AP3F au sujet du renouvellement de la charte du Parc Naturel Régional de l’Oise-Pays de France et découvrir le périmètre de ce parc.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

 

 

Carte du PNR Oise-Pays de France

Carte du PNR Oise-Pays de France

Communauté de communes du pays de Valois : Où en sommes-nous du renouvellement de la charte du Parc Naturel Régional de l’Oise-Pays de France
Communauté de communes du pays de Valois : Où en sommes-nous du renouvellement de la charte du Parc Naturel Régional de l’Oise-Pays de France
Communauté de communes du pays de Valois : Où en sommes-nous du renouvellement de la charte du Parc Naturel Régional de l’Oise-Pays de France
Communauté de communes du pays de Valois : Où en sommes-nous du renouvellement de la charte du Parc Naturel Régional de l’Oise-Pays de France
Communauté de communes du pays de Valois : Où en sommes-nous du renouvellement de la charte du Parc Naturel Régional de l’Oise-Pays de France
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11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 13:49

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1.Le canal Seine-Nord

L’Etat avait décidé au début de l’été une pause dans ce projet, un canal de grand gabarit, long de 107 kilomètres et reliant l’Oise, l’affluent de la Seine, au réseau fluvial nord-européen près de Cambrai.

Le dossier n’est toujours pas bouclé et l’Etat ne veut pas garantir l’emprunt nécessaire au financement de cette voie fluviale.

Lors d’une réunion à Péronne, les collectivités locales (Région, département) ont proposé de garantir cet emprunt à la place de l’Etat.

Ce grand projet boosterait la croissance de l’économie locale. Ainsi quatre grandes plates-formes logistique s’implanteraient le long du canal sans compter les emplois créés lors des travaux (10 000 emplois pendant plusieurs années). La gestion et le fonctionnement du canal entraineraient la création de plus de 30 000 emplois selon certaines estimations.

Sur les 4,5 milliards d’euros nécessaires à la réalisation du canal, l’Europe investit 1,8 milliard d’euros, les collectivités locales 1 milliard et l’Etat le même montant. Il faut également ajouter un emprunt de 780 millions d’euros. Le ministère des transports a accepté la régionalisation de la gouvernance de la société de projet qui devient un établissement public local. Les élus attendent donc le feu vert du gouvernement.

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D’aprés le président de la région des Hauts-de-France, le gouvernement ne peut pas refuser cette proposition faite par les collectivités locales qui seront traversées par le canal.

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Toutefois il reste un autre sujet tout aussi important : Celui des recettes affectées et destinées au remboursement de l’emprunt.

Une écotaxe régionale sur le transport routier n’est pas d’actualité. Les PME du secteur routier ne veulent pas en entendre parler.

Ce canal à grand gabarit permettra la suppression de nombreux poids lourds et certainement rendre leur tranquillité à certaines communes.

Toute initiatives pouvant diminuer le nombre de camions sont les bienvenues.

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Selon les toutes dernières nouvelles, le projet serait relancé grâce à l’obstination des élus de la région.

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Le comité de rédaction de l'association

 

 

Le tracé du canal Seine-Nord

Le tracé du canal Seine-Nord

2.Les camions à Crépy en Valois

Notre ville est constamment traversée par de nombreux poids lourds. L’avenue de Senlis, le boulevard Victor Hugo, La rue Henri Laroche et d’autres voies sont encombrées de camions. Même les avenues Kennedy et Pasteur sont désormais empruntées par ce type de véhicules.

La congestion de notre ville à certaines heures de la journée est de plus en plus préoccupante.

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3.Les assises de la mobilité

Le but est de moderniser la politique des transports et effectuer le tri dans les projets d’infrastructures à venir et ne garder que ceux vraiment nécessaires.

Le covoiturage, le vélopartage, les véhicules autonomes, la décongestion des métropoles et la réduction de la pollution, s’attaquer aux déserts de mobilité, sont les différents thèmes abordés.

Plusieurs chantiers importants tels que la ligne TGV Bordeaux-Toulouse, le canal Seine-Nord, Le tunnel Lyon-Turin ont été annoncés sans que le financement soit sécurisé (10 milliards d’euros restent à trouver).

Des sources de financement sont à trouver mais la taxation des poids lourds est un casus belli pour la profession.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

 

La circulation Bd Victor Hugo à Crépy en Valois

La circulation Bd Victor Hugo à Crépy en Valois

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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 11:08

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Crépy en Valois : Enquête publique concernant le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du pays de Valois (SCOT)

Voici le courrier adressé par notre association au commissaire enquêteur dans le cadre du Schéma de Cohérence Territoriale de la CCPV.

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Lettre au commissaire enquêteur

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L’association Crépy environnement et qualité de la vie émet un avis défavorable sur le dossier du Schéma de Cohérence Territoriale de la communauté de communes du Pays de Valois pour les raisons suivantes :

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Dans le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) et l’évaluation environnementale, parties intégrantes du SCOT, le chapitre traitant de la valorisation des ressources du sous-sol est source d’ambiguïté puisqu’il indique que l’exploitation est interdite dans les périmètres de protection des captages d’eau, dans les sites classés, les espaces associés à des biotopes reconnus mais en même temps les réservoirs écologiques constituent une contrainte forte mais non rédhibitoire pour l’exploitation du sous-sol. La faisabilité d’un projet d’extraction dépendra des impacts admissibles au regard de la législation sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

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Nous savons par expérience, qu’une fois lancée, il est impossible d’arrêter une enquête publique ICPE et que le résultat est souvent une autorisation d’exploitation.

Lorsque l’exploitation du sous-sol est autorisée, une compensation est envisagée pour réduire l’impact négative sur la faune, la flore, donc sur l’environnement. Les compensations sont souvent mal faites et parfois oubliées. Ce fut déjà le cas pour le bois du roi.

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Il existe une confusion entre les grands principes édictés de protection de la nature dans le DOO, l’étude environnementale du SCOT et les possibilités de création de centres d’extraction de matériaux des sous-sols dans des zones sensibles, des corridors écologiques, moyennant des compensations ultérieures pour effacer tant soit peu les dégâts commis sur ces sites.

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Notre association craint pour l’avenir du bois du roi, corridor écologique essentiel entre la forêt d’Ermenonville et la forêt de Retz puisque le SCOT n’exclut pas l’exploitation du sous-sol dans un avenir proche après des études spécifiques d’incidence (termes vagues).

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Un projet de création d’une carrière d’extraction de sable, suivi de l’implantation d’une installation de stockage de déchets non dangereux à l’intérieur du bois du roi a été annulé à la suite de l’invalidation du PLU de Péroy-Les-Gombries par la Cour Administrative d’Appel de Douai. Le Conseil d’Etat a confirmé cette invalidation le 30 juin 2017.

Les chapitres du SCOT concernant l’exploitation du sous-sol du pays de Valois, laissent la porte ouverte à la réapparition du dossier d’implantation d’un site industriel polluant dans le bois du roi, corridor écologique composant le site forestier « Forêts picardes : Massif des trois forêts et bois du roi ». Il y a donc un risque de contournement des décisions du CAA de DOUAI et du Conseil d’Etat par le biais du SCOT.

Par ailleurs, ce projet s’il se concrétisait, les sociétés COSSON et PICHETA seraient les grandes bénéficiaires et les habitants proches subiraient les inconvénients (bruits, mauvaises odeurs, pollution de l’air et de la nappe phréatique, circulation importante de poids lourds). Les emplois locaux créés se compteraient sur les doigts d’une main (Voir la situation actuelle à Crépy en Valois).

L’ouverture d’une carrière de 50 ha ne sera qu’un préalable avec comme d’habitude des demandes de prorogation et d’augmentation d’activité.

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L’association Crépy environnement et qualité de la vie demande que le bois du roi soit sanctuarisé dans son intégralité dans le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois.

Les membres de l’association ne veulent pas que le développement économique soit synonyme de destruction de l’environnement et du cadre de vie dans le pays de Valois.

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Dans l’état actuel du document du SCOT, notre association émet donc un avis défavorable.

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Yves MOUNY                                 Lydia LAURENT

Président de l’association               Vice-Présidente de l’association

Signé : MOUNY                              Signé : LAURENT

 

 

 

Philippe MARAT                              Tadeusz LEWANDOWSKI                              

Secrétaire de l’association               Secrétaire-Adjoint de l’association

Signé : MARAT                                Signé : LEWANDOWSKI

 

 

Annie BERGMANN

Trésorière-Adjointe de l’association

Signé : BERGMANN   

 

 

Les zones boisées du pays de Valois

Les zones boisées du pays de Valois

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 13:07

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Une enquête publique se déroulera du jeudi 09 novembre 2017 au mardi 12 décembre 2017 selon les modalités précisées dans l’avis d’enquête publié ci-dessous.

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1.Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) est un document d’urbanisme et de développement économique réalisé au niveau de la communauté de communes du pays de Valois. De ce fait les plans locaux d’urbanisme (PLU) doivent se conformer aux prescriptions du SCOT.

C’est donc un document très important au niveau du pays de Valois.

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2.Les raisons d’un avis défavorable

L’association Crépy environnement et qualité de la vie demande à tous les habitants de la région de participer à cette enquête publique. Ceux qui ont une fibre écologique et tous les autres qui veulent vivre dans un cadre de qualité. 

Notre association participera à l’enquête publique et émettra un avis défavorable à la suite des éléments écrits dans le document d’orientation et d’objectifs (DOO) faisant partie du dossier SCOT.

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3.Le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) dont vous pouvez lire les extraits les plus significatifs ci-dessous, qui concernent les chapitres de l’exploitation des ressources naturelles du pays de Valois (gravier, sable par exemple) tout en minimisant les conséquences négatives de cette exploitation par le biais d’une compensation illusoire.

Si ce document n’est pas modifié, le bois du roi, tous les sites boisés, les secteurs humides et même ceux actuellement protégés, ne seront plus sanctuarisés et se trouveront en grand danger de disparition par la multiplication des carrières d’exploitation du sous-sol. Certains chapitres disent le contraire mais le diable se trouve dans les détails.

En effet, avec de grands principes énumérés sur l’environnement pour noyer le poisson, le nouveau SCOT donnera la possibilité au trio des entreprises nommés COSSON, PICHETA et Bois du Roi Paysagé (Une escroquerie sémantique) de contourner la décision du Conseil d’Etat invalidant le PLU de la commune de Péroy Les Gombries qui permettait l’installation d’une carrière et d’une décharge au beau milieu du bois du roi (Lire notre article intitulé : Communauté de communes du pays de Valois-Crépy en Valois-La décision du Conseil d’Etat).

 

La commune de Péroy Les Gombries et le trio infernal des entreprises précitées attendent avec impatience la mise en place du nouveau SCOT pour relancer le dossier d’implantation du site industriel polluant au centre du Bois du Roi.

Ce site industriel n’apportera que des bénéfices financiers aux entreprises, au propriétaire du bois et des ennuis aux habitants proches (mauvaises odeurs, bruits, circulation supplémentaire de poids lourds etc…).

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4.Le système de la compensation

Cette procédure inventée pour donner bonne conscience aux pollueurs consiste soit à réparer les dégâts causés à la fin de l’utilisation du site, soit à améliorer ou protéger une zone naturelle dans une autre région ou dans un autre pays.

Mais bien souvent les réparations sont mal faites ou pas du tout réalisées.

Il vaut mieux ne pas détruire le pays de Valois pour ne pas être obligé de réparer, souvent mal, par la suite.

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Vous pouvez télécharger le dossier du Schéma de Cohérence Territoriale sur le site internet de la Communauté de Communes du Pays de Valois.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

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Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
Crépy en Valois : Enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale de la Communauté de Communes du Pays de Valois (SCOT)
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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 16:14

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Notre Association est adhérente au ROSO (Regroupement des Organismes de l’Oise) et il était important pour nous de participer à cette réunion annuelle qui s’est tenue cette année à Ormoy Villers le 17 octobre 2017.

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Ormoy Villers a été choisi pour rappeler l’importance de défendre le Bois du Roi et de veiller à ce que le projet d’installation d’un Centre de Retraitement et d’Enfouissement soit définitivement annulé.  Ce projet qui risque de réapparaître dans le nouveau SCOT de la Communauté de Communes de Crépy en Valois et qui sera soumis à enquête publique à partir du 9 novembre prochain.

Il est conseillé à toutes les personnes intéressées par la préservation de l’habitat et de la qualité de vie, de participer à cette enquête publique, élément important du dossier du Schéma d’Orientation Territoriale de la communauté de communes du pays de Valois.

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Cette journée a commencé par une réception à l’école d’Ormoy-Villers pour expliquer les raisons de cette réunion exceptionnelle et, les dieux étaient avec nous et le bon temps également.

Lors d’une marche commentée dans le Bois du Roi, chacun a pu profiter de la faune et de la flore existantes grâce aux commentaires de guides. Un géologue a également expliqué les différentes phases de formation de ce Bois.

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Un pin parasol a ensuite été planté dans la cour de l’école par le ROSO comme témoin des années de lutte contre la destruction du bois du roi (Voir nos différents articles à  ce sujet sur le blog).

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Plusieurs conférences se sont déroulées avec pour thème la Sauvegarde de l’Environnement et du patrimoine naturel de notre région : le département de l’Oise et notamment du pays de Valois.

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M. le Maire d’Ormoy Villers a reçu de M. MALE, Président du ROSO, le prix du Développement Durable pour son action pour la  préservation du Bois du Roi.

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Ci-dessous un article du journal local « Oise-Hebdo et des photos de la journée.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

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Communauté de communes du pays de Valois-Crépy en Valois : La réunion annuelle du ROSO
Communauté de communes du pays de Valois-Crépy en Valois : La réunion annuelle du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO
Les photos de la réunion du ROSO

Les photos de la réunion du ROSO

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 15:48

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1.-Les zones d’activités en France

La loi NOTRe a transféré depuis le 1er janvier2017 la totalité des zones d’activités économiques (ZAE) aux communauté de communes et d’agglomération mais plus d’un quart de ces ZAE sont menacées de déclin. Des efforts de modernisation sont nécessaires pour réhabiliter, rénover l’immobilier d’entreprise et maintenir les emplois nécessaires à l’attractivité des zones rurales.

Dans les zones rurales ces zones d’activités consomment presque un tiers de l’espace foncier.

Ces anciennes zones d’activités communales représentent en France une zone pour deux communes mais les extensions et créations de zones commerciales et industrielles en périphérie continuent de consommer du foncier et surtout des terres cultivables.

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2.La stratégie

La stratégie pour inverser la tendance de perte d’attractivité se trouve dans le modèle permettant de favoriser les projets à forte valeur ajoutée et d’améliorer la perception de l’impôt économique, notamment la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises présentes.

Il faut cesser de consommer de plus en plus de foncier, de multiplier ou d’agrandir indéfiniment des zones d’activités commerciales par exemple qui se concurrencent à la périphérie des villes.

La meilleure solution se trouve certainement dans la gestion au niveau des communautés de communes ou d’agglomération pour essayer d’installer au même endroit des entreprises dans une vision d’intensification de l’usage du foncier des zones d’activités économiques.

Malheureusement les créations de certaines zones d’activités économiques sans aucune réflexion se font au détriment des centres-villes qui se dévitalisent.

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3. La zone d’activités économiques de Crépy en Valois

Cette ZAE, dorénavant gérée par la communauté de communes du pays de Valois, a perdu de sa substance depuis des années. Elle se compose désormais d’entreprises industrielles, commerciales, d’immeubles d’habitation et même d’un centre récréatif.

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4.Un projet d’extraction de granulats annulé

Les sociétés DTM et Granulats Ouest avaient l’intention d’extraire annuellement jusqu’à 500.000 m3 de granulats pendant 30 ans dans l’estuaire de la Gironde au risque d’aggraver le phénomène d’érosion côtière, de perturber le régime des marées et de menacer des espèces comme l’esturgeon européen.

Ce projet de concession a été rejeté par le gouvernement à la grande satisfaction du Conseil de Gestion du parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis et des associations de défense de l’environnement.

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

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Zone industrielle de Crépy en Valois

Zone industrielle de Crépy en Valois

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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 10:34

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1.Les déchets alimentaires

Les restes alimentaires constituent près de 40% des ordures ménagères et les collectivités locales devront effectuer le tri d’ici 2025.

Elles devront mettre en place la collecté séparée des biodéchets (Les déchets alimentaires) avec pour but de faire encore baisser le poids des poubelles.

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Actuellement 8 millions de tonnes de détritus alimentaires remplissent les poubelles en France au lieu d’être valorisées par méthanisation ou compostage.

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2.La loi sur la transition énergétique

La loi sur la transition énergétique imposera un taux de valorisation de 65% des déchets alimentaire par méthanisation ou compostage soit une réduction de 50% des volumes d’ici 2025.

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3.Les collectivités locales

Déjà des collectivités, comme l’agglomération de Colmar (l’Alsace est très en avance) qui achève la mise en place de la collecte séparée des biodéchets préparée depuis 4 ans, l’association Compost Plus, regroupant des villes en pointe sur ce sujet (Pau, Libourne, Lorient Grasse, Grenoble, Niort), se préoccupent  de cette nouvelle obligation.

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4.Les solutions

Il existe différentes solutions pour la mise en œuvre du tri à la source selon la densité de l’habitat combinée parfois avec la redevance incitative (paiement au poids).

La collecte centralisée qui se fait de porte à porte ou en apport individuel.

Il existe également les options avec le compostage individuel en maison ou partagé au pied de l’immeuble et les composteurs de quartier.

Mais lors d’expérimentation dans certaines villes les résultats sont mitigés avec 82% pour les maisons individuelles équipées de composteurs mais beaucoup moins au pied des immeubles et en centre-ville.

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5.Des normes contraignantes

L’Ademe ne favorise ni la méthanisation ni le compostage. Mais le problème d’évacuation du compost reste entier, plus particulièrement en ville en plus des normes Afnor trop contraignantes pour la vente de ce produit.

Dans ces conditions la méthanisation reste une solution intéressante avec la possibilité de produire soit de l’électricité soit du biométhane.

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6. La communauté de communes du pays de Valois (La CCPV)

La CCPV devra à son niveau, mettre en place le tri des ordures ménagères pour récupérer les déchets alimentaires d’ici 2025, futur très proche.

Quels seront les options choisies ?

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Comité de rédaction de l’association Crépy environnement et qualité de la vie.

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Schéma de valorisation des déchets

Schéma de valorisation des déchets

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